FENFLURAMINE CHLORHYDRATE

FENFLURAMINE CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 25/10/2000
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    chlorhydrate de N-thyl-alpha-mthyl-m-(trifluoromthyl)phnthylamine

    Ensemble des dénominations

    BANM : FENFLURAMINE HYDROCHLORIDE

    CAS : 404-82-0

    DCIMr : CHLORHYDRATE DE FENFLURAMINE

    USAN : FENFLURAMINE HYDROCHLORIDE

    autre dnomination : CHLORHYDRATE DE FENFLURAMINE

    bordereau : 410

    code exprimentation : AHR-3002

    code exprimentation : S-768

    rINNM : FENFLURAMINE HYDROCHLORIDE

    sel ou driv : BENFLUOREX CHLORHYDRATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : FENFLURAMINE

    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : Prparations magistrales interdites (JO 15/05/95)

    1. ANOREXIGENE (principale certaine)
    2. HYPOGLYCEMIANT (secondaire certaine)
    3. SYMPATHOMIMETIQUE INDIRECT (secondaire certaine)
      10 15 fois moins active que l’amphtamine.
    4. DIURETIQUE ( confirmer)
    5. ANTIHYPERTENSEUR ( confirmer)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      La fenfluramine provoque la libration de la 5-hydroxytryptamine endogne des rgions hypothalamique et diencphalique et inhibe sa recaptation neuronale.
      La fenfluramine accrot l’utilisation priphrique du glucose conscutive une charge glucose, et entrane une mobilisation des graisses se traduisant par une augmentation srique des acides gras libres et du glycrol circulant.
      La fenfluramine n’entrane habituellement pas d’effets sympathomimtiques sur le plan cardiovasculaire; au contraire, le traitement prolong entrane une diminution des catcholamines circulantes qui se traduit cliniquement par une bradycardie modre et une lgre baisse tensionnelle.
      Facilite le sommeil chez l’homme sans changer le temps de sommeil paradoxal.

    1. ANOREXIGENE (principal)

    1. OBESITE (principale)
      Devant le risque d’hypertension artrielle pulmonaire, indication de seconde intention, aprs chec du traitement dittique, pour des indices de masse corporelle suprieur 30, le traitement tant limit 3 mois :
      – Commission Nationale de Pharmacovigilance (France) 03/05/1995.
    2. AUTISME ( confirmer)
      Amliorerait la facult de communication :
      – Presse Med 1986;15:668.
      – Br Med J 1987;295:885.
    3. TROUBLE FONCTIONNEL GASTRO-INTESTINAL ( confirmer)
      Etude cas-tmoins:
      – Scand J Gastroenterol 1998;33:684-690.

    1. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
    2. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    3. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
    4. CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
    5. FLATULENCE (CERTAIN TRES RARE)
    6. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
    7. PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
      – Gastroenterol Clin Biol 1994;18:385-386.
      Un cas dcrit :
      – Gastroenterol Clin Biol 1994;18:385-386.
    8. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
    9. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    10. SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
    11. INSOMNIE (CERTAIN RARE)
    12. CAUCHEMAR (CERTAIN TRES RARE)
    13. VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
    14. ANXIETE (CERTAIN RARE)
    15. DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS DE DEPRESSION
      SEVRAGE
    16. IRRITABILITE (CERTAIN )
    17. LIBIDO(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT A FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE
    18. IMPUISSANCE (CERTAIN TRES RARE)
    19. POLLAKIURIE (CERTAIN FREQUENT)
    20. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
    21. PALPITATION (CERTAIN TRES RARE)
    22. HYPERTENSION ARTERIELLE PULMONAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Deux cas rversibles l’arrt du traitement :
      – Br Med J 1981;283:881.
      Un cas mortel :
      – Br Med J 1986;292:239-240.
      Autre rfrence :
      – Commission Nationale de Pharmacovigilance (France) 03/05/1995.
      Quatre cas d’HAP primitive rapports la pharmacovigilance canadienne :
      – Can Adv Drug React Newletter Jan 1997,7.
      Un cas fatal aprs 4 semaines de traitement en association avec la phentermine chez une femme jeune :
      – JAMA 1997;337:22-29.
      Autres:
      – JAMA 1997;278:666-672.
      – N Engl J Med 1997;337:581-588 ET 635.
      Frquence de 13 %, en association avec la phentermine :
      – Cardiovascular Reviews and Reports1998;19:13-16.
      En agissant sur le transporteur de la srotonine, le produit entranerait une libration de srotonine qui pourrait contribuer l’hypertension :
      – Circulation 1999;100:869-875.
      La phentermine possde une activit IMAO qui pourrait en diminuant le mtabolisme de la srotonine tre l’origine des atteintes valvulaires et de l’hypertension pulmonaire observs lors de l’association fenfluramine-phentermine :
      – Biochem Pharmacol 2000;59:1611-1621.
    23. VALVULOPATHIE (CERTAIN FREQUENT)
      Une tude systmatique sur 226 patients confirme l’apparition d’atteintes valvulaires polymorphes (insuffisance mitrale, aortique ou tricuspidienne), qui pourraient atteindre 25% des patients:
      – FDA 1997; communiqu15/09.
      – FDA 1997; communiqu 17/09.
      – N Engl J Med 1997;337,9:581-588 et 635. (24 cas dcrits d’hypertension artrielle pulmonaire apparus avec l’association fenfluramine phentermine, certains mortels).
      Frquence accrue d’insuffisance valvulaire chez les sujets ayant pris de la fenfluramine associe la phentermine, ou de la dexfenfluramine seule ou associe la phentermine (dure du traitement non prcise):
      – N Eng J Med 1998:339:713-718.
      L’utilisation de fenfluramine ou de dexfenfluramine pendant 4 mois ou plus entrane une augmentationdu risque de valvulopathie (11 cas sur prs de 9000 sujets); aprs un traitement d’un peu plus de 2 mois, augmentation faible, mais significative de la prvalence des rgurgitations valvulaires:
      – N Engl J Med 1998;339:725-732.
      Frquence d’atteinte valvulaire de 20 % en cas d’association avec la phentermine:
      – Cardiovascular Reviews and Reports1998;19:13-16.
      Etude de cohorte chez 46 patients: 2 cas dtects :
      – Ann Intern Med 1998;129:870-874.
      Autre rfrence :
      – J Obesity Research 1999;7:313-322.
      La frquence des atteintes valvulaires pourraient tre surestimes et certaines pourraient tre dues d’autres traitements affectant notamment la transmission srotoninergique (inhibiteur de la recapture de la srotonine ou antimigraineux) :
      – Am J Cardiol 1999 ; 84 : 304-308.
      La svrit des lsions augmenterait avec la posologie :
      – Int J Obes Relat Metab Disord 1999;23:926-928.
      Les atteintes valvulaires observes la suite de l’association avec la phentermine pourraient rgresser (suivi de 15 patients 6 mois aprs l’arrt) :
      – Mayo Clin Proc 1999;74:1191-1197.
      La phentermine possde une activit IMAO qui pourrait en diminuant le mtabolisme de la srotonine tre l’origine des atteintes valvulaires et de l’hypertension pulmonaire observs lors de l’association fenfluramine-phentermine :
      – Biochem Pharmacol 2000;59:1611-1621.
      Le risque de valvulopathie secondaire l’association fenfluramine / phentermine augmente avec la posologie et la dure du traitement :
      – Am J Cardiol 2000;86:107-110.
    24. FRISSON (CERTAIN TRES RARE)
    25. RASH (CERTAIN TRES RARE)
    26. PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
    27. ALOPECIE (CERTAIN TRES RARE)
    28. GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
      Trs frquent chez les sujets anatomiquement prdisposs la fermeture de l’angle iridocornen.
    29. SYNDROME DE SEVRAGE (CERTAIN )
      En particulier, apparition du syndrome dpressif lors du sevrage :
      – Br Med J 1971;3:67.
    30. LIBIDO(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
      Deux cas chez des femmes boulimiques :
      – J Clin Psychopharmacol 1990;10:69-71.
    31. ANEMIE HEMOLYTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Br Med J 1973;1:177.
    32. CONFUSION MENTALE (A CONFIRMER )
      – Br Med J 1969;4:557.
    33. DYSKINESIE BUCCOFACIALE (A CONFIRMER )
      – N Engl J Med 1974;291:422.
    34. RETARD DE CROISSANCE (A CONFIRMER )
      – Postgrad Med J 1975;51,Suppl:116.
    35. PHOSPHOLIPIDOSE (A CONFIRMER )
      – Naunyn Schmiedebergs Arch Pharmacol 1974;285:175.
    36. COLITE ISCHEMIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas chez une femme traite galement par la phentermine :
      – N Engl J Med 1997;336:5110-511.

    1. PAS D’EFFET SIGNALE CHEZ L’HOMME

    1. RISQUE MODERE
      Risque discut mais nettement infrieur celui de l’amphtamine :
      – Postgrad Med J 1975;51,Suppl1:183.

    1. SPORTIFS
      Substance interdite :
      – Journal Officiel du 7 Mars 2000.
    2. ENFANT
      Risque de retard de croissance non cart.
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    4. GROSSESSE
      Les tudes ralises chez l’animal n’ont pas mis en vidence d’effet tratogne; en l’absence de donnes cliniques humaines prcises, ces rsultats exprimentaux ne permettent pas de prjuger d’un effet malformatif dans l’espce humaine, bien qu’ ce jour aucune malformation n’ait t rapporte.
      Par mesure de prudence, viter de prescrire pendant la grossesse.
    5. ALLAITEMENT
      En l’absence de donnes sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est dconseill pendant la dure du traitement.

    1. GLAUCOME A ANGLE FERME
    2. OBESITE ENDOCRINIENNE
    3. EPILEPSIE
      – Postgrad Med J 1975;51Suppl:171.
    4. DEPRESSION
    5. PSYCHOSE
    6. TOXICOMANIE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles par voie orale :
    – Adulte : quarante soixante milligrammes par jour (40 60 mg/j) de prfrence le matin.
    – Enfant de 6 10 ans : vingt milligrammes par jour (20 mg/j) en une prise le matin.
    – Enfant de 10 16 ans : quarante
    milligrammes par jour (40 mg/j) en deux prises.

    Prvenir le patient du risque de somnolence ou de lthargie et ne pas prescrire si ce risque ne peut tre pris.
    Commencer le traitement par de faibles doses et augmenter trs progressivement les doses
    pour diminuer la frquence des effets secondaires.
    Ne jamais arrter brutalement le traitement, pour viter un syndrome de sevrage.
    Prvenir le patient que les effets de la fenfluramine peuvent ne se manifester que 15 jours aprs le dbut du
    traitement.
    En cas de traitement antrieur par un autre anorexigne ou par les IMAO, attendre 15 jours avant de commencer le traitement par la fenfluramine.
    Surveiller l’tat psychique et de ne pas prescrire en cas d’antcdents de psychose, de
    dpression ou de toxicomanie.

    Aspects lgaux :
    Devant le risque d’hypertension artrielle pulmonaire, le traitement tant limit 3 mois :
    – Commission Nationale de Pharmacovigilance (France) 03/05/1995.
    L’excution et la dlivrance des prparations
    magistrales base de ce produit sont interdites :
    – Ministre de la Sant 10/05/1995.La prescription initiale est limite aux services hospitaliers spcialiss en diabtologie-endocrinologie et maladies mtaboliques-mdecine interne et/ou aux
    spcialistes en endocrinologie et maladies mtaboliques ou mdecine interne; la prescription ne peut tre maintenue que chez les patients rpondeurs , identifis aprs une priode de 3 mois :
    – Agence du Mdicament 30/10/1995.
    Utilisation interdite en
    Septembre 1997

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    24
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    Absorption
    Administre par voie orale, la fenfluramine est compltement absorbe au niveau du tractus gastro-intestinal avec une distribution dans tout l’organisme.
    Le taux plasmatique est maximum en 3 heures aprs une dose unique.
    Lors d’un traitement continu, le
    taux plasmatique maximum est atteint en 3 4 jours.

    Répartition
    Distribution dans tout les tissus et principalement le cerveau, la graisse, le muscle.
    Stockage important expliquant l’limination trs lente aprs arrt du traitement.
    Passe la barrire placentaire chez l’animal.

    Demi-Vie
    La demi-vie est d’environ 24 heures.

    Métabolisme
    Mtabolisme hpatique rapide, plus important aprs administration orale qu’aprs administration intraveineuse
    Le mtabolite principal est la norfenfluramine.

    Elimination
    *Voie rnale : la quantit excrte varie en fonction du PH urinaire (augmentation quand le PH est acide).

    Bibliographie

    – Arch Int Pharmacodyn Ther 1965;158:251 .
    – Rev Praticien 1971; 21:1025 .
    – Drugs 1975;10,4:241.
    – Drugs 1992;43:820-836. (REVUE) * revue sur les anorexignes.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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