TRIMETHADIONE
TRIMETHADIONE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/3/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
3,5,5-triméthyl-1,3-oxazolidine-2,4-dioneEnsemble des dénominations
BAN : TROXIDONE
CAS : 127-48-0
DCIR : TRIMETHADIONE
autre dénomination : TRIMETHINE
autre dénomination : TRIMETIN
autre dénomination : TROXIDONE
autre dénomination : 3,5,5-TRIMETHYL 2,4-OXAZOLIDINE DIONE
bordereau : 263
rINN : TRIMETHADIONEClasses Chimiques
- ANTICONVULSIVANT (principale certaine)
- ANALGESIQUE (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Au niveau du cortex et du diencéphale, augmente le seuil de stimulation et diminue la durée de la post-décharge.
Au niveau présynaptique, provoque une diminution marquée de la transmission au cours de stimulations répétitives (agit surtout dans le petit mal).
Pourrait agir aussi par l’intermédiaire de son métabolite déméthylé qui s’accumule dans l’organisme en modifiant les gradients cellulaires d’électrolytes.
Pas d’action hypnotique aux doses anti-épilpeptiques.
L’activité sur les absences serait due au blocage des canaux calciques voltage-dépendant de type T au niveau thalamique :
– Pharmacol Rev 1990;42:224-86.
- ANTIEPILEPTIQUE (principal)
- ANTICOMITIAL(PETIT MAL) (principal)
- EPILEPSIE (principale)
Epilepsie petit mal - EPILEPSIE(PETIT MAL) (principale)
- DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN )
– Lettre du Pharmacologue 1989;N9,VOL3:265-266. - NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- ANOREXIE (CERTAIN RARE)
- POIDS(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
- HOQUET (CERTAIN RARE)
- ALOPECIE (CERTAIN TRES RARE)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
- DERMATITE EXFOLIATRICE (CERTAIN TRES RARE)
- ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN TRES RARE)
- ASTHENIE (CERTAIN RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- MALAISE (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
- INSOMNIE (CERTAIN RARE)
- FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)
- PHOTOPHOBIE (CERTAIN FREQUENT)
- SCOTOME (CERTAIN TRES RARE)
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
- THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- ANEMIE APLASTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Relation effet-dose, réversible à l’arrêt du traitement. - LEUCOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
- SYNDROME NEPHROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- GLOMERULONEPHRITE EXTRAMEMBRANEUSE (CERTAIN TRES RARE)
- ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN TRES RARE)
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Hypersensibilité. - HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
Hypersensibilité. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- ICTERE GRAVE (CERTAIN TRES RARE)
- MYASTHENIE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
Habituellement régressif à l’arrêt du traitement :
– Sem Hop Paris 1989;65:2195-2203. - PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
- TERATOGENE CHEZ L’HOMME
Etude rétrospective comparant diones et succinimides :
* diones : 5 malformations sur 14 grossesses
* succimides : 5 malformations sur 89 grossesses :
– N Engl J Med 1979;300,22:1280-1281.
- ENFANT DE MOINS DE 1 AN
- EPILEPSIE(GRAND MAL)
- ANESTHESIE GENERALE
- PORPHYRIE CUTANEE
- LUPUS INDUIT
- MYASTHENIE
- GROSSESSE
Etude rétrospective comparant diones et succinimides :
* diones : 5 malformations sur 14 grossesses
* succimides : 5 malformations sur 89 grossesses :
– N Engl J Med 1979;300,22:1280-1281. - ABSENCE DE CONTRACEPTION FEMININE
Tératogène chez l’homme: Cf ‘effet sur la descendance’. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- NEPHROPATHIES CHRONIQUES
- ANOMALIES CRASE SANGUINE
- MALADIES DE LA RETINE
- NEVRITE OPTIQUE
- ALLAITEMENT
Information manquante.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie buccale à répartir en prises fractionnées.
ADULTES : neuf cents à douze cents milligrammes par jour (900 à 1200 mg/j).
ENFANTS :
– de 1 à 4 ans : trois cents milligrammes par jour (300 mg/j).
– de 5 à 15 ans : trois cents à neuf
cents milligrammes par jour (300 à 900 mg/j).
– au-dessus de 15 ans : neuf cents à douze cents milligrammes par jour (900 à 1200 mg/j).
Ne pas utiliser au-dessous de un an.
Posologie progressive.
Lors d’un traitement prolongé, surveiller l’hémogramme,
le rein, le foie.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Absorption rapide de la triméthadione à partir du tractus gastro-intestinal.
Répartition
Répartition dans les liquides extracellulaires, cerveau, muscle, foie, rein.
Métabolisme
Déméthylation au niveau hépatique engendrant la formation d’un métabolite actif : la diméthadione (diméthyl 5,5 oxazolinedione ou DMO).
Elimination
(VOIE RENALE)
Elimination lente sous forme déméthylée au niveau des reins. Après prise orale on retrouve seulement 3 % de la triméthadione sous forme inchangée dans les urines.
Bibliographie
– Neurology 2000;55,suppl 3:S5-S10. (Revue générale des antiépileptiques)
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ABSENTOL (PAYS-BAS)
- PETIDION (PAYS-BAS)
- TRIDIONE (ITALIE)
- TRIDIONE (BELGIQUE)
- TRIDIONE (ANGLETERRE)
- TRIDIONE (ALLEMAGNE)
- TRIDIONE (SUISSE)
- TRIDIONE (USA)
- TRIMETHADIONE ABBOTT (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))