AUROTHIOPROPANOLSULFONATE DE SODIUM
AUROTHIOPROPANOLSULFONATE DE SODIUM
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/12/1999
Etat : valide
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
3-aurothio 2-hydroxypropane-1-sulfonate de sodiumEnsemble des dénominations
CAS : 27279-43-2
autre dnomination : AUROTIOPROL
autre dnomination : AUROTHIOPROPANOL SULFONATE DE SODIUM
bordereau : 97
sel ou driv : AUROTHIOMALATE SODIQUEClasses Chimiques
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Action antiinflammatoire dans la polyarthrite rhumatode.
Au niveau du lyzosome : inhibition chimique des enzymes et inhibition de leur sortie du lyzosome. Ncessite une certaine concentration dans les tissus.
L’action est indpendante de la concentration srique.
Action antibactrienne faible et non utilis en pratique vis vis des mycobactries, staphylocoques, streptocoques hmolytiques, pneumocoques, leptospires et mycoplasmes.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- ANTIRHUMATISMAL (principal)
Dans la polyarthrite rhumatode.
L’effet se manifeste dans un dlai de 3 6 mois.
- RHUMATISME INFLAMMATOIRE (principale)
- POLYARTHRITE RHUMATOIDE (principale)
– Semin Arthritis Rheum 1985;14:238. - RHUMATISME PSORIASIQUE (secondaire)
– Sem Hop Paris 1991;67:1028-1036.
- STOMATITE (CERTAIN RARE)
- GOUT METALLIQUE (CERTAIN RARE)
- PRURIT (CERTAIN RARE)
– Presse Med 1996;25:1555-1558. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN )
– Presse Med 1996;25:1555-1558. - ECZEMA (CERTAIN )
– Presse Med 1996;25:1555-1558. - PITYRIASIS ROSE (CERTAIN )
– Presse Med 1996;25:1555-1558. - DERMATITE EXFOLIATRICE (CERTAIN TRES RARE)
- ERUPTION LICHENOIDE (CERTAIN )
– Presse Med 1996;25:1555-1558. - ERUPTION PSORIASIFORME (CERTAIN TRES RARE)
- PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN TRES RARE)
- CHEILITE (CERTAIN TRES RARE)
- EOSINOPHILIE (CERTAIN )
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
- GRANULOPENIE (CERTAIN RARE)
- THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
La thrombopnie peut apparatre brutalement ou aprs un long traitement. - APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN )
- ANEMIE APLASTIQUE (CERTAIN )
Relation effet-dose, rversible l’arrt du traitement. - PROTEINURIE (CERTAIN RARE)
Plus frquente dans les polyarthrites rhumatodes sro-ngatives.
La dcouverte d’une protinurie au cours du traitement impose son arrt moins qu’une autre cause puisse tre formellement implique. - HEMATURIE (CERTAIN RARE)
Microscopique, sans consquences cliniques graves :
– Br J Rheumatol 1984;23:57-60. - SYNDROME NEPHROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- GLOMERULONEPHRITE EXTRAMEMBRANEUSE (CERTAIN )
Raction d’hypersensibilit de type 3. - BOUFFEE VASOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
Survient dans les minutes suivant l’injection. - ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN TRES RARE)
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Probablement par hypersensibilit. - COLITE HEMORRAGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
La colite fulminante hmorragique touche les femmes d’ge moyen et est mortelle dans la moiti des cas. - THESAURISMOSE (CERTAIN )
- DEPOT CORNEEN (CERTAIN )
- FIBROSE PULMONAIRE (CERTAIN )
– N Engl J Med 1976;294:919. - PNEUMONIE INTERSTITIELLE (CERTAIN RARE)
– Ann Rheum Dis 1983;42:593.
Un cas, aprs cinq injections :
– Rev Rhum Mal Osteoartic 1994;61:495-496. - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Paresthsies ou plus rarement, troubles moteurs avec atteinte faciale :
– Concours Med 1985;107:713-723.
- NEPHROPATHIE
Hmaturique et protinurique. - INSUFFISANCE RENALE
- STOMATITE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- TROUBLES HEMATOLOGIQUES
- DERMATOSE EVOLUTIVE
- ECZEMA
- GROSSESSE
- ALLAITEMENT
- LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
- ANTECEDENTS ALLERGIQUES
Aux sels d’or. - ASSOCIATION A RADIOTHERAPIE
Synergie d’effet dpresseur sur les organes hmatopotiques.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles chez l’adulte par voie intramusculaire :
– test de tolrance : deux injections de vingt-cinq milligrammes une semaine d’intervalle.
– traitement d’attaque : une injection de cinquante cent milligrammes par semaine jusqu’ une dose
totale de mille deux cents mille cinq cents milligrammes.
– traitement d’entretien : une injection mensuelle de cinquante cent milligrammes aussi longtemps que le malade le tolre.Surveillance du traitement :
Avant le dbut du traitement, faire un
bilan hpatique, rnal et hmtologique.
Toutes les 2 3 semaines, faire un bilan hmatologique : numration de la formule sanguine, plaquettes, vitesse de sdimentation et ure (en cas de modification d’un des lments, surveillance hebdomadaire).
Une
osinophilie 12%, une leucopnie 2000, une thrombopnie 100 000 ncessitent l’arrt du traitement.
Une fivre ou une tendance diarrhique persistante impose un arrt momentan.
Une albuminurie persistante (> 0,3 g/l) ncessite un arrt momentan
du traitement, sa persistance la reprise impose l’arrt dfinitif.
Avant chaque injection, rechercher les signes d’intolrance : prurit, aphte, diarrhe…
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
24
heure(s)
– 2 –
REPARTITION
75
à 95
%
lien protines plasmatiques
– 3 –
REPARTITION
lait
– 4 –
ELIMINATION
voie rnale
– 5 –
ELIMINATION
voie fcaleAbsorption
Absorption assez rapide aprs voie IM.
Concentration plasmatique maximale en 4 6 heures aprs l’injection.
Répartition
Diffusion tissulaire principalement au niveau du rein et de la rate, mais aussi au niveau du foie, de la peau, du systme rticulo-endothlial, de la moelle, du poumon, dans les liquides articulaires.
Liaison aux protines plasmatiques : 75 95%.
Passe
la barrire foeto-placentaire.
Passe dans le lait.
Demi-Vie
La demi-vie est en moyenne de 24 heures pour une dose de 10 mg.
Elle varie selon les sujets et les doses administres (pour une dose de 50 mg : de 3 7 jours).
La demi-vie s’allonge considrablement au cours de la cure.
Elimination
Voie rnale :
Elimination trs lente de 60 90% de la dose administre. Un an aprs l’arrt du traitement, on peut retrouver la prsence d’or dans les urines.Voie fcale :
10 40 % de la dose administre sont limins dans les fces.
Bibliographie
– Med J Aust 1984;74.
– Schattenkirchner et Muller : Modern aspects of gold therapy. Volume 8 de la srie ‘Rheumatology’ 1 Vol. 232 pages,1983, Karger edit.
– Drug Saf 1993;8:99-127. (INTERACTIONS)* Revue des interactions avec les AINS.
Spécialités
Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Donnes en date de janvier 2000.
- ALLOCHRYSINE (SUISSE)