ALLOPURINOL

ALLOPURINOL

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 28/2/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    1H-pyrazolo[3,4-d]pyrimidin-4-ol

    Ensemble des dénominations

    BAN : ALLOPURINOL

    CAS : 315-30-0

    DCF : ALLOPURINOL

    DCIR : ALLOPURINOL

    USAN : ALLOPURINOL

    autre dnomination : HPP

    bordereau : 54

    code exprimentation : BW-56158

    code exprimentation : NSC-1390

    dci : allopurinol

    rINN : ALLOPURINOL

    sel ou driv : TISOPURINE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. HYPOURICEMIANT (principale certaine)
    2. INHIBITEUR DE L’URICOSYNTHESE (principale certaine)
    3. INHIBITEUR DE LA XANTHINE-OXYDASE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Inhibition de la xanthine-oxydase, empche la transformation de l’hypoxanthine en xanthine et de la xanthine en acide urique.
      L’allopurinol et l’alloxanthine sont des analogues structuraux de l’hypoxanthine.
      Augmente l’limination urinaire de la xanthine et de l’hypoxanthine.
    2. secondaire
      Protge la mercapto-6-purine et l’azathioprine de leur inactivation par oxydation, et potentialise leur action.

    1. ANTIGOUTTEUX (principal)
    2. HYPOURICEMIANT (principal)

    1. GOUTTE(TRAITEMENT DE FOND) (principale)
      Traitement de fond de la goutte primitive, surtout en cas d’hyperuraturie, d’insuffisance rnale ou d’antcdents lithiasiques.
    2. GOUTTE TOPHACEE (principale)
      Permet en quelques mois une rduction de volume des tophi.
    3. HYPERURICEMIE SECONDAIRE (principale)
      Traitement des hyperuricmies lies un hmopathie, une insuffisance rnale chronique ou un traitement par les diurtiques, cytolytiques ou radiothrapie.
    4. LITHIASE URIQUE(PREVENTION) (principale)
      Prvention des rcidives.
    5. SYNDROME DE LESH-NYHAN (principale)
      Permet une rduction de l’hyperuricmie et de l’hyperuraturie.
      Pas d’effet sur les manifestations neurologiques.
    6. HYPERURICEMIE ASYMPTOMATIQUE (secondaire)
      Son traitement est discut..
      Ne doit etre traite que si l’hyperuricmie est suprieure a 90 mg/l (soit 530 microimole par litre) ,
      Rev. Prat. 1983, 33 : 2299-2304.
    7. LITHIASE OXALOCALCIQUE (secondaire)
      Prvention de la rcidive des calculs oxalocalciques:
      – Kidney Int 1978;13:418-426.
      – Am J Med 1978;65:593-599.
    8. MALADIE DE DUCHENNE ( confirmer)
      -Lancet 1980 ;1: 1358-1359
      -Arch Neurol1983; 40: 294
    9. LEISHMANIOSE CUTANEE ( confirmer)
      Semble plus efficace que l’antimoine :
      – N Engl J Med 1992;326:741-744.
      Serait inefficace en monothrapie (essai randomis ngatif) :
      – Ann Intern Med 1997;126:232-236.
    10. INFARCTUS DU MYOCARDE (secondaire)
      – J Thoracic Cardiovasc Surg 1991;101:713-718.
    11. TRYPANOSOMIASE AMERICAINE ( confirmer)
      Serait aussi efficace que les drivs de la nitrofurantone :
      – Drugs 1994;48:339-344.
      Eradication du parasite dans 53% des cas:
      – Am J Trop Med Hyg 1998;59:133-138.
    12. EPILEPSIE ( confirmer)
      Etude randomise contre placebo de son utilisation comme adjuvant chez 84 sujets rfractaires aux traitement habituels. Efficacit modre mais certaine :
      – Epilepsia 1994;35:107-112.

    1. ASTHENIE (CERTAIN RARE)
    2. FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
      Raction d’hypersensibilit associe d’autres manifestations allergiques. Ncessite l’arrt du traitement.
    3. ADENOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
      Raction d’hypersensibilit associe d’autres manifestations allergiques. Ncessite l’arrt du traitement.
    4. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Raction d’hypersensibilit associe d’autres manifestations allergiques. Ncessite l’arrt du traitement.
    5. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      NEPHROPATHIE PREEXISTANTE
    6. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Raction d’hypersensibilit :
      – Am J Nephrol 1981;1:105.
    7. LITHIASE URINAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      Calculs d’oxypurinol :
      – Presse Med 1983;12:2389-2392.
      Parfois associs de la xanthine

    8. LITHIASE XANTHINIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
      SYNDROME DE LESH-NYHAN
      SYNDROME MYELOPROLIFERATIF

      – N Engl J Med 1970;283:354-357.
      – Ann Esp Pediatr 1983;19:401-404.

    9. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE
      ASSOCIATION AUX AMINOPENICILLINES

      A type d’rythme maculopapuleux et prurigineux ou d’eczma sigeant sur les avant-bras et les jambes, ncessitant le plus souvent l’arrt du traitement.

    10. URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Les ractions cutanes prurigineuses pourraient tre traites par dsensibilisation, en utilisant de trs faibles doses initiales (50 mcg/j), augmentes trs progressivement par paliers de 100 mcg tous les 3-7 jours jusqu’ 100 mg/j (dure de 1-3 mois) :
      – Am J Med 1992;93:299-306.
    11. ECZEMA (CERTAIN RARE)
      J Acad Dermatol 1979 .1:365
    12. ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN )
      Deux cas chez des insuffisants rnaux :
      – BMJ 1996;312:173-174.
    13. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas mortel lors de l’association allopuriol captopril chez un sujet g :
      – Lancet 1984;1:463.
      Autre rfrence :
      – N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
    14. SYNDROME DE LYELL (CERTAIN TRES RARE)
      Six cas rapports :
      – Br Med J 1985;290:1969-1970.
      Autre rfrence :
      – N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
    15. ANOREXIE (CERTAIN TRES RARE)
    16. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
    17. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    18. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
    19. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    20. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    21. TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Rarement isole, le plus souvent prcde d’une fivre et d’une ruption cutane et associe d’autres manifestations d’hypersensibilit. A l’histologie, on retrouve un infiltrat inflammatoire avec, dans la moiti des cas, la prsence de granulomes. Ces manifestations imposent l’arrt du traitement.
      – Gastroenterol Clin Biol 1982;6:138-142.
      – Sem Hop Paris 1989;65:1655-1657.
    22. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    23. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Le plus souvent modre.
    24. BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      La plus souvent modre et transitoire.
    25. ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
      Souvent prcd par de la fivre ou une ruption cutane, il ncessite l’arrt du traitement.
    26. HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas fatal :
      – Am J Med 1989;86:357-358.
    27. HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
      Raction d’hypersensibilit avec hyperosinophilie et hpatomgalie dans 50 % des cas.
    28. HEPATITE FULMINANTE (CERTAIN TRES RARE)
      – JAMA 1977;237:473-474.
      – Ann Intern Med 1981;85:588-590.
      – Sem Hop Paris 1990;66:2095-2097.
    29. HEPATITE GRANULOMATEUSE (CERTAIN TRES RARE)
      – Br Med J 1978;1:1320-1321.
    30. NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      – Br Med J 1980;280:1163.
    31. LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    32. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    33. EOSINOPHILIE (CERTAIN RARE)
      Parfois importante, associe d’autres manifestations d’hypersensibilit.
    34. AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
      – Lancet 1977;2:1282-1283.
    35. CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
    36. VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
    37. SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
    38. AGUEUSIE (CERTAIN TRES RARE)
    39. GYNECOMASTIE (CERTAIN TRES RARE)
    40. CRISE DE GOUTTE (CERTAIN RARE)
      Peut tre vite en associant sytmatiquement de la colchicine au cours des deux ou trois premiers mois de traitement.
    41. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE

      Elles sont de type variable, le plus souvent bnignes, et se manifestent par des ruptions cutanes, une atteinte hpatique, rnale, anomalies hmatologiques.
      Parfois mortelles dans le cadre d’une vascularite, elles ncessitent l’arrt immdiat et dfinitif du traitement :
      – DICP 1979;13:218-223.

    42. VASCULARITE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      INSUFFISANCE RENALE
      ASSOCIATION AUX THIAZIDIQUES

      Raction d’hypersensibilit parfois gravessime. Elle serait lie l’accumulation d’oxypurinol :
      – Am J Med 1984;76:47-56.

    43. CATARACTE (A CONFIRMER )
      Deux cas rapports :
      – Am J Ophtalmol 1982;94,2:137.
      – Am J Ophtalmol 1984;97:205-209.
    44. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas rapport :
      – Oral Med Pathol 1975;40:51.
    45. ALOPECIE (A CONFIRMER )
      Un cas rapport :
      – Arch Dermatol 1968;98:104.
    46. SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas rapport :
      – Semin Arthritis Rheu 1975;5:83.
    47. CATATONIE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un sujet g au cours d’une raction d’hypersensibilit :
      – Br J Med 1991;302: 970.
    48. LICHEN PLAN (A CONFIRMER )
      Tois cas rapports :
      – Pharmacotherapy 1994;14:561-571.

    1. NON

    1. ASSOCIATION AUX AMINOPENICILLINES
      RISQUE ACCRU DE REACTIONS D’HYPERSENSIBILITE
    2. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      ADAPTER LA POSOLOGIE A LA CLAIRANCE DE LA CREATININE, RISQUE ACCRU DE REACTIONS D’HYPERSENSIBILITE
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE

    1. GROSSESSE
    2. ALLAITEMENT

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale:
    – chez l’adulte:
    Cent trois cents milligrammes par jour en une ou plusieurs prises.
    Dose maximale: Six cents milligrammes par jour.
    – chez l’enfant:
    Dix vingt milligrammes par kilo et par jour.
    La posologie optimale,
    permettant le maintien d’une uricmie infrieure 60 mg par litre (0,35 mmole/l), sera atteinte progressivement en commenant par une posologie de cinquante cent milligrammes par jour , puis en augmentant de cent milligrammes par semaine.
    On
    associera de la colchicine, un milligramme par jour pendant les 2 ou 3 premiers mois de traitement afin d’viter le dclenchement d’une crise de goutte , et on maintiendra une diurse suffisante de 2 litres par 24h.
    Ne pas administrer en cas de crise
    de goutte, qui devra d’abord tre traite.
    – chez l’insuffisant rnal:
    Adapter la posologie la clairance de la cratinine:
    ->20ml.mn: posologie habituelle.
    – Entre 10 et 20 ml/mn: cent deux cents milligrammes par jour.
    – < 10 ml/mn: Cent milligrammes par jour.
    – hmodialyse priodique: trois quatre cents milligrammes aprs chaque sance.

    Surveillance rgulire de l’uricmie et de l’uraturie des 24 heures.
    Surveillance hmatologique et hpatique.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    Absorption
    Rsorption rapide par le tube digestif, la concentration maximale plasmatique est atteinte en 2 6 heures.

    Répartition
    Distribution rgulire, sauf dans le cerveau.
    Non li aux protines plasmatiques.

    Demi-Vie
    1h 1h15 pour l’allopurinol,
    18 30 h pour l’oxypurinol.

    Métabolisme
    Transform rapidement en oxypurinol (alloxanthine), mtabolite actif.
    L’oxypurinol peut s’accumuler en cas d’insuffisance rnale.

    Elimination
    Voie rnale:
    Allopurinol: limination urinaire rapide.
    Oxypurinol: limination lente.

    Bibliographie

    – Clin Pharmacol Ther 1967;8:124-138.
    – Br Med J 1978;1:1466.
    – JAMA 1984;252:1411. (EFFETS SECONDAIRES)
    – Aust J Dermatol 1984;25:59.
    – Clin Pharmacokinet 1986;11,5:343-353. (PHARMACOCINETIQUE)
    – Br Med J 1987;294:1504-1505.
    – Ann Pharmacother
    1993;27:337-343. (REVUE GENERALE : manifestations d’hypersensibilit)
    – Drugs 1994;48:339-344. (INDICATIONS)

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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