AMANTADINE SULFATE
AMANTADINE SULFATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 30/11/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
sulfate de 1-aminoadamantaneEnsemble des dénominations
CAS : 31377-23-8
autre dénomination : SULFATE D’AMANTADINE
bordereau : 1957
sel ou dérivé : AMANTADINE CHLORHYDRATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : AMANTADINE
- ANTIVIRAL (principale certaine)
INFLUENZA A EXCLUSIVEMENT - ANTIPARKINSONIEN (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
– Action antivirale :
Action sur certains myxovirus, tout particulièrement l’influenza A.
Agirait en empêchant la pénétration du virus dans la cellule et / ou sur la décapsidation. Pas d’action virulicide directe.
– Action antiparkinsonienne :
Stimulant dopaminergique indirect ; stimulerait directement les récepteurs dopaminergiques et inhiberait le recaptage de la dopamine.
L’activité antiparkinsonienne pourrait être la conséquence du blocage des récepteurs au N-méthyl-D-Aspartate :
– Eur J Pharmacol 1992;213:439-443.
Le blocage des récepteurs glutamatergiques de type NMDA présents sur les interneurones cholinergiques striataux (en bloquant la libération d’acétylcholine) pourrait contribuer à l’activité antiparkinsonienne :
– JPET 1992;263:717. - secondaire
Etude ‘in vitro’ sur le virus de l’hépatite C: pas d’effet inhibiteur sur les enzymes virales:
– J Infect Dis 2000;181:331-334
- ANTIPARKINSONIEN (principal)
- ANTIVIRAL (principal)
Influenza A, exclusivement. - ANTIGRIPPAL (principal)
Influenza A, exclusivement.
- MALADIE DE PARKINSON (principale)
– Neurology 1998;50:1211-1212.
– Neurology 1998;50:1323-1326.
Permettrait de réduire les dyskinésies induites par la DOPA thérapie :
– Movement Disorders 1998;13:851.
– Arch Neurol 1999;56:1383-1386. - SYNDROME PARKINSONIEN (principale)
- GRIPPE (principale)
Prophylaxie et traitement des sujets à haut risque (non vacciné,sujet âgé, insuffisant cardiaque ou respiratoire, immunodéprimé, hémodialisé).
Prophylaxie de la grippe de l’enfant :
– Lancet 1984;1:502.
Ne prévient pas les infections dues au virus B :
– Med Letter (France) 1985;7:97-98.
Traitement de l’encéphalopathie à virus influenza:
-Pediatr Infect Dis J 1999;18:734 - GRIPPE(PREVENTION) (à confirmer)
Tenir compte des effets secondaires, notamment neurologiques - SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL DES NEUROLEPTIQUES (secondaire)
Deux cents à quatre cents milligrammes par jour (200 mg/j à 400 mg/j) par voie orale :
– Clin Neuropathol 1983;6:Suppl1:557. - SCLEROSE EN PLAQUES(ETAT DE FATIGUE) (secondaire)
– Ann Pharmacother 1993;27:893-895. - HYPERSOMNIE (à confirmer)
- SYNDROME DE FATIGUE CHRONIQUE (à confirmer)
Quatre cas d’amélioration décrits (alternance randomisée de périodes de traitement et de placebo – sel d’amantadine non précisé) :
– Arch Intern Med 1997;157:1264-1265. - ENCEPHALITE VIRALE (à confirmer)
Traitement de l’encéphalopathie à virus influenza:
-Pediatr Infect Dis J 1999;18:734
- IRRITABILITE (CERTAIN )
– J Am Geriatr Soc 1991;39:700-705. - ANXIETE (CERTAIN )
– J Am Geriatr Soc 1991;39:700-705. - ATTAQUE DE PANIQUE (A CONFIRMER )
Un cas d’attaque de panique après 2 semaines de traitement (sel d’amantadine non précisé) chez un patient ayant des antécédents :
– J Clin Psychiatry 1996;57:374. - INSOMNIE (CERTAIN FREQUENT)
- CAUCHEMAR (CERTAIN FREQUENT)
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE– J Am Geriatr Soc 1991;39:700-705.
- ACCES MANIAQUE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE - PSYCHOSE (CERTAIN )
– J Am Geriatr Soc 1991;39:700-705. - DELIRE AIGU (CERTAIN )
Trois cas de délire aiguë à la suite du sevrage chez des parkinsoniens traités depuis 4 à 18 années (sel d’amantadine non précisé) :
– Neurology 1998;50:1456-1458. - DEPRESSION (CERTAIN )
– J Am Geriatr Soc 1991;39:700-705. - OEDEME DES MEMBRES INFERIEURS (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
FEMME– Ann Neurol 1978;3:119-128.
- LIVEDO RETICULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
FEMMEPeut persister deux ou trois ans après arrêt du traitement. Relation effet-dose.
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
- HOQUET (CERTAIN RARE)
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
– Ann Neurol 1978;3:119-128. - UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
– Ann Neurol 1978;3:119-128. - PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
– Ann Neurol 1978;3:119-128. - PHENOMENE DE REBOND (CERTAIN )
- DYSARTHRIE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE– N Engl J Med 1978;298,9:516.
- MYOCLONIE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE– N Engl J Med 1978;298,9:516.
- TOXICITE NEUROLOGIQUE (CERTAIN FREQUENT)
Dans un essai de prévention de la grippe chez des sujets âgés, les effets sur le système nerveux central ont été plus fréquents avec l’amantadine (environ 20%) qu’avec la rimantadine (environ 2%) :
– Arch Intern Med;160:1485-1488. - HALLUCINATION VISUELLE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
INSUFFISANCE RENALE
SUJET AGE– Ann Neurol 1978;3:119-128.
– J Am Geriatr Soc 1991;39:700-705. - HALLUCINATION AUDITIVE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
INSUFFISANCE RENALE
SUJET AGE– Ann Neurol 1978;3:119-128.
– J Am Geriatr Soc 1991;39:700-705. - SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (CERTAIN TRES RARE)
Un cas à la suite d’un arrêt brutal du traitement (sel d’amantadine non précisé) :
– Am J Psychiatry 1994;151:451-452. - CRISE CONVULSIVE (A CONFIRMER )
– Ann Neurol 1978;3:119-128.
- TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Un cas de malformation cardiovasculaire :
– N Engl J Med 1980;302:903. - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
Un cas de malformation cardiovasculaire :
– N Engl J Med 1980;302:903.
- ETAT MANIAQUE
- INSUFFISANCE RENALE
RISQUE D’ACCUMULATION
- GROSSESSE
Tératogène chez l’animal. - ALLAITEMENT
A proscrire en période d’allaitement ou nécessitant de différerer celui-ci car risque de vomissements, de rash cutané.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
Cent milligrammes le premier jour, deux cents le 2ème jour, trois cents à partir du 3ème jour.
Possibilité d’augmenter le dose à cinq cents milligrammes par jour.
Surveillance rigoureuse chez l’insuffisant rénal.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
20
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
REPARTITION
laitAbsorption
Rapidement et complètement résorbé par le tractus digestif.
Taux plasmatique maximum en 1 à 4 h (0,3 microgrammes par millilitre après une dose de 2,5 mg/kg).
Répartition
Passe dans le lait.
Demi-Vie
20h
Elimination
Voie rénale.
Pour 90% de la dose; 60% est éliminé en 24h.
Bibliographie
– N Engl J Med 1980;302:903.
– Antimicrob Agents Chemother 1981;19:226.
– Antimicrob Agents Chemother 1983;23:458.
– Clin Pharmacokinet 1988;14:35-51.
– Inpharma 1984;424:19.*
– Drug Saf 1994;10:281-291. (EFFETS SECONDAIRES)* (sel non précisé)Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- CONTENTON (ALLEMAGNE)
- PK MERZ (ALLEMAGNE)
- PK MERZ (SUISSE)
- ANTIVIRAL (principale certaine)