TRIAMCINOLONE ACETONIDE HEMISUCCINATE

TRIAMCINOLONE ACETONIDE HEMISUCCINATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/3/2000
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    FLUORO_9ALPHA DIHYDROXY_11BETA,21 ISOPROPYLIDENE_DIOXY_16ALPHA, 17ALPHA PREGNADIENE_1,4 DIONE_3,20(SODIUM_SUCCINATE)_21

    Ensemble des dénominations

    autre dnomination : TRIAMCINOLONE HEMISUCCINATE D’ACETONIDE

    bordereau : 42

    sel ou driv : TRIAMCINOLONE

    sel ou driv : TRIAMCINOLONE BENETONIDE

    sel ou driv : TRIAMCINOLONE HEXACETONIDE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
    2. ANTIINFLAMMATOIRE STEROIDIEN (principale certaine)
    3. IMMUNOSUPPRESSEUR (principale certaine)
    4. GLUCOCORTICOIDE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Antiinflammatoire mixte agissant dans l’inflammation primaire et secondaire au stade aig de l’inflammation: stabilise la membrane lysosomiale pendant la phase catabolique protolytiqueet augmente le tonus capillaire pendant la phase ractionnelle vasculaire exsudative.
      Agit au stade du granulome pendant la phase anabolique prolifrative de rparation; inhibition de la prolifraiton des fibroblastes, de la synthse des mucopolysaccharides, de la formation du collagne.
    2. secondaire
      La double liaison 1-2, hydroxyl 16, fluor 9 augmentent l’activit antiinflammatoire et diminuent l’activit minralocorticode.
      L’hydroxyle 16 augmente la stabilit mtabolique . Le fluor entraine une affinit dermotrope, l’estrification sous forme d’hmisuccinate d’actonide donne un driv hydrosoluble.

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
    2. ANTIALLERGIQUE (principal)
    3. ANTICHOC (principal)
    4. IMMUNOSUPPRESSEUR (accessoire)
    5. ANTICANCEREUX(ADJUVANT) (accessoire)

    1. CHOC (principale)
    2. REACTION ALLERGIQUE (principale)
    3. REACTION MEDICAMENTEUSE (principale)
    4. REACTION TRANSFUSIONNELLE (principale)
    5. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (principale)
    6. CHOC ANAPHYLACTIQUE (principale)
    7. ASTHME (principale)
    8. ETAT DE MAL ASTHMATIQUE (principale)
    9. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE (principale)
    10. INFECTION SEVERE (principale)
      Sous couverture antibiotique
    11. SEPTICEMIE (principale)
    12. MILIAIRE ASPHYXIQUE (principale)
    13. MENINGITE BACTERIENNE(ADJUVANT) (principale)
      Prvention des cloisonnements.
    14. ARTHROSE (principale)
    15. RHUMATISME ABARTICULAIRE (principale)
    16. SCIATIQUE (principale)

    1. OSTEONECROSE ASEPTIQUE (CERTAIN )
    2. GLAUCOME CHRONIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE LOCALE
      TRAITEMENT PROLONGE

      En instillation oculaire et pommade ophtalmique.
      Traitement prolong d’un an environ.
      Disparat habituellement l’arrt du traitement.

    3. RESISTANCE AUX INFECTIONS(DIMINUTION) (CERTAIN )
      Un cas de pneumopathie Pneumicystis carinii, chez un enfant asthmatique trait par de fortes doses, l’occasion d’hospitalisations rptes rcentes (sel de triamcinolone non prcis) :
      – J Pediatr 1995;127:1000-1002.

    1. SPORTIFS
      Substance soumise certaines restrictions :
      – Journal Officiel du 7 Mars 2000.
      L’administration des corticostrodes par voie orale, par voie rectale et par injection systmique est interdite.
      L’administration par inhalation et par voies anale, auriculaire, dermatologique, nasale et ophtalmologique n’est pas interdite.
      Les injections locales et intra-articulaires de corticostrodes ne sont pas interdites mais, lorsque le rglement d’une autorit responsable le prvoit, une notification peut s’avrer ncessaire.
    2. GLAUCOME
      En raison de l’augmentation de la pression intra-oculaire.
      Terrain : sujets gntiquement prdisposs.
      Surveillance ophtalmologique rgulire en cas de traitement prolong, surtout chez les sujets gs:
      – Lancet 1997;350:979-982.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    – 3 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie intramusculaire, sous-cutane ou intraveineuse :
    – Adulte : 20 40 mg par injection ou perfusion, jusqu’ 200 mg par jour.
    – Enfant : utilisation dconseille, si indication particulire : 1,5 2 mg par kilo et par jour.

    Par
    voie intrarachidienne ou intrasreuse : 10 20 mg par injection.

    Ne pas arrter brutalement le traitement.
    Surveiller le poids, la TA, l’hmogramme, les ionogrammes sanguins et uriniares, la glycmie, l’appareil digestif, la radio de
    thorax.
    Surveillance ophtalmologique rgulire en cas de traitement prolong.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie fcale

    Répartition
    LI 90% aux protines plasmatiques.
    A faible concentration, liaison avec la transcortine, forte concentration, liaison avec l’albumine et augmentation de la forme libre.

    Métabolisme
    Hpatique: rduction sur les doubles liaisons du cycle A; rduction des groupes carbonyles en 3 et 20 donnant des composs inactifs.

    Elimination
    Voie rnale:
    Des mtabolites sulfo et glucuroconjugus hydrosolubles.
    Voie biliaire:
    Voie fcale:
    Faiblement.

    Bibliographie

    – Presse Med Fr 1970;78:1205 ET 1419.

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Donnes en date de janvier 2000.

    • SOLUTEDAROL (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))

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