SUCRALFATE

SUCRALFATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/4/2001
Etat : valide
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
SEL BASIQUE D’ALUMINIUM DE SULFATE ACIDE DE SACCHAROSEEnsemble des dénominations
BAN : SUCRALFATE
CAS : 54182-58-0
DCF : SUCRALFATE
DCIR : SUCRALFATE
USAN : SUCRALFATE
autre dnomination : CG A6J
autre dnomination : RU 15888
bordereau : 2633
dci : sucralfate
rINN : SUCRALFATEClasses Chimiques
- GASTRO-PROTECTEUR (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Action locale: formerait un cran protecteur au niveau de l’ulcre en se combinant avec l’exsudat protique, ce qui inhiberait la retro-diffusion des ions H+.
Inhiberait l’action de la pepsine et des sels biliaires.
- ANTIULCEREUX (principal)
- ULCERE DUODENAL (principale)
- ULCERE GASTRIQUE (principale)
- ULCERATION GASTRODUODENALE DES AINS ( confirmer)
En cas de traitement par AINS pour une affection rhumatologique (essai randomis positif) :
– Am J Gastroenterol 1996;11:2367.
Le sucralfate n’aurait pas d’influence sur la cicatrisation des ulcrations gastroduodnales aprs aspirine mais rduirait les pertes sanguines (tude chez 24 volontaires sains) :
– Gut 1997;41:19-23. - ULCERATION GASTRODUODENALE DES AINS(PREVENTION) ( confirmer)
– Scand J Gastroenterol 1982;17:429-432.
En cas de traitement par AINS pour une affection rhumatologique (essai randomis positif) :
– Am J Gastroenterol 1996;11:2367.
Moins efficace que la ranitidine chez les malades sous ventilation assiste:
– N Engl J Med 1998;338:791-797. - HYPERPHOSPHOREMIE ( confirmer)
Au cours de l’insuffisance rnale chronique
Serait moins toxique que les aures sels d’aluminium:
-Nphrologie 1985:6:216 - ULCERE DE STRESS(PREVENTION) (secondaire)
Prvention des ulcres de stress chez les sujets sous ventilation artificielle : – Arch Intern Med 1987;147:2101-2106. - GASTRITE HEMORRAGIQUE ( confirmer)
– Lancet 1988; 2:1304. - OESOPHAGITE PEPTIQUE ( confirmer)
En traitement d’entretien, prviendrait les rcidives d’ulcrations :
– Am J Gastroenterol 1995;90:1233-1237.
Autre rfrence :
– Am J Med 1991;91,2A:123S-124S. - SCLEROSE DE VARICES OESOPHAGIENNES ( confirmer)
Prvention des ulcrations oesophagiennes:
– Am J Med 1991;91,2A:147-150S. - RADIOTHERAPIE PELVIENNE(ADJUVANT) ( confirmer)
Prvention des troubles digestifs lis l’irradiation intestinale :
– Am J Med 1991;91,2A :151S-157S. - RECTITE RADIQUE ( confirmer)
3 cas dcrits, traits avec succs par voie orale:
– Am J Gastroenterol 1998;93:1593-1595. - RECTITE ( confirmer)
Un cas de rectite post-radiothrapique gurie par des lavements de sucralfate :
– Ann Pharmacother 1999;33:1274-1276. - RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE ( confirmer)
Dans une tude randomise de 60 patients, serait aussi efficace que la mthylprednisolone (en lavemlent) :
– Dig Dis Sci 1999;44:1899-1901.
- CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
- BEZOARD DIGESTIF (CERTAIN TRES RARE)
Localis l’oesophage et l’estomac:
– Prescrire 1998;18:201-202.
21 cas rapports la pahrmacovigilance, 5 nouveaux-ns et 16 adultes: dans 19 cas, bzoards gastriques la suite d’introduction du produit par sonde gastrique chez des patients en ranimation:
– Therapie 1999;54:55-58.
7 cas chez des patients en units de soins intensifs:
– Current Problems in Pharmacovigilance 1999;25:6. - DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas dcrit :
– Am J Gastroenterol 1999;94:2328-2329. - NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
- VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- RASH (CERTAIN TRES RARE)
- POLYDIPSIE (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
- PHOSPHOREMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGEPar chlation des phosphates alimentaires.
- OBSTRUCTION OESOPHAGIENNE (CERTAIN )
Un cas, aprs quelques jours de traitement, d l’accumulation du sucralfate lui-mme :
– Gastrointestinal Endosc 1989;35:474-475. - ALUMINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Un cas chez un insuffisant rnal :
– Ann Intern Med 1989;111:179-181.
Observe chez 6 sur 6 des insuffisants rnaux chroniques recevant des doses thrapeutiques :
– Am J Med 1992;92:471-473.
- GROSSESSE
Information manquante. - ENFANT
- ALLAITEMENT
- INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
Risque d’lvation de l’aluminium srique (risque d’accumulation, 6 malades) :
– Am J Med 1992;92:471-475.
Ncessit de surveiller l’aluminmie:
– Ann Pharmacother 2001;35:360-364 - HYPOPHOSPHOREMIE
RISQUE THEORIQUE D’AGGRAVATION DE LA DEPLETION PHOSPHOREE.
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
Trois quatre grammes par jour , rpartis en prises de 1 gramme, une heure avant les repas et au coucher (l’estomac doit tre vide).
DEux prises quotidiennes de deux grammes chacune auraietn la mme
efficacit:
– Am J Med 1991;91:2A:68-70S.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rnale
– 2 –
ELIMINATION
voie fcaleAbsorption
Peu rsorb par le tractus gastro-intestinal (environ 3 4%).
Entraine une lvation des concentrations plasmatiques en aluminium:
– J Clin Pharmacol 1987;27:213-215.Métabolisme
Le sucralfate libre de faibles quantits d’aluminium, sans consquences si la fonction rnale est normale; mais pouvant induire une lvation importante des concentrations plasmatiques en aluminium en cas d’insuffisance rnale.
– Scand J Gastroenterol
1991;26, Suppl 185:36-52.
Elimination
Voie rnale:
Elimination de faibles quantits de disaccharide sulfate.
Voie fcale:
Plus de 90% de la dose ingre.
Bibliographie
– Pharmacotherapy 1982;2:67.
– Gastroenterology 1982;82:401-405.
– Scand J Gastroenterol 1983;18,Suppl1. (SYMPOSIUM) *
– Am J Med 1985;79:Suppl2C. (SYMPOSIUM)
– Scand J Gastroenterol 1987;22,Suppl140.
– Am J Med 1987;83:3B. (SYMPOSIUM)
– Inpharma
1982;343:20. (REFERENCES GENERALES)
– Am J Med 1989;86,6A:1-153. (SYMPOSIUM)
– Scand J Gastroenterol 1990;Suppl5:1-38.
– Scand J Gastroenterol 1991;26,Suppl185:36-52. (EFFETS SECONDAIRES) *
– N Engl J Med 1991;325:1017-1025.
– Am J Med
1991;91,Suppl2A.
– N Engl J Med 1991;325,14:1017-1025. (REVUE) *
– Scand J Gastroenterol 1992;27,Suppl191. *
Spécialités
Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Donnes en date de janvier 2000.
- ANTEPSIN (ANGLETERRE)
- ANTEPSIN (FINLANDE)
- ANTEPSIN (ITALIE)
- ANTEPSIN (NORVEGE)
- CARAFATE (USA)
- SUCRALATE (ISRAEL)
- SUCRALFAT (ALLEMAGNE)
- SULCRATE (CANADA)
- ULCERLMIN (JAPON)
- ULCERMIN (PORTUGAL)
- ULCOGANT (ALLEMAGNE)
- ULCOGANT (BELGIQUE)
- ULCOGANT (SUISSE)
- ULSANIC (ISRAEL)