CLONAZEPAM
CLONAZEPAM
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/3/2001
Etat : valide
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
5-(2-chlorophnyl)-1,3-dihydro-7-nitro-1,4-benzodiazpin-2-oneEnsemble des dénominations
BAN : CLONAZEPAM
CAS : 1622-61-3
DCF : CLONAZEPAM
DCIR : CLONAZEPAM
USAN : CLONAZEPAM
bordereau : 1506
code exprimentation : Ro-5-4023
rINN : CLONAZEPAMClasses Chimiques
- PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
- TRANQUILLISANT (principale certaine)
- MYORELAXANT (principale certaine)
- ANTICONVULSIVANT (principale certaine)
- SEDATIF (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Agoniste du rcepteur aux Benzodiazpines (BZD). Ce rcepteur fait partie d’une structure tripartite compose d’un canal chlore, du rcepteur aux BZD et d’un rcepteur GABA. L’occupation du rcepteur aux BZD par un agoniste (BZD) favorise l’action du rcepteur GABA , ce qui augmente la frquence d’ouverture du canal chlore et la pntration des ions chlore travers le ionophore.L’augmentation de la polarisation membranaire diminue la probabilit de dcharge du neurone.
Les rcepteurs centraux (rgion limbique, amygdale, hippocampe) seraient responsables des activits sdatives, anxiolytiques et anticonvulsivantes.
Dans les effets myorelaxants, seraient impliqus les rcepteurs de la moelle pinire.
Agoniste partiel des rcepteurs aux benzodiazpines, ne se lie qu’aux rcepteurs centraux.
- ANTIEPILEPTIQUE (principal)
- MYORELAXANT (accessoire)
- EPILEPSIE (principale)
Epilepsies akintique, partielle, temporale, grand mal, petit mal - EPILEPSIE(PETIT MAL) (principale)
Toutes les formes de petit mal (absence,spasme infantile,absence atypique,myoclonies,petit mal atonique) sont des indications approuves par la FDA.
Mdicament le plus efficace contre le petit mal akintique
Mdicament de seconde intention, aprs l’ethosuximide ou le valproate sodique. Bien que leur efficacit soit comparable, la tolrance l’effet antipileptique et le dveloppement d’effets secondaires sont moins frquents avec ces deux derniers mdicaments. - EPILEPSIE AKINETIQUE (principale)
Substance la plus efficace dans ce type d’pilepsie. - EPILEPSIE PARTIELLE (principale)
- CONTRACTURE MUSCULAIRE (secondaire)
- DYSKINESIE TARDIVE (secondaire)
– Drug Ther Bull 1978;16(14). - NEVRALGIE FACIALE (secondaire)
- MYOCLONIE POST-ANOXIQUE (secondaire)
- INSOMNIE (secondaire)
Due l’anxit. - EPILEPSIE(GRAND MAL) (principale)
- EPILEPSIE TEMPORALE (principale)
- ENCEPHALOPATHIE DES DIALYSES ( confirmer)
Traitement des symptomes (myoclonies, troubles de la parole) .
– Ann Neurol 1979; 6: 555-556. - BLEPHAROSPASME ( confirmer)
– Ann Neurol 1979; 5: 401. - IMPATIENCES ( confirmer)
Chez des patients dialyss.
– Br Med J 1981; 283: 886.
– Br MedJ 1982;284: 666. - SYNDROME DE GILLES DE LA TOURETTE ( confirmer)
En association un neuroleptique ou la clonidine.
– Concours Med 1985;107: 2543-2550. - AKATHISIE ( confirmer)
Induite par les neuroleptiques chez les adolescents et les jeunes adultes.
– J Clin Psychopharmacol 1989;9: 403-406.
- SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
18% des cas. Relation effet-dose partielle. - ATAXIE (CERTAIN FREQUENT)
Relation effet-dose partielle. - TROUBLE DU COMPORTEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- AGRESSIVITE (CERTAIN )
- IRRITABILITE (CERTAIN )
- HYPOTONIE MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
5% des cas. - SIALORRHEE (CERTAIN RARE)
10% des cas. - FAIBLESSE MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
5% des cas. - HYPERSECRETION BRONCHIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Peut entraner des difficults respiratoires chez le trs jeune enfant. - ANOREXIE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERPHAGIE (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- DYSPEPSIE (CERTAIN TRES RARE)
- DYSPHAGIE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas dcrit:
-Prescrire 1999;19:123-124. - IMPUISSANCE (CERTAIN TRES RARE)
- LIBIDO(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
- DYSURIE (CERTAIN TRES RARE)
- ENURESIE (CERTAIN TRES RARE)
- RASH (CERTAIN TRES RARE)
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- POIDS(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
- THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN TRES RARE)
- ETAT DE MAL EPILEPTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT - DEPRESSION RESPIRATOIRE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAVEINEUSE - DESHYDRATATION (A CONFIRMER )
- FIEVRE (A CONFIRMER )
- LYMPHADENOPATHIE (A CONFIRMER )
- HIRSUTISME (A CONFIRMER )
- ALOPECIE (A CONFIRMER )
- COLORATION DE LA PEAU (A CONFIRMER )
- INCONTINENCE URINAIRE (A CONFIRMER )
Chez deux sujets gs pour des doses de 1 mg/j :
– Ann Neurol 1979;6:86. - SYNDROME DE SEVRAGE (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME MYASTHENIQUE (A CONFIRMER )
- AKATHISIE (A CONFIRMER )
Un cas chez un sujet prsentant les mmes symptomes sous clorazpate :
– Behavioural Neurol 1993;6:221-223.
- FOETOTOXICITE CHEZ L’ANIMAL
Augmentation de la mortalit et de la morbidit nonatale chez le rat et le lapin avec de fortes doses. - TERATOGENE CHEZ L’HOMME
Augmenterait le risque de malformations graves lors de l’association avec d’autres antipileptiques (tude nerlandaise sur 1411 naissances sur 20 ans) :
– Ann Neurol 1999;46:739-746. - TOXICITE PERINATALE
Hypotonie :
– Therapie 2000;55:587-595.
- RISQUE MODERE
Dpendance de type alcool, barbiturique.
– Nouv Presse Med 1980;9:1942.
- INSUFFISANCE RENALE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE
- ANESTHESIE GENERALE
- ENCOMBREMENT RESPIRATOIRE
- CONDUCTEUR DE VEHICULE
- UTILISATEUR DE MACHINE
- ENFANT
Possibilit de diminution des performances scolaires. - ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT
Arrt progressif pour viter l’apparition d’un syndrome de sevrage comprenant insomnie, anxit, cphales, myalgies, tension musculaire, irritabilit, convulsions.
- MYASTHENIE
- ASSOCIATION A L’ALCOOL
- HYPERSENSIBILITE AUX BENZODIAZEPINES
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
- GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
Risque tratogne non valu. - GROSSESSE(DERNIER TRIMESTRE)
Risque d’intoxication ou de syndrome de sevrage du nouveau-n. - ALLAITEMENT
A proscrire en priode d’allaitement .
Voies d’administration
– 1 – ORALE
– 2 – INTRAVEINEUSE
Posologie et mode d’administration
Voie : INTRAVEINEUSE
Classe d’age : adulte
Posologie : 1 2 mg – en cas d’urgence – ne pas interrompre brutalement le traitement.
– 2 -Dose usuelle par jour
Voie : ORALE
Classe d’age : adulte
Posologie : 2 4 mg -par jour – en 2 4 prises – commencer par 1,5 mg – par jour.
– 3 -Dose usuelle par jour
Voie : ORALE
Classe d’age : enfant de plus de 30 mois
Posologie : 250 500 microgrammes -par jour- commencer par 10 30 microgrammes – par kg – par jour.
Doses usuelles par jour voie orale:
-Adulte:
Deux quatre milligrammes par jour en 2 4 prises, en commenant par un milligramme et demi par jour.
-Enfants jusqu’ 10 ans ou 30 kilos de poids:
Dix trente microgrammes par kilo et par jour au dbut ;
l’augmentation des doses se fait ensuite progressivement de deux cent cinquante microgrammes cinq cents microgrammes par jour. Ne pas dpasser la dose de deux cents microgrammes par kilo et par jour.
Dose usuelle en traitement intraveineux chez
l’adulte:
Un deux milligrammes en cas d’urgence ; ne pas interrompre brutalement le traitement.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
30
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rnale
– 3 –
REPARTITION
laitAbsorption
Bien rsorb par le tractus gastro-intestinal (82 98% de la dose) ; taux plasmatique maximal compris entre 6 et 13 nanogrammes par millilitre, 1 3 heures aprs administration per os de 2 mg ; pas de corrlation tablie entre le taux plasmatique et,
d’une part, les effets thrapeutiques, d’autre part, les effets indsirables. Rsorbtion rapide lors d’injection rectale chez l’enfant .
– Arch Dis Child 1986 ; 61:186-188.
Répartition
Li aux protines plasmatiques (47%).Taux plasmatique actif (antipileptique) compris entre cinq et soixante dix nanogrammes par millilitre. Passe rapidement les membranes biologiques.
Passe rapidement du sang au cerveau chez l’animal ; il en est de mme
probablement chez l’homme. Passe dans le lait.
L’administration de phnytoine ou de phnobarbital rduit la concentration srique du clonazepam.
Demi-Vie
(30.00)
De 20 40 heures. Non modifie par l’administration chronique.
Métabolisme
Mtabolisme hpatique (95% de la dose).Rduction du groupe nitrile en driv amin en 7, driv quantitativement le plus important chez l’homme, sa concentration plasmatique l’quilibre tant gale ou suprieure celle du clonazepam et possdant
probablement une faible activit antipileptique. L’actamide et les drivs hydroxyls sont des mtabolites mineurs. Conjugaison de 70% des mtabolites forms.Elimination
Rein.
Sous forme mtabolise ; moins de 1% limin sous forme inchange.
Lait.
Bibliographie
– N Engl J Med 1978;299:812-815.
– Drug Intell Clin Pharm 1976;10:216.
– Drugs 1976;12:321.
– Drugs 1980 ;19:195.
– Drug Saf 1996;15:378-393.
– Neurology 2000;55,suppl 3:S5-S10. (Revue gnrale des antipileptiques)
Spécialités
Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Donnes en date de janvier 2000.
- CLONEX (ISRAEL)
- KLONOPIN (USA)
- LANDSEN (JAPON)
- RIVOTRIL (BELGIQUE)
- RIVOTRIL (ALLEMAGNE)
- RIVOTRIL (ESPAGNE)