URSODEOXYCHOLIQUE ACIDE

URSODEOXYCHOLIQUE ACIDE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/12/2000
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    acide 3 alpha,7 bta-dihydroxy-5 bta-cholan-24-oque

    Ensemble des dénominations

    BAN : URSODEOXYCHOLIC ACID

    CAS : 128-13-2

    DCF : ACIDE URSODEOXYCHOLIQUE

    DCIR : ACIDE URSODEOXYCHOLIQUE

    USAN : URSODIOL

    autre dnomination : ACIDE URSODEOXYCHOLIQUE

    autre dnomination : ACIDE URSODESOXYCHOLIQUE

    autre dnomination : UDCA

    autre dnomination : URSODESOXYCHOLIQUE ACIDE

    bordereau : 2472

    code exprimentation : RU-22990

    dci : acide ursodoxycholique

    rINN : URSODEOXYCHOLIC ACID

    sel ou driv : CHENODESOXYCHOLIQUE ACIDE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. DISSOLVANT DES CALCULS VESICULAIRES CHOLESTEROLIQUES (principale certaine)
    2. MODIFICATION DE LA COMPOSITION DU POOL DES ACIDES BILIAIRES (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Rduction de la concentration biliaire de cholestrol, probablement par inhibition de la synthse hpatique. Modification de la composition de la bile en acides biliaires (le pool total des acides biliaires semble peu modifi)
      Diminution de la proportion des acides chnodsoxycholique, cholique et dsoxycholique (hpatotoxiques) remplacs par l’ursodiol (non hpatotoxique).
      N’abaisse pas les triglycrides et le cholestrol sriques.
      Possde une activit cytoprotectrice au niveau des hpatocytes qui pourrait tre due une activit anti-apoptotique lie un effet protecteur au niveau de la membrane mitochondriale :
      – J Clin Invest 1998;101:2790-2799.
    2. secondaire
      Possde une activit antiinflammatoire qui pourrait tre lie une inhibition de l’induction de la NO synthase :
      – Am J Physiol 1997;273:G131-G138.

    1. DISSOLUTION DES CALCULS VESICULAIRES CHOLESTEROLIQUES (principal)

    1. LITHIASE BILIAIRE (principale)
      Non complique, pauci ou asymptomatique, calculs radiotransparents d’un diamtre infrieur 20 mm, avec vsicule fonctionnelle objective par la cholcystographie (ce dernier point est controvers).
      La prsence d’un liser calcique est une contre-indication
    2. LITHIASE BILIAIRE(PREVENTION) ( confirmer)
      Prvention des lithiases biliaires au cours des cures d’amaigrissement (mille deux cents milligrammes par jour) :
      – N Engl J Med 1988;319:1567-1572.
    3. LITHIASE BILIAIRE(PREVENTION DES RECIDIVES) (principale)
      Rduirait la frquence des rcidives aprs lithotritie extracorporelle :
      – N Engl J Med 1990;323:1239-1245.
    4. CIRRHOSE BILIAIRE PRIMITIVE (principale)
      Essai randomis positif :
      – Hepatology 1995;22:759-766.
      Une tude randomise sur 145 patients montre que le mdicament ralentit la progression de la maladie :
      – N Engl J Med 1994;330:1342-1347.
      Autres rfrences :
      – Lancet 1987;1:834-835.
      – N Engl J Med 1991;324:1548-1554.
      – Hepatology 1993;18:Suppl4:175A.
      – Hepatology 1994;19:1149-1156.
      – Gastroenterology 1994;108:1284-1294.
      – Gastroenterology 1996;110:1515-1518.
      – Scand J Gastroenterol 1997;32:179-186 (essai randomis).
      Mta-analyse de 3 essais thrapeutiques :
      – Gastroenterology 1997;113:884-890.
      Rduit le risque de varices oesophagiennes:
      – Mayo Clin Proc 1997;72:1137-1140.
      Une posologie de 20 mg/kg/jr serait plus efficace qu’une posologie de 10 mg/kg/jr; essai randomis:
      – Aliment Pharmacol Therap 1998;12:965-971.
      Etude cot /efficacit;
      – Hepatology 1999;29:21-26.
      Etude long terme chez 16 malades:
      – Hepatology 1999;29:644-647.
      Survie 10 ans chez 225 malades :
      – Hepatology 1999;29:1668-1671.
      Une mta-analyse de 17 travaux confirme un effet favorable sur les signes biologiques mais ne montre aucun bnfice clinique :
      – Lancet 1999; 354 :1053-1060.
      Etude destine dterminer la dose optimale d’acide ursodoxycholique (une posologie de 13,5 mg/kg/j est recommande) :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1999;11:1069-1076.
      Essai randomis long terme contre placebo :
      – Hepatology 2000;31:561-566.
      Autres rfrences :
      – Hepatology 2000;31:1027-1028.
      – J Hepatol 2000;32:685-688.
    5. CHOLANGITE SCLEROSANTE PRIMITIVE ( confirmer)
      Un cas trait :
      – Gastroenterology 1990;99:533-535.
      Un petit essai contrl positif :
      – Hepatology 1992;16:707-714.
      Essai pilote :
      – J Hepatol 1994;20:57-64.
      – Ann Med 1994;26:345-349.
      Pas d’effet dtect lors d’un essai randomis versus colchicine versus traitement symptomatique :
      – Hepatogastroenterology 1996;43:1472-1479.
      Essai randomis ngatif :
      – N Engl J Med 1997;336:691-695.
      Essai randomis chez 48 malades comparant une administration quotidienne unique versus des administrations multiples: pas d’avantages des doses multiples:
      – J Hepatol 1998;29:417-423.
    6. CHOLANGITE AUTO-IMMUNE ( confirmer)
      Un cas trait avec succs par l’association de l’acide ursodoxycholique au traitement immunosuppresseur :
      – J Gastroenterol Hepatol 2000;15:95-98.
    7. CHOLANGITE DU SIDA ( confirmer)
      – Am J Med 1997;103:170-171.
    8. MUCOVISCIDOSE ( confirmer)
      Traitement des complications hpato-biliaires de la mucoviscidose. Efficacit biologique mais non clinique :
      – Pathol Biol 1991;39:625-628.
      Autre publications sur la substance dans cette indication :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1992;4:857-863.
      – Hepatology 1992;16:924-930.
      Rduction de la malbsorption de la vitamine E probablement en raison d’une meilleure absorption des lipides, un cas dcrit :
      – Lancet 1995;346:1230-1231.
      Amliorerait la biologie en cas d’atteinte hpatique . Essai randomis positif: – Hepatology 1996;23:1484-1490.
      Serait efficace en cas de cholestase, forte dose (20 mg/kg/j) – essai radomis positif :
      – Scand J Gastroenterol 1997;32:369-373.
      En cas d’atteinte hpatique :
      – J R Soc Med 1997;90,Suppl31:6-12.
      Amlioration d’une cholestase chronique chez l’enfant :
      – Ann Pharmacother 1997;31:1003-1005.
    9. REACTION DU GREFFON CONTRE L’HOTE ( confirmer)
      En cas d’atteinte hpatique :
      – Ann Intern Med 1992;116:624-629.
      – Hepatology 1992;16:1305-1307.
    10. GREFFE DE MOELLE OSSEUSE(ADJUVANT) ( confirmer)
      Dans les greffes allogniques de molle osseuse, prvention des complications hpatiques, en particulier de la maladie veino-occlusive; essai randomis positif:
      – Ann Intern Med 1998;128:975.
    11. CHOLESTASE DE LA NUTRITION PARENTERALE ( confirmer)
      En cas de cholestase secondaire la nutrition parentrale totale :
      – Gastroenterology 1991;101:250-253.
      – J Hepatol 1994;20:240-244.
      Serait efficace chez l’enfant (tude pilote) :
      – Gastroenterology 1996;111:716-719..
    12. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS C (controvers)
      Indication controverse, essai randomis ngatif :
      – J Hepatol 1993;19:459-464.
      Essai randomis :
      – Hepatology 1994;20:558-564.
      En association l’interfron alfa (controvers) :
      – J Gastroenterol Hepatol 1996;11:1155-1160.
      – J Gastroenterol 1997;32:56-62.
      – Gastroenterol Clin Biol 1997;21,Suppl1bis.
      Serait inefficace en monothrapie ou associ l’interfron; essai randomis ngatif :
      – Dig Dis Sci 1997;42:1438-1444.
      Essai randomis: absence de bnfice en cas d’association de l’acide ursodoxycholique l’interfron alfa :
      – J Clin Gastroenterol 1998;26:130-134.
      Efficacit conteste que le produit soit utilis seul ou en association l’interfron alfa :
      -Semin Liver Dis 1999;19:95-102.
      Essai randomis contre placebo chez des sujets traits par interfron. L’association d’acide ursodoxycholique amliore la rponse biochimique et histologique au traitement :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 2000;12:511-515.
      Pas d’effet dcel dans un essai randomis vs placebo chez des malades traits auparavant par interfron alfa :
      – Dig Liver Dis 2000;32:29-33.
      Diminution des transaminases mais pas d’effet virologique dcel. Essai randomis chez des malades traits par interfron et rsistants un traitement antrieur :
      – Scand J Gastroenterol 2000;35:642-649.
    13. HEPATITE AIGUE A VIRUS B ( confirmer)
      En cas de cholestase prolonge :
      – J Clin Gastroenterol 1997;24:125-126.
      Essai randomis: l’acide ursodeoxycholique augmenterait l’limination du virus B et rduirait le risque d’hpatite chronique:
      – J Clin Gastroenterol 1999;28:249-253.
    14. HEPATITE AUTO-IMMUNE ( confirmer)
      Etude pilote chez 8 malades dans l’hpatite auto-immune de type 1:
      – J Gastroenterol Hepatol 1998;13:457-459 et 490-495.
      Etude de 37 malades resistant au traitement habituel. Amlioration biologique mineure :
      – Hepatology 1999;30:1381-1386.
    15. OBSTRUCTION DES PROTHESES BILIAIRES ( confirmer)
      L’acide ursodsoxycholique associ la norfloxacine rduirait l’obstruction des prothses biliaires. Essai randomis positif :
      – Lancet 1994;344:581-582.
      Controvers.
      Essai randomis ngatif en association avec une antibiothrapie :
      – Gut 1994;12:1757-1759.
    16. MALADIE VEINO-OCCLUSIVE HEPATIQUE ( confirmer)
      En prvention, aprs une greffe de moelle osseuse :
      – Bone Marrow Transplant 1992;10:367.
      – Ann Pharmacother 1997;31:1249-1252.
    17. CHOLESTASE ( confirmer)
      Dans les formes gravidiques :
      – Gut 1995;37:580-584.
      Cholestase intra-hpatique familiale progressive (tude pilote) :
      – Hepatology 1997;25:519-523.
      Cholestase gravidique: serait efficace; rduction du prurit et amlioration des tests hpatiques , et bien tolr; essai randomis versus placebo, positif:
      – J Hepatol 1997;27:1022-1028.
      Cholestase intrahpatique chez l’enfant; tude chez 13 enfants:
      – J Pediatr Gastroenterol Nutr 1998;26:49-55.
      Cholestase gravidique: correction du profil plasmatique des acides biliaires chez la femme enceinte: tudes chez 15 femmes traites:
      – J Hepatol 1998;28:91-98.
      Cholestase gravidique: ditorial:
      – J Hepatol 1998;29:827-828.
      Revue gnrale de l’utilisation dans les cholestases:
      – Hepatology 1998;28:1449-1453.
      Cholestase due l’association amoxycilline-acide clavulanique. Deux cas traits avec succs :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 2000;12:365-368.
    18. STEATOSE HEPATIQUE ( confirmer)
      Dans les statoses hpatiques non alcooliques, tude pilote positive :
      – Hepatology 1996;23:1464-1467.
    19. GREFFE DE FOIE ( confirmer)
      Prviendrait le rejet corticorsistant (tude pilote) :
      – Clin Transplant 1996;10:658-662.
      Amliorerait les rsultats en association la ciclosporine (rduction du nombre de rejets et de la mortalit moyen terme): essai randomis positif:
      – Hepatology 1997;26:853-857.
    20. GREFFE DE COEUR(ADJUVANT) ( confirmer)
      Etude rtrospective: l’administration d’acide ursodeoxycholique la phase initiale de la transplantation aurait un effet bnfique (du fait de ses proprits immunomodulatrices):
      – J Heart Lung Transplant 1998;17:592-598.
    21. SARCOIDOSE ( confirmer)
      Dans les formes cholestatiques de sarcodose hpatique :
      – Dig Dis Sci 1997;42:789-791.
    22. SYNDROME DE SJOGREN ( confirmer)
      Ne parait pas avoir d’effet sur le syndrome de Sjogrn associ la cirrhose bilaire primitive:
      – Am J Gastroenterol 1998;93:958-961.
    23. HEPATITE VIRALE ( confirmer)
      Hpatite virale aigu : tude pilote chez 79 malades atteints de formes cholestatiques :
      – Aliment Pharmacol Ther 1999;13:1187-1193.
    24. HYPERCHOLESTEROLEMIE ( confirmer)
      Dans un essai randomis versus placebo, diminution de la cholestrolmie dans les formes modres :
      – Clin Drug Invest 1999;18:263-269.

    1. PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
    2. DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
      Environ 1 % des sujets.
    3. THROMBOCYTOSE (CERTAIN FREQUENT)
      L’UDCA augmenterait d’environ 20% le chiffre des plaquettes.
    4. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
      Deux cas :
      – N Engl J Med 1993;328:1502.
    5. LICHEN PLAN (A CONFIRMER )
      Un cas rapport :
      – Pharmacotherapy 1994;14:561-571.
    6. HYPOTENSION ARTERIELLE (A CONFIRMER )
      Etude chez 20 volontaires sains. Baisse de la pression artrielle diastolique sans modification de l’hmodynamique portale :
      – Digestion 2000;61:107-112.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. CHOLESTASE
      Etude chez 10 malades: forte diminution de l’absorption intestinale de l’ursodiol:
      – Dig Dis Sci 1999;44:817-822.

    1. LITHIASE RADIO-OPAQUE
    2. LITHIASE DE LA VOIE BILIAIRE PRINCIPALE
    3. CHOLECYSTITE AIGUE
    4. ANGIOCHOLITE
    5. ENFANT
      Information manquante.
    6. ALLAITEMENT
      Information manquante.

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles par voie orale chez l’adulte :
    – LITHIASE BILIAIRE : huit treize milligrammes par kilogramme de poids corporel et par jour.
    Bilan pr-thrapeutique : les calculs doivent tre radiotransparents, la vsicule doit tre fonctionnelle (faire
    une cholcystographie), une contraception doit tre envisage chez les femmes en priode d’activit gnitale.
    La dure du traitement peut varier de six mois trois ans. Il est conseill de poursuivre le traitement pendant 3 6 mois lorsque la
    disparition de la lithiase est constate radiologiquement.
    Surveillance du traitement : dosage rgulier des transaminases sriques (aprs 1 mois de traitement puis tous les 3 6 mois), cholcystographie ou chotomographie tous les 3 6
    mois.
    Surveillance post-thrapeutique : une chotomographie annuelle semble ncessaire en raison de la rcidive des calculs l’arrt du traitement.
    – CIRRHOSE BILIAIRE PRIMITIVE ET CHOLESTASE CHRONIQUE : dix quinze milligrammes par kilogramme de
    poids corporel et par jour.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    voie fcale

    Absorption
    Rsorption intestinale suprieure 90 % dans le grle suprieur.

    Métabolisme
    Conjugu la glycine et la taurine au niveau du foie, puis secrt dans la bile, puis excrt dans le tube digestif sous forme glyco et tauroconjugue. La majeur partie est rabsorbe dans l’ilon pour suivre un autre circuit entrohpatique.

    Elimination
    (VOIE FECALE)
    Excrtion dans les fces sous forme d’acide lithocholique :
    – Drugs 1984;27:95-131.

    Bibliographie

    – Nouv Presse Med 1982;11:587-589.
    – Dig Dis Sci 1982;27:833-856.
    – Drugs 1984;27:95-131.
    – Hepatology 1984;4:308-314. (Essai thrapeutique)
    – Drug Intell Clin Pharm 1988;22:941-945.
    – Inpharma 197919:214.
    – Inpharma 198019:256.
    – Scand J Gastroenterol
    1994;29:Suppl204:16-18.
    – Clin Pharmacokinet 1996;30:333-358. (Revue gnrale)
    – Gastroenterol Clin Biol 1996;20:549-559.
    – Postgrad Med J 1997;73:75-80.
    – J Pediatr Gastroenterol Nutr 1997;24:573-589. (Usage pdiatrique)
    – Am J Med 2000;108:481-486.
    (Affections hpatobiliaires)

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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