LANSOPRAZOLE

LANSOPRAZOLE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/4/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    2-(((3-mthyl-4-(2,2,2-trifluorothoxy)-2-pyridyl) methyl) sulfinyl) -1H benzimidazole

    Ensemble des dénominations

    BAN : LANSOPRAZOLE

    CAS : 103577-45-3

    DCF : LANSOPRAZOLE

    DCIR : LANSOPRAZOLE

    USAN : LANSOPRAZOLE

    bordereau : 2902

    code exprimentation : A-65006

    code exprimentation : AG-1749

    code exprimentation : RU 49749

    dci : lansoprazole

    rINN : LANSOPRAZOLE

    sel ou driv : PANTOPRAZOLE

    sel ou driv : RABEPRAZOLE

    sel ou driv : OMEPRAZOLE

    Classes Chimiques


    Regime : liste II
    Remarque sur le regime : JO 14/02/2001

    1. ANTIULCEREUX (principale certaine)
    2. ANTISECRETOIRE GASTRIQUE (principale certaine)
    3. INHIBITEUR DE LA POMPE A PROTONS (principale certaine)
    4. SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2C19 (principale certaine)
    5. SUBSTRAT DU CYP 2C19 (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Prodrogue conduisant, en milieu acide, la formation de composs actifs (sulfnamides) qui, en inhibant la pompe ATP-asique H+K+ paritale, s’opposent au transport du proton vers la lumire gastrique.
      Pas de modification du fonctionnement de l’axe hypothalamo-hypophysaire et des strodes sexuels aprs administration chronique chez onze volontaires :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1995;7:211-213.

    1. ANTISECRETOIRE GASTRIQUE (principal)
    2. ANTIULCEREUX (principal)

    1. ULCERE DUODENAL (principale)
      – Gastroenterol Clin Biol 1993;17:334-340.
      Serait plus efficace que la ranitidine :
      – Gut 1993;34:1458-1462.
      Essai randomis lansoprasole versus ranitidine versus placebo :
      – Am J Gastroenterol 1994;89:1191-1200.
      Une mta-analyse met en vidence une efficacit quivalente du lansoprazole et de l’omprazole, une efficacit suprieure du lansoprazole compare celle de la ranitidine ou de la famotidine :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1995;7:661-665.
      Les associations lansoprazole-clarithomycine et lansoprazole-clarithomycine-metronidazole seraient les plus efficaces:
      – Gut 1997;41:735-739.
    2. ULCERE GASTRIQUE (principale)
      – Am J Gastroenterol 1995;90:1289-1294.
    3. ULCERATION GASTRODUODENALE DES AINS (principale)
      Le lansoprazole est suprieur la ranitidine dans un essai randomis :
      – Arch Int Med 2000;160:1455-1461.
    4. OESOPHAGITE PEPTIQUE (principale)
      En prvention des rcidives (essai randomis positif) :
      – Ann Intern Med 1996;124:859.
      Autres rfrences :
      – Am J Gastroenterol 1996;91:1749-1759.
      – Am J Gastroenterol 1996;91:1758-1765.
      Essai randomis lansoprazole/omprazole :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1996;8:1101-1106.
      Permet d’obtenir la cicatrisation des oesophagites ulcres rsistantes aux anti-H2 (essai randomis positif) :
      – Am J Gastroenterol 1997;92:429-437.
      Essai randomis :
      – Am J Gastroenterol 1998;93:238-243.
    5. REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN (principale)
      Le lansoprazole est plus efficace que la ranitidine et bien tolr. Essai randomis :
      – Arch Intern Med 2000;160:1803-1809.
    6. SYNDROME DE ZOLLINGER-ELLISON (principale)
      – Gastroenterol Clin Biol 1994;18:13-16.
      Etude pilote chez 14 malades:
      – Gastroenterol Clin Biol 1998;22:801-808.
    7. INFECTION A HELICOBACTER PYLORI (principale)
      Lansoprazole et omprazole associs la norfloxacine ont une efficacit comparable (essai randomis) :
      – Am J Gastroenterol 1997;92:1140-1142.

    1. DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas dcrit de diarrhe secrtoire svre:
      – Am J Gastroenterol 1998;93:2298-2299.
    2. CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
    3. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
    4. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
    5. RASH (CERTAIN TRES RARE)
    6. EOSINOPHILIE (A CONFIRMER )
      Syndrome eosinophilique; un cas dbutant aprs 19 jours de traitement :
      – Ann Pharmacother 1998;32:196-200.
      Un cas chez un dialys :
      – Nephron 1998;79:115-116.
    7. OEDEME LARYNGE (A CONFIRMER )
      Un cas dcrit :
      – Am J Gastroenterol 1999;94:1995.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      Rduction de l’limination du lansoprazole.

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale :
    – Adulte : trente milligrammes par jour en une prise distance des repas.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    97
    %
    lien protines plasmatiques

    – 2 –
    DEMI VIE
    1.50
    heure(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    Absorption
    Concentration plasmatique maximale 1 2 heures aprs une prise orale.
    La prise orale de nourriture ou d’antiacides rduit la biodisponibilit.
    La biodisponibilit ainsi que la cmax sont fortement rduites (-50%) en cas de prise le soir, comparativement
    une prise matinale.

    Répartition
    Fixation aux protines plasmatiques : 97%.

    Demi-Vie
    La demi-vie est en moyenne de une heure et demi.
    Elle est allonge en cas d’insuffisance hpatique, non modifie en cas d’insuffisance rnale.

    Métabolisme
    Mtabolis lors du premier passage hpatique en mtabolite sulfone et sulfine, puis formation de mtabolites hydroxyls conjugus.

    Elimination
    *Voie biliaire : voie principale d’limination.
    *Voie urinaire : 15 25% de la dose sont limins dans les urines (sous forme de mtabolites hydroxyls conjugus).

    Bibliographie

    – Drugs 1992;44:225-250.*
    – Drugs 1994;48:404-430.
    – Med Letter (France) 1995;17:73-74.*
    – Drugs 1997;59,Supll2:473-500.(revue, 205 rfrences)
    – Drugs 1998;56:307-335.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Donnes en date de janvier 2000.

    • AGOPTON (SUISSE)
    • PREVACID (USA)

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