ALVERINE TARTRATE

ALVERINE TARTRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 10/2/1998
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
tartarte de N-éthyl-3,3′-diphényldipropylamineEnsemble des dénominations
autre dénomination : DIPROPYLINE TARTRATE
autre dénomination : TARTRATE D’ALVERINE
autre dénomination : TARTRATE DE DIPROPYLINE
bordereau : 659
sel ou dérivé : ALVERINE
sel ou dérivé : ALVERINE CITRATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : ALVERINE
- SPASMOLYTIQUE (principale certaine)
Effet spasmolytique général touchant la musculature lisse digestive, biliaire, urétérale, vésicale, utérine et vasculaire. - SPASMOLYTIQUE MUSCULOTROPE (principale certaine)
Effet direct sur le muscle lisse de type papavérinique. - VASODILATATEUR (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Spasmolytique direct de type papavérinique, spasmolytique musculotrope agissant directement sur la fibre lisse : se comporte comme un antagoniste du calcium au niveau de la membrane cellulaire et élève le 3’5’AMP par inhibition de la phosphodiestérase.
Effet sensible principalement sur le tonus musculaire exagéré.
Mécanisme particulier au niveau vasculaire : relâchement des muscles lisses des gros vaisseaux et des artérioles avec diminution des résistances périphériques et augmentation du débit sanguin, notamment au niveau cérébral et au niveau coronaire, mais l’effet anti-angineux résultant est limité du fait que la vasodilatation est associée à une augmentation du travail donnant un bilan en oxygène légèrement positif.
- ANTISPASMODIQUE (principal)
Effet multiplié par 3 par rapport à la papavérine base avec une toxicité trois fois moindre.
- SPASME VISCERAL (principale)
Traitement symptomatique des spasmes oesophagiens, intestinaux, urétéraux, vésicaux et utérins. - SPASME VASCULAIRE (principale)
Accompagnant notamment les thrombophlébites et les troubles vasculaires périphériques.
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
Réaction d’hypersensibilité à type d’érythème. - HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
VOIE INTRAVEINEUSE - SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
- VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
VOIE INTRAVEINEUSE - CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
2 cas cités, 10 autres cas rapportés à la pharmacovigilance:
– Prescrire 1997;18:125.
- HYPOTENSION ARTERIELLE
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
VOIE INTRAVEINEUSE
- TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAVEINEUSE - ENFANT
En l’absence d’étude chez l’enfant, risque non évalué.
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
– 2 – INTRAVEINEUSE
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie intramusculaire ou intraveineuse chez l’adulte : quarante milligrammes par jour.
Pharmaco-Cinétique
Absorption
Bonne résorption par le tube digestif.
Temps de latence : 1 heure.
Répartition
Durée d’action : 3 à 4 heures.
Bibliographie
– J Am Med Assoc 1965;194:902.
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
- SPASMOLYTIQUE (principale certaine)