CLOMETOCILLINE POTASSIQUE

CLOMETOCILLINE POTASSIQUE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
ACIDE(DICHLORO-3,4 PHENYL)-2 METHOXY-2 ACETAMIDO-6 PENICILLANIQUE SELDE POTASSIUM.ACIDE DICHLORO-3,4 PHENYL)-2 METHOXY-2 ACETAMIDO-6 DIMETHYL-3,3 OXO-7 THIA-4 AZA-1 BICYCLO 3,2,0 HEPTANECARBOXYLIQUE-2 SEL DEPOTASSIUMEnsemble des dénominations
autre dénomination : CLOMETOCILLINATE DE POTASSIUM
autre dénomination : RIT 356
sel ou dérivé : AZLOCILLINE SODIQUE
sel ou dérivé : MEZLOCILLINE SODIQUEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : CLOMETOCILLINE
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
Spectre antibactérien de la pénicilline G approuvé par la commission d’AMM (GTA) en Septembre 1995:*Espèces habituellement sensibles:
Streptocoques, Corynebacterium diphteriae, Listeria monocytogenes, Bacillus anthracis, Streptobacillus moniliformis, E.rhisopathiae.
Neisseria meningitidis, P. multocida, Moraxella.
Peptostreptococcus, Clostridium sp, Propionibacterium acnes.
Actinomyces israeli, Fusobacterium sp.
Treponema, borrelia, leptospira.*Espèces modérément sensibles:
E. faecalis.*Espèces résistantes:
Staphylocoques, Bacilles Gram -: entérobactéries, aérobies stricts non fermentaires, Moraxella catarrhalis, Bacteroïdes sp.
Mycobactéries, Mycoplasma, Chlamydiae, Legionella, Rickettsies.*Espèces inconstamment sensibles:
Pourcentage de résistance acquise variable, la sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme:
Steptococcus pneumoniae, Neisseria gonorrhoeae, Hemophilus influenzae, E. faecium, prevotella.NB: Les souches productrices de bêtalactamases doivent être considérées comme résistantes quelle que soit la CMI.
Certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique. - ANTIBACTERIEN (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Interruption du processus de transpeptidation qui lient les peptidoglycans de la paroi bactérienne.
Les bêta lactamines se lient et inactivent des cibles enzymatiques situées sur la paroi interne de la membrane bactérienne: les protéines de liaison des pénicillines : transpeptidases, carboxypeptidases, endopeptidases.
L’inactivation des protéines PBP, A, 1BS, 2 et 3 provoque la mort cellulaire.
Les bêta lactamines inactivent également des inhibiteurs endogènes des autolysines bactériennes.
– Pharmacol and Therapeutics 1985;27:1-35.
- ANTIBIOTIQUE (principal)
- ANTIBACTERIEN (principal)
- ANGINE A STREPTOCOQUES (principale)
- INFECTION DENTAIRE A STREPTOCOQUES (principale)
- INFECTION CUTANEE A STREPTOCOQUES (principale)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A STREPTOCOQUES (principale)
- INFECTION DES VOIES BILIAIRES (principale)
Notamment infection vésiculaire à streptocoques - INFECTION URINAIRE A STREPTOCOQUES (principale)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A PNEUMOCOQUES (principale)
- PORTAGE PHARYNGE DE MENINGOCOQUES (principale)
- GONOCOCCIE (principale)
- ANGINE DIPHTERIQUE (principale)
- PORTAGE PHARYNGE DE BACILLES DIPHTERIQUES (principale)
- CHARBON (principale)
- INFECTION UTERINE A CLOSTRIDIUM PERFRINGENS (principale)
- INFECTION UTERINE A FUSOBACTERIUM (principale)
- INFECTION INTESTINALE A CLOSTRIDIUM PERFRINGENS (principale)
- INFECTION INTESTINALE A FUSOBACTERIUM (principale)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A CLOSTRIDIUM PERFRINGENS (principale)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A FUSOBACTERIUM (principale)
- GANGRENE GAZEUSE (principale)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A ACTINOMYCES (principale)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A NOCARDIA (principale)
- INFECTION MAXILLOFACIALE A ACTINOMYCES (principale)
- INFECTION MAXILLOFACIALE A NOCARDIA (principale)
- LEPTOSPIROSE (principale)
- REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (CERTAIN RARE)
- ERUPTION URTICARIENNE (CERTAIN RARE)
- ERYTHEME GENERALISE (CERTAIN RARE)
- ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN TRES RARE)
- ERYTHEME NOUEUX (CERTAIN TRES RARE)
- DERMATITE EXFOLIATRICE (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME DE LYELL (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN TRES RARE)
- ERYTHRODERMIE (CERTAIN TRES RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN RARE)
- CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- REACTION D’HERXHEIMER (CERTAIN TRES RARE)
- BRONCHOSPASME (CERTAIN TRES RARE)
- COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- MORT SUBITE (CERTAIN TRES RARE)
- FIEVRE (CERTAIN RARE)
- EOSINOPHILIE (CERTAIN RARE)
- SYNDROME DE LOEFFLER (CERTAIN TRES RARE)
Tableau clinique de pneumopathie aiguë fébrile, il nécessite l’arrêt du traitement étant donné le risque de fibrose pulmonaire :
– Drugs 1977;13:422. - DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- ADENOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
- PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
- CYLINDRURIE (CERTAIN TRES RARE)
- GLOSSITE (CERTAIN TRES RARE)
- STOMATITE (CERTAIN TRES RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
- ENTEROCOLITE DYSENTERIFORME (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- CANDIDOSE MUQUEUSE (CERTAIN RARE)
- APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME LUPIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Par hypersensibilité. - SYNDROME HEMORRAGIQUE (A CONFIRMER )
- GLYCEMIE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale:
– chez l’adulte:
Un à deux grammes par jour en 2 à 4 prises à la fin des repas.
– chez l’enfant de plus de 20 kg:
Un demi à un gramme par jour en 2 à 4 prises.Toute manifestation allergique impose l’arrêt immédiat du
traitement, avec usage éventuel de corticoïdes injectables et/ou d’antihistaminiques..
Dans les formes graves, hospitalisation en réanimation avec ventilation assistée, massage cardiaque, remplissage vasculaire sous contrôle de la pression veineuse.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
1.70
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Non détruit en milieu acide; actif par voie orale.
Absorption à 50%.
Pic plasmatique atteint en 1 heure, voisin de 6 microgrammes par ml après prise de 500mg.
Taux sérique voisin de 1 microgramme par ml à la 4ème heure.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques: 85%.Demi-Vie
Entre 1,5 et 2 heures.
Métabolisme
Stable en milieu acide.
Pourcentage d’inactivation métabolique exprimé en acide penicilloïque dosé dans les urines: 50%.
Elimination
Voie rénale.
38% de la dose administrée est éliminé dans les 24 heures, à 80% par filtration glomérulaire, à 20% par excrétion tubulaire.
Bibliographie
– Gaz Med Fr 1963;70:2762.
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- RIXAPEN (BELGIQUE)
- RIXAPEN (PAYS-BAS)
- RIXAPEN 500 (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)