TENOXICAM
TENOXICAM
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 23/2/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
HYDROXY-4 METHYL-2 N-(PYRIDYL-2) 2H-THIENO[2,3-E][THIAZINE-1,2] CARBOXAMIDE-3 DIOXYDE-1,1Ensemble des dénominations
BAN : TENOXICAM
CAS : 59804-37-4
DCIR : TENOXICAM
bordereau : 2791
code expérimentation : RO 12-0068
sel ou dérivé : ISOXICAM
sel ou dérivé : PIROXICAMClasses Chimiques
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)
- ANALGESIQUE (principale certaine)
- ANALGESIQUE PERIPHERIQUE (principale certaine)
- ANTIPYRETIQUE (principale certaine)
- INHIBITEUR DE LA SYNTHESE DES PROSTAGLANDINES (principale certaine)
- ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Inhibition de la cyclo-oxygénase et de la synthèse des prostaglandines.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- ANTALGIQUE (principal)
- ANTIPYRETIQUE (accessoire)
- RHUMATISME INFLAMMATOIRE (principale)
Traitement symptomatique des poussées aiguës. - ARTHROSE (principale)
Traitement symptomatique des poussées aiguës. - RHUMATISME ABARTICULAIRE (principale)
Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigües. - HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS C (à confirmer)
Etude randomisé. Le ténoxicam n’augmente pas les effets de l’interféron alfa :
– Hepatology 1998;27:862-867. - ANALGESIE POST-CHIRURGICALE (à confirmer)
Le tenoxicam administré avant l’intervention réduit les besoins post-opératoires en injections épidurales d’analgésiques
– Anaesth Intens Care;28:491-500
- CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Modérée. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
A type d’exanthème. - PRURIT (CERTAIN RARE)
- SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
Référence :
– N Engl J Med 1995;333:1600-1607. - SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
Référence :
– N Engl J Med 1995;333:1600-1607. - URTICAIRE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS ULCEREUX
GASTRITE
HERNIE HIATALE - DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- GASTRITE (CERTAIN TRES RARE)
- ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE
ANTECEDENTS ULCEREUX
ASSOCIATION A L’ASPIRINENécessite l’arrêt du traitement.
- HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
FORTES DOSESA type d’hématémèse ou de méléna. Nécessite l’arrêt immédiat du traitement.
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
Augmentation le plus souvent isolée, modérée et transitoire. - PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
Augmentation le plus souvent isolée, modérée et transitoire. - LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
Le plus souvent à type de manifestations cutanées (éruption, prurit, urticaire), plus rarement respiratoires (bronchospasme), en particulier chez les sujets présentant un syndrome de Fernand Widal (asthme, rhinite vasomotrice, polypes nasaux). - HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
Un cas rapporté :
– Gastroenterol Clin Biol 1993;17:614-615. - HEPATITE MIXTE (A CONFIRMER )
Un cas d’hépatite mixte aiguë, chez un sujet agé.
- TOXICITE FOETALE
Au cours du troisième trimestre de grossesse, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel).
- ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
- GASTRITE(ANTECEDENT)
- HERNIE HIATALE
- ETHYLISME CHRONIQUE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- INSUFFISANCE RENALE
- SYNDROME NEPHROTIQUE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
Risque de décompensation. - LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
- SUJET AGE
- ALLAITEMENT
- STERILET
Risque d’inefficacité. - ASSOCIATION AUX ANTICOAGULANTS
Risque hémorragique accru. - ASSOCIATION AU LITHIUM
Risque d’intoxication au lithium en raison de la diminution de son élimination rénale.
– Lancet 1983;1:418.
- ULCERE GASTRODUODENAL
En évolution. - HEMORRAGIE DIGESTIVE
- GASTRITE
- SIGMOIDITE
- COLITE AIGUE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
Il existe une allergie associée entre l’aspirine et les antiinflammatoires non stéroïdiens chez les sujets présentant un syndrome de Fernand Widal (asthme, rhinite vasomotrice, polypes nasaux) déclenché par l’aspirine. - HYPERSENSIBILITE
Au tenoxicam et aux substances d’activité proche (oxicams). - ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
- GROSSESSE
Absence d’études contrôlées chez la femme enceinte.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
Vingt milligrammes par jour en une seule prise.
Dose maximale: quarante milligrammes par jour.Le traitement sera de préférence de courte durée, et la posologie réduite à la dose minimale efficace dès
l’amélioration de la symptomatologie clinique.
Chez le sujet âgé ou porteur de polypathologie, on commencera par une dose de dix milligrammes par jour.
Dans les affections comportant un risque infectieux, l’utilisation sera prudente en raison de la
diminution des défenses naturelles de l’organisme contre l’infection.Surveillance du traitement:
Surveillance clinique des signes d’hypersensibilité et d’intolérance digestive: leur apparition nécessite l’arrêt immédiat du médicament.
Surveillance de
la tension artérielle et du poids: un régime désodé peut s’avérer nécessaire.
Surveillance de la fonction rénale chez les sujets en état d’hypoperfusion rénale ou d’hypovolémie.
Surveillance hépatique et hématologique en cas de traitement prolongé.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
70
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
voie fécaleAbsorption
Par voie orale, la biodisponibilité est voisine de 100%;
Pic plasmatique atteint en 1 à 2 heures, il est retardé en cas de prise de nourriture ou d’hydroxyde d’aluminium.Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques voisine de 99 %.
Concentration dans le liquide synovial voisine de 50ù de la concentraiton plasmatique.
– Eur J Rheumatol Inflam 1986;29:697-701.
Demi-Vie
70 heures.
grande variabilité individuelle.
Non modifiée en cas d’insuffisance rénale.
– Eur J Clin Pharmacol 1986;29:697-701.
Métabolisme
Principalement en 5’hydroxytenoxicam présent en très faible quantité dans le plasma.
Elimination
Voie rénale:
Les 2/3 de la dose administrée sont éliminés par les urines sous forme métabolisée, principalement en 5’hydroxytenoxicam.
Voie fécale:
1/3 de la dose administrée est éliminé par les fécès sous forme métabolisée.
Bibliographie
– Drug Saf 1993;8:99-127. (INTERACTIONS)* Revue des interactions avec les AINS.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ALGANEX (SUEDE)
- ARTRIUNIC (ESPAGNE)
- AVANCEL (CHILI)
- DOLMEN (ITALIE)
- DRUGXICAM (COLOMBIE)
- EFEXICAM (CHILI)
- LIMAN (ALLEMAGNE)
- LIMAN-KALI (AUTRICHE)
- MITROTIL (CHILI)
- MOBIFLEX (ANGLETERRE)
- RECAFLEX (CHILI)
- SINORAL (THAILANDE)
- TEXICAM (ARGENTINE)
- TILATIL (ARGENTINE)
- TILATIL (BRESIL)
- TILCITIN (GRECE)
- TILCOTIL (COREE DU SUD)
- TILCOTIL (COLOMBIE)
- TILCOTIL (AUTRICHE)
- TILCOTIL (AUSTRALIE)
- TILCOTIL (ITALIE)
- TILCOTIL (ALLEMAGNE)
- TILCOTIL (MALAISIE)
- TILCOTIL (PEROU)
- TILCOTIL (REPUBLIQUE DOMINICAINE)
- TILCOTIL (ESPAGNE)
- TILCOTIL (THAILANDE)
- TILCOTIL (TURQUIE)
- TILCOTIL (VENEZUELA)
- TILCOTIL (EQUATEUR)
- TILCOTIL (SUISSE)
- TILCOTIL (BELGIQUE)
- ZOLIMIN (COLOMBIE)