PRACTOLOL

PRACTOLOL
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 30/10/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
N-[4-[2-Hydroxy-3-[(1-methylethyl)-amino]propoxy]phenyl]acetamideEnsemble des dénominations
BAN : PRACTOLOL
CAS : 6673-35-4
DCI : PRACTOLOL
USAN : PRACTOLOL
bordereau : 1766
code expérimentation : AY-21011
code expérimentation : ICI-50172
rINN : PRACTOLOLClasses Chimiques
- BETABLOQUANT (principale certaine)
- ANTIARYTHMIQUE (principale certaine)
- ANTI-ANGOREUX (principale certaine)
- ANTIHYPERTENSEUR (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Activité sympathomimétique intrinsèque.
Bloque l’action des médiateurs adrénergiques sur les récepteurs bêta 1 (plus spécifiquement au niveau myocardique). Equilibre et régularise l’action du sympathique au niveau du myocarde.
Réduit l’augmentation de travail myocardique consécutif à une stimulation bêta-adrénergique. - secondaire
Possèderait une action moindre au niveau bronchique (peut être administré aux bronchitiques, asthmatiques).
- BETABLOQUANT (principal)
- ANGOR (principale)
- ARYTHMIE SUPRAVENTRICULAIRE (principale)
- ARYTHMIE VENTRICULAIRE (principale)
- MYOCARDIOPATHIE OBSTRUCTIVE (principale)
- BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- INSUFFISANCE CARDIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
- BRADYCARDIE (CERTAIN FREQUENT)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
- ASTHME(AGGRAVATION) (CERTAIN RARE)
- FIBROSE PERITONEALE (CERTAIN TRES RARE)
– Curr Ther Res Clin Exp 1982;31:362-378. - FIBROSE PLEURALE (CERTAIN TRES RARE)
– Curr Ther Res Clin Exp 1982;31:362-378. - PLEURESIE (CERTAIN TRES RARE)
– Curr Ther Res Clin Exp 1982;31:362-378. - PERICARDITE (CERTAIN TRES RARE)
– Curr Ther Res Clin Exp 1982;31:362-378. - DYSPNEE (CERTAIN TRES RARE)
- URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
– Curr Ther Res Clin Exp 1982;31:362-378. - ERUPTION PSORIASIFORME (CERTAIN RARE)
– Curr Ther Res Clin Exp 1982;31:362-378. - TOXIDERMIE (CERTAIN RARE)
– Curr Ther Res Clin Exp 1982;31:362-378. - CONJONCTIVITE (CERTAIN RARE)
– Curr Ther Res Clin Exp 1982;31:362-378. - SYNDROME DE SJOGREN (CERTAIN TRES RARE)
– Curr Ther Res Clin Exp 1982;31:362-378. - KERATOPATHIE (CERTAIN )
– Curr Ther Res Clin Exp 1982;31:362-378. - CECITE (CERTAIN )
– Curr Ther Res Clin Exp 1982;31:362-378. - CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
– Drugs 1980;19:292. - SYNDROME LUPIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Par hypersensibilité :
– Drugs 1980;19:292.
Pas d’atteinte rénale :
– Curr Ther Res Clin Exp 1982;31:362-378. - ATTEINTE COCHLEAIRE (CERTAIN RARE)
Surdité par l’intermédiaire d’une otite séreuse de l’oreille moyenne de réversibilié variable :
– Curr Ther Res Clin Exp 1982;31:362-378. - SURDITE (CERTAIN RARE)
Surdité par l’intermédiaire d’une otite séreuse de l’oreille moyenne de réversibilié variable :
– Curr Ther Res Clin Exp 1982;31:362-378. - MYASTHENIE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- FIBROSE RETROPERITONEALE (CERTAIN TRES RARE)
– Curr Ther Res Clin Exp 1982;31:362-378. - SYNDROME NEPHROTIQUE (A CONFIRMER )
- SYNDROME EPAULE-MAIN (A CONFIRMER )
- MYASTHENIE (A CONFIRMER )
- CIRRHOSE BILIAIRE PRIMITIVE (A CONFIRMER )
– Br Med J 1978;1:1591. - DIABETE NON INSULINODEPENDANT (CERTAIN )
Une étude prospective menée sur 12550 patients traités par divers bêtabloquants pour une HTA a mis en évidence une augmentation de 28% du risque d’apparition d’un diabète de type 2. Ce risque ne serait pas augmenté par les diurétiques thiazidiques, les IEC ou les inhibiteurs calciques :
– N Engl J Med 2000;342:905-912.
- SPORTIFS
Substance soumise à certaines restrictions :
– Journal Officiel du 7 Mars 2000.
Lorsque le règlement d’une fédération internationale de sport le prévoit, des tests sont effectués pour les bêta-bloquants. - GROSSESSE
- ALLAITEMENT
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE
Lente
– 2 – ORALE
Posologie et mode d’administration
N’est plus commercialisé en France.
Dose usuelle en injection intraveineuse lente : cinq milligrammes, à renouveler si nécessaire (Martindale, 30 Edition).
Dose usuelle par voie orale : deux cents à quatre cents milligrammes par jour.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
10
à 13
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
voie biliaireAbsorption
Résorption par le tractus gastro-intestinal.
Taux plasmatique maximale une heure trente à trois heures après administration.
Répartition
Rapport bile/plasma : 4.
Demi-Vie
La demi-vie se situe entre 10 et 13 heures.
Elimination
(VOIE RENALE)
Plus de 80 % de la dose administrée sont éliminés sous forme inchangée en 24 heures.
(VOIE BILIAIRE)
23 à 40 % de la dose administrée sont excrétés par la bile en 48 heures (après une administration per os de 400 milligrammes) :
– Clin
Pharmacokinet 1979;4:368.
Bibliographie
– Clin Pharmacol Ther 1973;14,1,26.
– Clin Pharmacokinet 1990;18,4:270-294. (PHARMACOCINETIQUE)*Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- DALZIC (AUTRES PAYS)
- ERALDIN (AUTRES PAYS)
- ERALDINE (AUTRES PAYS)
- ERALDINE (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))
- PRALON (AUTRES PAYS)