AMIKACINE SULFATE

AMIKACINE SULFATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/8/2000
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    sulfate de (S)-O-3-amino-3-dsoxy-alpha-D-glucopyranosyl-(1->6)-O-[6-amino-6-dsoxy-alpha-D-glucopyranosyl-(1->4)]-N1-(4-amino-2-hydroxy-1-oxobutyl)-2-dsoxy-D-streptamine

    Ensemble des dénominations

    BANM : AMIKACIN SULPHATE

    CAS : 39831-55-5

    DCIMr : SULFATE D’AMIKACINE

    USAN : AMIKACIN SULFATE

    autre dnomination : SULFATE D’AMIKACINE

    code exprimentation : BB-K8

    rINNM : AMIKACIN SULPHATE

    sel ou driv : AMIKACINE BASE

    sel ou driv : KANAMYCINE SESQUISULFATE

    sel ou driv : KANAMYCINE SULFATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : AMIKACINE

    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      Le spectre antibactrien dtermin par la commission d’AMM est le suivant:
      *Espces habituellement sensibles:
      Staphylocoques mticilline sensibles, Listeria monocytognes, Haemophilus influenzae, Branhamella catarrhalis, campylobacter, pasteurella, Escherichia coli, shigella, salmonella, Citrobacter freundii, Citrobacter diversus, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, Morganella morganii, Klebsiella oxytoca, Providencia stuartii, yersinia, nocardia, Enterobacter cloacae, Enterobacter aerognes, Providencia rettgeri.

      * Espces rsistantes:
      Streptocoques, enterocoques, Pseudomonas cepacia, Xantomonas maltophilia, flavobacterium sp.,alcalignes denitrificans, bactries anarobies strictes, chlamydiae, mycoplasmes, rickettsies, staphylocoques meticilline rsistants, Acinetobacter baumanii.

      * Espces inconstamment sensibles:
      Serratia marcescens, Pseudomonas aeruginosa, Klebsiella pneumoniae.

    2. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    3. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Les aminosides diffusent travers les pores de la membrane externe puis interne de la bactrie grce un transport actif oxygno-dpendant (phase I nergie dpendante).
      La phase I peut tre bloque ou inhibe par Ca++, Mg++, l’hyperosmolarit, une rduction de Ph, l’anarobiose. Dans le cytoplasme, la liaison aux polysomes (sous-units 30 S, sous-units 50 S du ribosome) entrane une inhibition de la synthse des protines bactriennes (phase II nergie dpendante). Il en rsulte l’apparition de protines anormales qui ne sont alors plus fonctionnelles.
      La rsistance est lie des enzymes cytoplasmiques inactivateurs.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)
    2. ANTIBACTERIEN (principal)

    1. INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
      Essentiellement infections germes Gram ngatif.
    2. TUBERCULOSE (secondaire)
      Tuberculose multidrogue-rsistante.
    3. SINUSITE ( confirmer)
      Sinusite nocosomiale. Concentrations locales satisfaisantes :
      – Presse Med 1992;21:1612-1615.
    4. NEUTROPENIE POST-CHIMIOTHERAPIE ( confirmer)
      En cas de fivre, l’association tazobactam-pipracilline (spcialit Tazocilline) avec l’amikacine serait plus efficace que l’association de la ceftazidine et de l’amikacine (essai randomis positif) :
      – Presse Med 1995;24:397-401.

    1. PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Pour des doses suprieures 15 grammes.

    2. HEMATURIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Pour des doses suprieures 15 grammes.

    3. INSUFFISANCE RENALE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE
      TRAITEMENT ANTERIEUR PAR UN AMINOSIDE

      Pour des doses suprieures 15 grammes. Nphrotoxicit plus rare que pour la gentamycine :
      – J Clin Pharmacol 1986;26:79-86.

    4. OLIGURIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Pour des doses suprieures 15 grammes.

    5. RASH (CERTAIN TRES RARE)
    6. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    7. DERMATITE (CERTAIN TRES RARE)
    8. FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
    9. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
    10. PARESTHESIE (CERTAIN TRES RARE)
    11. TREMBLEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    12. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
    13. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    14. EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
    15. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    16. ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
    17. ATTEINTE COCHLEAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE
      TRAITEMENT ANTERIEUR PAR UN AMINOSIDE
      SUJET AGE

      Toxicit irrversible, probablement cumulative. Surveillance quotidienne de l’oue et de l’quilibre. Surveillance priodique des taux sriques : le seuil d’ototoxicit est voisin de 30 mcg/ml.
      – J Intern Med 1993;233:401-407.

    18. SURDITE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE
      TRAITEMENT ANTERIEUR PAR UN AMINOSIDE

      Toxicit irrversible, probablement cumulative. Surveillance quotidienne de l’oue et de l’quilibre. Surveillance priodique des taux sriques : le seuil d’ototoxicit est voisin de 30 mcg/ml.

    19. SYNDROME VESTIBULAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE
      TRAITEMENT ANTERIEUR PAR UN AMINOSIDE

      Moins frquente que l’atteinte cochlaire.
      Toxicit irrversible, probablement cumulative. Surveillance quotidienne de l’oue et de l’quilibre. Surveillance priodique des taux sriques : le seuil d’ototoxicit est voisin de 30 mcg/ml.

    20. VERTIGE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE
      TRAITEMENT ANTERIEUR PAR UN AMINOSIDE

      Surveillance quotidienne de l’oue et de l’quilibre. Surveillance priodique des taux sriques.

    21. BLOC NEUROMUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      ASSOCIATION AUX ANESTHESIQUES
      ASSOCIATION AUX BLOQUEURS NEUROMUSCULAIRES

      Rversible par les sels de calcium.

    22. DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAMUSCULAIRE
    23. MAGNESEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
      Par blocage de la rabsorption tubulaire du magnsium :
      – Surgery 1984;158:561-565.
    24. NECROSE CUTANEE (A CONFIRMER )
      Aprs injection sous-cutane (sel d’amikacine non prcis) :
      – Presse Med 1993;22:1366.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
    2. SURDITE
    3. TRAITEMENT PAR PRODUIT NEPHROTOXIQUE
    4. TRAITEMENT PAR PRODUIT OTOTOXIQUE

    1. MYASTHENIE
    2. GROSSESSE
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    4. ALLAITEMENT
      A proscrire en priode d’allaitement ou ncessitant de diffrere celui-ci car l’amikacine passe dans le lait maternel.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle :
    – par voie intramusculaire ou en perfusion intraveineuse lente, chez l’adulte : quinze milligrammes par kilogramme et par jour en une trois injections quotidiennes avec une dose maximale de un gramme et demi par jour et de quinze
    grammes pour la cure,
    – par voie souscutane, chez l’adulte : quinze milligrammes par kilogramme et par jour en deux trois injections quotidiennes,
    – par voie intrarachidienne : cinq cents microgrammes par kilogramme, chaque quarante-huit heures,
    rptes trois quatre fois aprs strilisation du liquide cphalorachidien,
    – par voie intramusculaire ou en perfusion intraveineuse lente, chez le nouveau-n, dose de charge de dix milligrammes par kilogramme, suivie de sept mille cinq cents
    microgrammes chaque 12 heures.

    Posologie particulire :
    – Insuffisance rnale : la posologie doit tre rduite ou l’intervalle de temps entre chaque administration augment, l’amikacinmie rgulirement contrle afin d’obtenir des pics sriques de
    quinze trente microgrammes par millilitre et des taux rsiduels de cinq dix microgrammes par millilitre.
    – Grossesse : tant donn le risque d’ototoxicit foetale, l’amikacine ne doit tre administre qu’en cas de ncessit absolue.

    Indication
    particulire :
    En cas d’infection urinaire non complique, la posologie usuelle peut tre rduite de moiti.

    Mode d’emploi :
    – par voie intraveineuse, dissoudre cinq cents milligrammes d’amikacine dans cent deux cents millitres de serum sal neuf
    pour mille ou glucos cinq pour cent et l’administrer en trente soixante minutes.
    – les dosages plasmatiques sont souhaitables lorsque le traitement doit durer plus de sept dix jours.

    Incompatibilits physicochimiques :
    ne pas mlanger avec :

    hparine,
    – pnicillines,
    – cphalosporines.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    2
    à 3
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    REIN
    80
    à 90
    %/24 heures
    voie rnale

    – 3 –
    ELIMINATION
    hmodialyse

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 5 –
    REPARTITION
    10
    %
    lien protines plasmatiques

    – 6 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Pic srique voisin de 20 microgrammes/ml une heure aprs une injection intramusculaire de 7,5 mg/kg.

    Répartition
    Trs peu li aux protines plasmatiques : environ 10%.
    Ne franchit pas la barrire hmato-encphalique.
    Passe dans le lait.
    La diffusion travers la barrire placentaire est importante.
    Concentration importante dans le parenchyme rnal,
    particulirement dans la corticale :
    – Nouv Presse Med 1978;7:3819 et 3824.

    Demi-Vie
    La demi-vie plasmatique se situe entre 2 et 3 heures.
    Elle est identique chez l’enfant :
    – Acta Paediatr Scand 1979;68:419.
    Elle peut atteindre 30 heures dans les insuffisances rnales svres.

    Métabolisme
    Non mtabolis.

    Elimination
    (VOIE RENALE)
    Elmimination principalement rnale par filtration glomrulaire (rabsorption tubulaire voisine de 30%).
    70% de la dose injecte sont retrouvs sous forme active dans les urines de 6 heures, 80 90% dans les urines de 24 heures.
    (VOIE
    BILIAIRE)
    Trs faible limination biliare.
    (HEMODIALYSE)
    50% de la dose administre sont enlevs en12 heures par hmodialyse.

    Bibliographie

    – Am J Med 1977;62:863-966.
    – Nouv Presse Med 1979;8,42:3391.
    – Ann Intern Med 1981;95:328.
    – Am J Med 1986;80, Numero spcial du 30 Juin.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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