SPIR 250 microgrammes suspension pr inhalation buccale
SPIR 250 microgrammes suspension pr inhalation buccale
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/3/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
nom ancien – BEFOR
Forme : SUSPENSION POUR INHALATION EN FLACON PRESSURISE
Etat : commercialisé
Laboratoire : PIERRE FABRE MEDICAMENTProduit(s) : SPIR
Evénements :
- octroi d’AMM 9/6/1987
- publication JO de l’AMM 5/9/1987
- mise sur le marché 1/1/1991
- rectificatif d’AMM 17/9/1997
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 329605-3
1
flacon(s) pressurisé(s)
80
dose(s)
aluEvénements :
- agrément collectivités 20/3/1993
- inscription SS 20/3/1993
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Matériel de dosage : dose
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
NE PAS PERCER NI BRULER MEME APRES USAGERégime : liste I
Réglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 72.56 F
Prix public TTC : 92.20 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- BECLOMETASONE DIPROPIONATE 0.25 mg
- OLEIQUE ACIDE excipient
- TRICHLOROFLUOROMETHANE excipient
- DICHLORODIFLUOROMETHANE excipient
- ANTIASTHMATIQUE INHAL. (GLUCOCORTICOIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : R03B-A01.
En inhalation buccale, le dipropionate de béclométasone exerce un effet anti-inflammatoire essentiellement local. Son effet freinateur sur l’axe hypophysosurrénalien ne se manifeste qu’à une posologie égale ou supérieure à 2 000 microg par 24 heures.
* Propriétés pharmacocinétiques :
Une partie de la dose, dépendant largement d’une correcte utilisation de l’appareil, est déglutie et éliminée par les fèces. L’autre pénètre dans les bronches où elle exerce ses effets, puis passe dans la circulation générale.
Le dipropionate de béclométasone est métabolisé dans le foie en monopropionate et béclométasone-alcool, puis est excrété sous forme de métabolites dans la bile et les urines.
-
Traitement continu anti-inflammatoire de l’asthme persistant : (l’asthme persistant se définit par l’existence de symptômes diurnes plurihebdomadaires et/ou de symptômes nocturnes plus de 2 fois par mois).
Dans l’asthme persistant léger de l’enfant, en l’absence de données définitives sur les conséquences sur la croissance et le métabolisme osseux de l’administration d’un corticoïde par voie inhalée, il est souhaitable de débuter un traitement continu de fond par une cromone avant de passer, en cas d’échec, à un traitement corticoïde inhalé.
- CANDIDOSE
Possibilité de survenue de candidose oropharyngée. Elle cède le plus souvent spontanément ou à un traitement approprié et il est exceptionnel qu’elle nécessite l’arrêt de la corticothérapie par voie inhalée. Son risque d’apparition augmente avec la dose utilisée et le nombre de prises. Il peut être prévenu par rinçage de la bouche à l’eau après inhalation. - GENE PHARYNGEE
peut être prévenue si le patient se rince la bouche après inhalation. - DYSPHONIE
peut être prévenue si le patient se rince la bouche après inhalation. - RAUCITE DE LA VOIX
peut être prévenue si le patient se rince la bouche après inhalation. - TOUX
Il conviendra d’interrompre le traitement et de prescrire d’autres thérapeutiques ou d’autres formes d’administration. - BRONCHOSPASME (RARE)
Il conviendra d’interrompre le traitement et de prescrire d’autres thérapeutiques ou d’autres formes d’administration. - EFFETS SYSTEMIQUES
Au-dessus de 1 000 microg par jour chez l’adulte et de 500 microg par jour chez l’enfant, le risque de survenue d’effets systémiques liés à la corticothérapie inhalée est minime mais ne peut être exclu. Ont été décrits avec la corticothérapie par voie inhalée des observations d’amincissement cutané, d’hématomes sous-cutanés, de dépression des fonctions surrénaliennes biologiques (diminution du cortisol plasmatique et de la cortisolurie des 24 heures) et de raréfaction du tissu osseux. Les conséquences cliniques d’une administration à long terme, notamment sur le tissu osseux et la croissance, ne sont pas clairement établies.
L’administration de fortes doses au long cours peut donc nécessiter une surveillance, en particulier chez les enfants et les sujets âgés.
En l’état actuel des connaissances, bien que la recherche de la posologie minimale efficace soit toujours recommandée, le risque à considérer en priorité est celui d’un contrôle insuffisant de l’asthme et devra toujours être pesé face à celui du retentissement systémique.
- MISE EN GARDE
– Prévenir le patient que ce médicament n’est pas destiné à juguler une crise d’asthme déclarée, mais est un traitement continu de fond de la maladie asthmatique devant être poursuivi régulièrement, quotidiennement et aux doses prescrites, et dont les effets sur les symptômes de l’asthme ne se feront sentir qu’au bout de quelques jours à quelques semaines.
– Si, en dépit d’un traitement bien conduit, une dyspnée paroxystique survient, on doit avoir recours à un bronchodilatateur bêta-2 mimétique par voie inhalée d’action rapide et de courte durée pour traiter les symptômes aigus. Il conviendra d’en informer le patient et de lui préciser qu’une consultation médicale immédiate est nécessaire si, dans ce cas, le soulagement habituellement obtenu n’est pas rapidement observé après inhalation d’un bronchodilatateur bêta-2 mimétique.
– Si un patient développe en quelques jours une augmentation rapide de sa consommation en bronchodilatateurs bêta-2 mimétiques d’action rapide et de courte durée par voie inhalée, on doit craindre (surtout si les valeurs du débit-mètre de pointe s’abaissent et/ou deviennent irrégulières) une décompensation de sa maladie et la possibilité d’une évolution vers un asthme aigu grave (état de mal asthmatique).
Le médecin devra également prévenir le patient de la nécessité, dans ce cas, d’une consultation immédiate. La conduite thérapeutique devra alors être réévaluée.
– Le patient doit être averti que l’amélioration de son état clinique ne doit pas conduire à une modification de son traitement, en particulier à l’arrêt de la corticothérapie par voie inhalée, sans avis médical. - BRONCHORRHEE
Un traitement approprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produit dans les voies respiratoires. - INFECTION BRONCHIQUE
Un traitement approprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produit dans les voies respiratoires. - RECOMMANDATION
En cas de déstabilisation de l’asthme ou de contrôle insuffisant des exacerbations d’asthme malgré des doses maximales de corticoïdes par voie inhalée, un traitement par corticothérapie par voie générale en cure courte doit être envisagé. Il est alors nécessaire de maintenir la corticothérapie inhalée associée au traitement par voie générale. - ASTHMATIQUES CORTICO-DEPENDANTS
L’administration conjointe de corticoïdes par voie inhalée chez les asthmatiques sous corticothérapie orale au long cours (patients corticodépendants) ne dispense pas des précautions nécessaires lors d’une réduction des doses de corticoïde par voie orale. Celles-ci seront diminuées très progressivement et le sevrage devra être effectué sous surveillance médicale attentive (à la recherche de l’apparition de signes d’insuffisance surrénale aiguë ou subaiguë) se prolongeant au-delà de l’arrêt de la corticothérapie par voie générale. - GROSSESSE
Chez l’animal, l’expérimentation met en évidence un effet tératogène des corticoïdes variable selon les espèces. Dans l’espèce humaine, les études épidémiologiques n’ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre bien qu’il existe un passage transplacentaire. Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à dose élevée par voie systémique. Il semble justifié d’observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né. - ALLAITEMENT
Les corticoïdes passent dans le lait. - SPORTIFS
L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
- INTOLERANCE
Intolérance à ce médicament (survenue de toux ou de bronchospasme après inhalation du produit). Dans ce cas, il conviendra d’interrompre ce traitement et de prescrire d’autres thérapeutiques ou d’autres formes d’administration.
Traitement
L’emploi de ce médicament à des doses très supérieures aux doses recommandées est le reflet d’une aggravation de l’affection respiratoire nécessitant une consultation rapide pour réévaluation thérapeutique.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
La posologie est strictement individuelle. La dose initiale sera déterminée selon la sévérité de la maladie avant traitement et sera ensuite ajustée en fonction des résultats individuels. Il convient de toujours rechercher la
posologie minimale efficace.
A titre indicatif :
1 – Asthme persistant léger à modéré : la dose initiale préconisée se situe entre :
– chez l’adulte : 500 et 1 000 mcg par jour,
– chez l’enfant : 250 et 500 mcg par jour.
(L’asthme persistant léger se
définit par l’existence de symptômes diurnes plus de 1 fois par semaine et moins de 1 fois par jour et/ou de symptômes nocturnes plus de 2 fois par mois, un DEP ou un VEMS supérieur à 80 % des valeurs prédites, une variabilité du DEP [2] comprise entre
20 et 30 %. L’asthme persistant modéré se définit par l’existence de symptômes diurnes quotidiens, de crises retentissant sur l’activité et le sommeil, de symptômes d’asthme nocturne plus de 1 fois par semaine, une utilisation quotidienne de bêta-2
mimétiques inhalés d’action brève, un DEP ou un VEMS compris entre 60 et 80 % des valeurs prédites, une variabilité du DEP [2] supérieure à 30 %.)
2 – Asthme persistant sévère : la dose initiale préconisée se situe jusqu’à :
– chez l’adulte : 2 000 mcg
par jour,
– chez l’enfant : 1 000 mcg par jour.
(L’asthme persistant sévère se définit par l’existence de symptômes permanents, de crises fréquentes, de symptômes d’asthme nocturne fréquents, une activité physique limitée par les symptômes d’asthme, un
DEP ou VEMS inférieur à 60 % des valeurs prédites, une variabilité du DEP [2] supérieure à 30 %).
[2] la variabilité du DEP s’évalue sur la journée
(DEP du soir – DEP du matin) / 1/2 (DEP du soir + DEP du matin) ou sur une semaine.
* Rythme
d’administration :
La dose quotidienne peut être répartie en 2 prises par jour.
En cas d’asthme instable, la dose et le nombre de prises devront être augmentés jusqu’à une administration en 3 ou 4 prises par jour en fonction de l’état clinique du
patient.
.
Mode d’administration :
Inhalation par distributeur avec embout buccal.
Pour une utilisation correcte, il est souhaitable que le médecin s’assure du bon usage de l’appareil par le patient.
En cas de mise en évidence chez le patient d’une
mauvaise synchronisation main/poumon empêchant la coordination des mouvements inspiration/déclenchement de l’appareil, l’utilisation d’une chambre d’inhalation est indiquée.
Après avoir agité l’appareil et enlevé le capuchon, le patient devra :
–
expirer profondément,
– présenter l’embout buccal à l’entrée de la bouche, le fond de la cartouche métallique dirigé vers le haut,
– commencer à inspirer en pressant sur la cartouche métallique tout en continuant à inspirer lentement et profondément,
–
retirer l’embout buccal et retenir sa respiration pendant au moins 10 secondes,
– nettoyer l’embout buccal de l’appareil de propulsion après emploi, par mesure d’hygiène,
– se rincer la bouche après inhalation du produit.