TOXINE BOTULIQUE TYPE A

TOXINE BOTULIQUE TYPE A

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 22/3/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Posologie & mode d’administration
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Ensemble des dénominations

    CAS : 93384-43-1
    autre dnomination : BOTULIN A

    bordereau : 2898

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : TOXINE BOTULIQUE

    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : J.O. – 07/12/1994.

    1. CURARISANT (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Bloque la transmission neuro-musculaire en inhibant de manire irrversible la libration calcium-dpendante d’actylcholine sur la plaque motrice, ce qui entrane une dnervation fonctionnelle du muscle.
      L’injection de la toxine dans le muscle provoque une diminution temporaire de son activit ou une paralysie, selon la dose administre.

    1. CURARISANT LOCAL (principal)

    1. BLEPHAROSPASME (principale)
      Approuve par la FDA en 1990 dans le traitement par voie IM du strabisme et du blpharospasme chez les patients gs de plus de 12 ans :
      – Medical Letter (France) 1990;12:128-129.
      Autre publication :
      – Presse Med 1993;22:957-963.
    2. HEMISPASME FACIAL (principale)
      – J Neurol Neurosurg Psychiatry 1990;53:633.
      Autre publication :
      – Presse Med 1993;22:957-963.
    3. SYNDROME DE MEIGE (principale)
      – Presse Med 1993;22:957-963.
    4. TORTICOLIS SPASMODIQUE (principale)
      Prsenterait une efficacit suprieure celle du trihexylphenidyl, essai contrl sur 64 patients :
      – Neurology 1996;46:1066-1072.
      Autres rfrences :
      – Neurology 1990;40:277.
      – Presse Med 1993;22:957-963.
      Efficacit confirme par 2 tudes randomises portant sur 77 et 109 patients :
      – Neurology 1999;53:1431-1438.
      – Neurology 1999;53:1439-1446.
    5. CERVICALGIE ( confirmer)
      Cervicalgie chronique secondaire un accident de voiture. Etude randomise chez 26 patients. Rsultats favorables chez tous les patients, aprs injection locale :
      – J Rheumatol 2000;27:481-484.
    6. MIGRAINE(TRAITEMENT DE FOND) ( confirmer)
      Injections multiples dans les muscles pericrniens. Rduction de la frquence et de la svrit des crises dans une tude cas-tmoins randomise :
      – Headache 2000;40:445-450.
    7. ENTROPION SPASTIQUE (principale)
      – Presse Med 1993;22:957-963.
    8. MYOPATHIE ORBITALE (principale)
      – Presse Med 1993;22:957-963.
    9. DYSPHONIE SPASTIQUE (principale)
      – Neurology 1990;37:616.
      Dangereux, car l’injection se fait proximit des muscles de la dglutition :
      – JAMA 1991;16:95-102.
      Autre publication :
      – Presse Med 1993;22:957-963.
    10. DYSTONIE ( confirmer)
      Un cas de dystonie focale idiopathique traite au niveau du pied avec succs :
      – Presse Med 1996;25:2042.
      Dans la dystonie cervicale:
      – Neurology 2000;55 (suppl 5) :522-528
    11. STRABISME DE L’ENFANT ( confirmer)
      – Presse Med 1993;22:957-963.
    12. FISSURE ANALE (secondaire)
      Une injection locale visant rduire l’hypertonie sphinctrienne donne de bons rsultats chez sept malades sur dix :
      – Lancet 1994;344:1127-1128.
      Autre publication :
      – Lancet 1995;345:188-189.
      Injection intrasphinctrienne; tude randomise chez 30 patients:augmentation de la cicatrisation et amlioration des symptmes:
      – N Engl J Med 1998;338:257-259 (ditorial),
      – N Engl J Med 1998;338:217-220.
      Etude randomise chez 50 patients: rsultats suprieurs ceux d’une pommade la nitroglycrine:
      – N Engl J Med 1999;341:65-69.
    13. MEGAOESOPHAGE IDIOPATHIQUE ( confirmer)
      Par injection intrasphinctrienne, par voie endoscopique, tude pilote :
      – Ann Intern Med 1994;121:590-591.
      Amlioration prolonge et tolrance satisfaisante aprs injection dans le sphincter infrieur de l’oesophage par voie endoscopique (essai randomis positif) :
      – N Engl J Med 1995;332:774-778.
      Serait aussi efficace en injection locale que la dilatation pneumatique (essai randomis positif) :
      – Gastroenterology 1996;111:1418-1424.
      Achalasie du sphincter oesophagien infrieur, en injection intra-sphinctrienne (tude sur 55 patients) :
      – Gut 1997;41:87-92.
      – Gut 1997;41:131-132.
      Etude chez des patients gs ayant une contre-indication la chirurgie:
      – Am J Gastroenterol 1997;92:1812-1817.
      Injection sous endoscopie intrasphincterienne :
      – Presse Med 1997;26:818.
      Essai randomis: la dilatation pneumatique serait plus efficace que l’administration de toxine botulique en injection intrasphinctrienne:
      – Gut 1999;44:231-239.
      Editorial:
      – Am J Gastroenterol 1999;94:300-301.
      Etude chez 42 malades:
      – Am J Gastroenterol 1999;94:328-333.
      Etude chez 11 malades:
      – Am J Gastroenterol 1999;94:637-642.
      Essai randomis de l’injection intra-sphinctrienne de plusieurs doses. Le schma le plus efficace consiste en deux injections de cent U 30 jours d’intervalle :
      – Gut 2000;46:597-600.
      Rponse spectaculaire chez les 7 enfants traits. Ncessit de rpter les injections:
      – J Gastroenterol Hepatol 2000;15:1100-1104
    14. SPASTICITE ( confirmer)
      En cas de spasticit chronique des membres suprieurs secondaire un AVC, activit mise en vidence au cours d’un essai contrl sur 39 sujets :
      – Nezurology 1996;46:1306-1310.
      Autre rfrence :
      – Rev Neurol 1992;148:312-214.
    15. CRAMPE ( confirmer)
      Dans les crampes de l’crivain :
      – Ann Neurol 1987:22:147.
      Dans les crampes musculaires, aprs injection locale entranerait une amlioration durant environ 3 mois :
      – Ann Neurol 1997;41:181-186.
    16. HYPERHIDROSE PLANTAIRE ( confirmer)
      Efficacit chez un patient par voie intradermique :
      – Lancet 1997;349:252-253
      Efficacit de la voie intradermique:
      – BMJ 2000;320:1221-1222
    17. HYPERHIDROSE AXILLAIRE (secondaire)
      Efficacit de la voie intradermique:
      – BMJ 2000;320:1221-1222
    18. VAGINISME ( confirmer)
      Un cas avec effet favorable aprs injections dans la paroi antrieure du vagin :
      – Lancet 1997;349:252-253.
    19. EPICONDYLITE ( confirmer)
      Sur 14 cas rsistants aux traitements usuels, amlioration dans 13 cas sans effets secondaires :
      – Lancet 1997;349:1746.
    20. RETENTION D’URINE ( confirmer)
      Au cours de prostatites chroniques, amlioration persistante de l’vacuation vsicale aprs injection dans le sphincter externe de l’urtre:
      – Lancet 1998;352:625.
    21. INCONTINENCE URINAIRE ( confirmer)
      Injections dans le muscle vsical. Amlioration chez 19 sur 21 des patients souffrant d’une incontinence urinaire neurogne aprs traumtisme mdullaire :
      – N Engl J Med 2000:342:665.
    22. PROSTATITE ( confirmer)
      4 malades traits avec succs pour dysurie secondaire une prostatite, par injection percutane dans le sphincter de l’urtre :
      – Lancet 1998;352:625.
    23. SYNDROME DE FREY ( confirmer)
      Syndrome de l’auriculo-temporal. Etude pilote chez 7 malades suggrant l’efficacit et la bonne tolrance du traitement:
      – Cancer 2000;89:1659-1653

    1. BLEPHAROPTOSE (CERTAIN RARE)
    2. PARALYSIE OCULOMOTRICE (CERTAIN RARE)
    3. PARALYSIE FACIALE (CERTAIN FREQUENT)
      Parsie faciale chez onze sujets sur trente deux, traits pour un spasme hmifacial :
      – Eur Neurol 1995;35:43-45.
    4. SYNDROME DE GUILLAIN-BARRE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un patient de 40 ans ayant reu 4 injections de toxine botulique en 16 mois pour des dystonies cervicales :
      – Clin Neuropharmacol 2000;23:226-228.
    5. MYASTHENIE (A CONFIRMER )
      Un cas aprs la 19me injection en 3 ans pour blpharospasme:
      – Lancet 1998;352:1832.
    6. DIPLOPIE (CERTAIN RARE)
    7. DYSPHAGIE (A CONFIRMER )
      Deux cas svres et prolongs, chez des sujets traits pour une maladie de Machado-Joseph, probablement ds une faiblesse des muscles de la dglutition par diffusion de la toxine partir des sites d’injection :
      – Neurology 1996;46:846.
      Autre rfrence :
      – Neurology 1999;53:1431-1438.
      – Neurology 1999;53:1439-1446.
    8. ECTROPION (CERTAIN RARE)
      Un cas rapport chez un sujet g :
      – Neuro-Ophtalmology 1993;13:1-3.
    9. CONJONCTIVITE (CERTAIN RARE)
    10. KERATITE (CERTAIN RARE)
    11. HEMATOME (CERTAIN RARE)
      Hmatome au point d’injection.
    12. DERMATITE (A CONFIRMER )
      Dermatite psoriasiforme. Un cas, confirm par biopsie, 4-5 jours aprs une injection IM :
      – Cutis 1992;50:415-416.
    13. SECHERESSE DE LA BOUCHE (A CONFIRMER )
      Un cas attribu la paralysie des canaux salivaires, la suite d’une injection dans le muscle sterno-mastodien pour un torticolis spasmodique :
      – J Neurol Neurosurg Psychiatry 1994;57:1320.
      Autre rfrence :
      – Neurology 1999;53:1431-1438.
      – Neurology 1999;53:1439-1446.
    14. INCONTINENCE URINAIRE (CERTAIN )
      Deux cas d’incontinence urinaire dont l’un associ une incontinence fcale aprs injection dans les muscles des membres infrieurs chez des enfants:
      – Lancet 1996;348:481-482.
    15. INCONTINENCE FECALE (CERTAIN )
      Deux cas d’incontinence urinaire chez des enfants, dont l’un associ une incontinence fcale :
      – Lancet 1996;348:481-482.
    16. REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN (A CONFIRMER )
      Un cas l’origine d’ulcration et d’hmorragie oesophagienne chez un patient ayant t trait au niveau du sphincter oesophagien infrieur pour un mgaoesophage :
      – Dig Dis Sci 1997;42:724-727.
    17. ARYTHMIE (A CONFIRMER )
      – Am J Gastroenterol 2000;95:3333-3334.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    Posologie et mode d’administration

    Chaque fabriquant utilise ses propres units.
    Disponible la Pharmacie Centrale des Hpitaux.
    Utilisation sous forme de solution cinq nanogrammes par millilitre, injecte localement sous des volumes variables selon les indications.
    Produit
    n’utiliser qu’en milieu spcialis (services de neurologie, d’ophtalmologie et d’ORL).

    Bibliographie

    – Concours Med 1990;:1187-1191.
    – Arch Ophtalmol 1985;103:347-350.
    – Am J Ophtalmol 1985;100:305-307.
    – Medical Letter (France) 1987;9:107. *
    – Medical Letter (France) 1990;12:128-129.
    – N Engl J Med 1991;324:1186-1194.
    – BMJ 1992;305:1169. *
    – Presse
    Med 1993;22:957-963.
    – Drugs 1994;48:888-893. (REVUE GENERALE).
    – Dossiers CNIMH 1994;15:5-28. (REVUE GENERALE) 104 rfrences.
    – Med Hyg 1995;53:1348-1349.
    – Med Hyg 1995;53:1897-1901.
    – Presse Med 1997;26:96-100. (Revue gnrale des indications : 42
    rfrences).
    – Am J Gastroenterol 1997;92:929-933. (Usage en gastroentrologie)
    – Neurology 2000;55 (suppl 5) :522-528

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr


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