ISOTRETINOINE
ISOTRETINOINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : valide
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
acide dimthyl-3,7 (trimthyl-2,6,6 cyclohxne-1-yl)-9 nonattrane-2,4,6,8 oque (2Z,4E,6E,8E)Ensemble des dénominations
BAN : ISOTRETINOIN
CAS : 4759-48-2
DCF : ISOTRETINOINE
DCIR : ISOTRETINOINE
USAN : ISOTRETINOIN
autre dnomination : Ro-4-3780
bordereau : 2727
dci : isotrtinone
rINN : ISOTRETINOIN
sel ou driv : ETRETINATE
sel ou driv : RETINOL
sel ou driv : RETINOL ACETATE
sel ou driv : RETINOL PALMITATE
sel ou driv : TRETINOINE
sel ou driv : ACITRETINEClasses Chimiques
- ACTIVITE VITAMINIQUE A (principale certaine)
- ANTI-ACNEIQUE (principale certaine)
- ANTISEBORRHEIQUE (principale certaine)
- ANTIKERATOSIQUE (principale certaine)
- ANTINEOPLASIQUE (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Produit une atrophie des glandes sbaces.
Inhibe la production de sbum et en modifie la composition.
Semble possder une activit anti-inflammatoire.
- ANTI-ACNEIQUE (principal)
- ANTISEBORRHEIQUE (principal)
- ANTIKERATOSIQUE (principal)
- ANTICANCEREUX (accessoire)
- ACNE (principale)
Formes svres. 91 cas traits :
– Sem Hp Paris 1985;62:61-66. - MALADIE DE DARIER (secondaire)
- ICHTYOSE (secondaire)
- PSORIASIS (secondaire)
Actif dans les psoriasis pustuleux gnraliss rsistant aux autres thrapeutiques :
– Arch Dermatol 1985;121:1297-1301. - EPITHELIOMA BASOCELLULAIRE (principale)
– J Clin Oncol 1992;10:839-864. - EPITHELIOMA SPINOCELLULAIRE (principale)
– J Clin Oncol 1992;10:839-864. - CONDYLOME ACUMINE ( confirmer)
Condylome acumin gnital ou anal: efficace par voie orale dans la moiti des 53 cas traits:
– J Urology 1997;158:1810-1812. - LEUCOPLASIE (principale)
– New Engl J Med 1986;315:1501-1505.
– New Engl J Med 1993;328:15-20. - PAPILLOMATOSE RESPIRATOIRE ( confirmer)
Efficacit certaine chez une femme ge ayant subi de nombreuses rsections :
– Ann Intern Med 2000;132:1007. - TUMEUR SECONDAIRE(PREVENTION) (principale)
Aprs un cancer O.R.L. :
– New Engl J Med 1990;323:795-801. - CANCER DU COL DE L’UTERUS ( confirmer)
Traitement des carcinomes pidermodes du col utrin. :
– J Natl Cancer I 1992;84:235-245. - CANCER DU SEIN METASTASE ( confirmer)
A la dose de 1 mg/kg/jour.
– J Clin Oncol 1995;138:1950-1957. - CANCER DE LA THYROIDE ( confirmer)
Un cas dcrit suggrant l’inhibition de la croissance tumorale:
– Ann Intern Med 1997;127:246. - LYMPHOME CUTANE ( confirmer)
– Br J Dermatol 1993;125:459-465. - SARCOME DE KAPOSI ( confirmer)
– Ann Oncol 1991;2:234-235.
– Biomed Pharmacother 1992;173:327.
– Cancer Lett 1989;48:157-162.
– P Am Soc Clin Oncol 1993;10:6-33. - ERYTHROPLASIE ( confirmer)
Un cas d’rythroplasie de Queyrat trait (cancer intra-pidermique du pnis) :
– Lancet 1993;342:994-995. - LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE ( confirmer)
Etude pilote chez 10 malades (formes juvniles), tude pilote positive :
– N Engl J Med 1994;331:1680-1684. - FOLLICULITE ( confirmer)
Foliculite au cours du sida, essai ouvert sur 7 patients, rponse positive sur les 7 :
– Arch Dermatol 1995;131:1047-1050. - NEUROBLASTOME ( confirmer)
Dans un protocole complexe associant chimiothrapie, irradiation totale avec greffe de moelle autologue, l’addition d’isotrtinone triple le taux de survie dans rcidive 3 ans :
– N Engl J Med 1999;341:1165-1173.
- CPK(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
Chez 10/63 sujets :
– Dermatologica 1990;180:54-55. - CHEILITE (CERTAIN FREQUENT)
90% des cas. - SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
- HYPOSECRETION NASALE (CERTAIN FREQUENT)
40% des cas :
– Arch Dermatol 1991;127:341-346. - DESQUAMATION CUTANEE (CERTAIN FREQUENT)
Au niveau du visage. - FRAGILITE CUTANEE (CERTAIN )
Favorise la survenue de lsions cutanes importantes en cas d’pilation la cire :
– Prescrire 1998;18:524. - RASH (CERTAIN FREQUENT)
16% des cas :
– Arch Dermatol 1991;127:341-346. - PEMPHIGUS (A CONFIRMER )
Un cas aprs 2 mois d’utilisation chez un adolescent trait pour un acn :
– Acta Derm Venereol 1995;75:413. - CONJONCTIVITE (CERTAIN FREQUENT)
- PRURIT (CERTAIN FREQUENT)
Surviendrait dans plus de 20% des cas :
– Arch Dermatol 1991;127:341-346. - EPISTAXIS (CERTAIN FREQUENT)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- HYPEROSTOSE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - TROUBLE DE L’OSSIFICATION (CERTAIN TRES RARE)
Des cas rares d’ossification ligamentaire et d’hyperostose calcanenne ou rachidienne ont t dcrits chez des patients traits avec des posologies leves (2mg/kg/j ) pendant des priodes trs prolonges (2 ans ). - OSSIFICATION PREMATUREE (CERTAIN TRES RARE)
- OSTEOPOROSE (A CONFIRMER )
Pourrait favoriser une rduction de la densit osseuse chez les hommes jeunes traits pour acn kystique :
– Arch Dermatol 1999;135:961-965. - ARTHRITE AIGUE (CERTAIN )
– Arch Intern Med 1984;144:1870.
Un cas aprs 3 mois de traitement chez un homme de 21 ans trait pour une acn conglobata :
– Clin Exp Rheumatol 2000;18:616-618. - HYPERTRIGLYCERIDEMIE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESLa frquence des hypertriclycridmies serait de 17% aprs 20 semaines de traitement :
– Ann Intern Med 1987;107:63.
La frquence ne serait que de 3% chez les sujets sans surcharge pondrale et initialement normotriglycridmiques :
– Arch Dermatol 1991;127:341-246.
Autre publication :
– Am J Gastroenterol 1992;87:1855-1858. - PANCREATITE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
– Ann Intern Med 1987;107:63.
Un cas avec hypertriglycridmie massive :
– Am J Gastroenterol 1992;87:1353.
Par l’intermdiaire d’une hypertriglycridmie :
– Am J Gastroenterol 1992;87:1855-1858. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- VITESSE DE SEDIMENTATION(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
- GRANULOMATOSE DE WEGENER (CERTAIN TRES RARE)
Deux cas :
– Lancet 1989;2:494-496. - VASCULARITE (CERTAIN TRES RARE)
– Lancet 1989;2:494-496. - ALOPECIE (A CONFIRMER )
- CHEVEUX FRISES (CERTAIN TRES RARE)
Serait favoris par l’administration conjointe d’azathioprine (3 cas dcrits) :
– Lancet 1996;348:622-623. - PHOTOSENSIBILISATION (A CONFIRMER )
- HYPERTENSION INTRACRANIENNE (A CONFIRMER )
- CALCEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
– JAMA 1983;250:1899.
Ne s’observe pas pour des posologies infrieures 1.3 mg/kg/j :
– J Am Acad Dermatol 1986;14:1096. - CRISE CONVULSIVE (A CONFIRMER )
Un cas :
– Presse Med 1991;20:2264-2265.
Un cas de convulsions gnralises aprs 4 jours de traitement :
– Ann Pharmacother 1993;27:793. - NEUTROPENIE (A CONFIRMER )
– Arch Dermatol 1987;123:293-295. - THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
Un cas :
– J Am Acad Dermatol 1987;17:851-852. - RECTOCOLITE (A CONFIRMER )
Rectosigmodite
Un cas avec rintroduction positive :
– Gastroenterology 1987;93:606-609. - MALADIE DE CROHN (A CONFIRMER )
Pourrait s’observer pendant le traitement ou plusieurs annes aprs :
– Am J Gastroenterol 1999;94:2568. - RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE (A CONFIRMER )
Pourrait s’observer pendant le traitement ou plusieurs annes aprs :
– Am J Gastroenterol 1999;94:2568. - COLITE ULCEREUSE (A CONFIRMER )
Un cas dcrit de colite aigu ulcre et hmorragique avec rcidive lors d’une preuve de rintroduction, un cas rapport :
– Gastroenterol Clin Biol 1996;20:113-114. - EPANCHEMENT PLEURAL (A CONFIRMER )
A osinophiles:
– Lancet 1989;1:435-436. - PLEURESIE (A CONFIRMER )
Un cas, aprs 6 mois de traitement, rapidement rversible l’arrt du traitement :
– Chest 1996;110:1128. - DYSGUEUSIE (CERTAIN )
Un cas aprs 4 mois de traitement :
– Eur Arch Otorhinolaryngol 1990;247:382-383. - ANOSMIE (A CONFIRMER )
Un cas aprs 4 mois de traitement :
– Eur Arch Otorhinolaryngol 1990;247:382-383. - AGUEUSIE (CERTAIN )
Un cas, aprs 20 semaines de traitement oral, rversible en 6 mois aprs l’arrt du traitement, 6 autres cas ont dj t rapports :
– Br J Dermatol 1996;134:378. - TENDINITE (A CONFIRMER )
Trois cas de tendinite sigeant au tendon d’Achille, 6 semaines aprs l’instauration d’un traitement pour acn :
– Clin Exp Dermatol 1992;17:250-251.
Un cas de tendinite bilatrale sigeant au niveau du tendon d’achille et du genou :
– J Rheumatol 1995;22:2009-2010. - ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
Atteinte des cnes et des batonnets. Un cas rversible :
– J Dermatol Treat 1992;3:205-207. - ACNE (A CONFIRMER )
Aggravation. Quatre cas aprs 1 6 semaines de traitement :
– Acta Derm Venereol 1993;73:74. - GYNECOMASTIE (CERTAIN TRES RARE)
Une cinquantaine de cas auraient t rapports au fabricant :
– Lancet 1994;344:198. - TROUBLE SEXUEL (CERTAIN TRES RARE)
Une centaine de cas aurait t rapporte au fabricant (notamment impuissance) :
– Lancet 1994;344:198. - CELLULITE (A CONFIRMER )
Un cas de cellulite, avec une localisation principalement pri-orbitaire et prsence de staphylocoques dors, aprs deux semaines de traitement oral :
– J Am Acad Dermatol 1994;31:800-802. - HEMOLYSE (A CONFIRMER )
Un cas, chez un sujet ayant des antcdents d’hmoglobinurie paroxystique nocturne :
– Therapie 1994;49:468. - BRONCHOSPASME (CERTAIN TRES RARE)
Un cas dcrit, 31 autres cas auraient t rapports au fabricant en 10 ans :
– BMJ 1996;312:886. - ASTHME(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
Un cas aprs 5 jours de traitement :
– Br J Dermatol 2000;142:388-389. - NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE (A CONFIRMER )
Cinq cas dcrits dont 3 pourraient correspondre la ractivation d’une vascularite systmique :
– Lancet 1996;348:542-543. - FAIBLESSE MUSCULAIRE (A CONFIRMER )
Deux cas entranant l’incapacit de marcher. Lentement rversible l’arrt (2 mois). Des manifestations de faiblesse musculaire apparaitraient chez 15 % des patients :
– Arch Dermatol 1996;132:1521-1522. - PYODERMA GANGRENOSUM (A CONFIRMER )
Un cas aprs 2 semaines de traitement oral. Deux autres cas ont dj t rapports :
– Br J Dermatol 1997;136:636-637. - DEPRESSION (CERTAIN )
12 cas rapports la pharmacovigilance australienne entre 1985 et 1998:
– Austr Adv Drug Reac Bull 1998;17:4.
Syndrome dpressif avec risque de suicide:
– Prescrire 1998;18:590.
431 cas de dpression ou de suicide rapports la FDA entre 1982 et mai 2000:
– N Engl J Med 2001;344:460 - TROUBLE PSYCHIQUE (INFORMATION NEGATIVE )
Le risque ne serait pas augment. Etude de plus de 7000 patients au Canada et de 340 en Grande Bretagne :
– Arch Dermatol 2000;136:1231-1236.
- TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Rat, lapin. - TERATOGENE CHEZ L’HOMME
Hydrocphalie, malformations cardiaques :
– JAMA 1984;251:3208-3209 et 3267-3269.
– FDA Drug Bull 1984;14:15-16.
– Lancet 1985;1:319-320 .
Malformations cranio-faciales, tgumentaires et endocriniennes, risque de mort in utero ou prinatale :
– Aust Prescr 1989;12:26-27.
Revue :
– Drug Safety 1992;7:79-85.
- HYPERTRIGLYCERIDEMIE
- HEMOPHILIE
Un cas d’aggravation des saignements au cours d’un traitement anti-acnique :
– Br J Dermatol 1992;127:186-187.
- GROSSESSE
Tratogne. - ALLAITEMENT
- ABSENCE DE CONTRACEPTION FEMININE
Tratogne chez l’homme: Cf ‘effet sur la descendance’.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
– Dbuter par cinq cents microgrammes un milligramme par kilo de poids corporel et par jour (0.5 1 mg/kg/j).
– Aprs 2 3 semaines, rduire la posologie la plus faible dose active.
– Dure du traitement :
12 16 semaines.
– Ncessit absolue d’une contraception chez les femmes , prolonger quelques mois aprs l’arrt du traitement.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
10
à 20
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie biliaire
– 3 –
ELIMINATION
voie rnaleAbsorption
Rsorb par le tractus gastro-intestinal.
Pic plasmatique voisin de 250 ng/ml 2 3 heures aprs une prise orale de 80 mg.
Possibilit de survenue d’un second pic plasmatique qui proviendrait de l’existence d’un cycle entro-hpatique.
Répartition
Liaison aux protines plasmatiques : 99,9 %.
Grande variabilit des taux plasmatiques selon les individus.
Demi-Vie
10 20 heures.Métabolisme
Mtabolis principalement en 4-oxo-isotrtinone qui est prsent dans le plasma des concentrations suprieures la substance mre.
Elimination
(VOIE RENALE)
(VOIE BILIAIRE)
Bibliographie
– Clin Pharm 1983;2,12-19.
– Drug Intell Clin Pharm 1983;17:329-333.
– Drugs 1984;28:6-37.
– Lyon Med 1985;253:227-36.
– Inpharma 1985;516:19;517:19.
– J Am Acad Dermatol ;1992,27,Suppl,part2:S29-S33. (EFFETS SECONDAIRES)*
Spécialités
Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Donnes en date de janvier 2000.
- ACCUTANE (USA)
- ROACCUTAN (ARGENTINE)
- ROACCUTAN (COLOMBIE)
- ROACCUTAN (ITALIE)
- ROACCUTAN (ALLEMAGNE)
- ROACCUTANE (AUSTRALIE)
- ROACCUTANE (BELGIQUE)
- ROACCUTANE (SUISSE)
- ROACCUTANE (SUISSE)
- ROACCUTANE (SUISSE)
- ROACUTAN (ESPAGNE)