MEBEVERINE CHLORHYDRATE
MEBEVERINE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/5/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
chlorhydrate de 3,4-diméthoxybenzoate de 4-[éthyl[(1RS)-2-(4-méthoxyphényl)-1-méthyléthyl]amino] butyleEnsemble des dénominations
BANM : MEBEVERINE HYDROCHLORIDE
CAS : 2753-45-9
DCIMr : CHLORHYDRATE DE MEBEVERINE
USAN : MEBEVERINE HYDROCHLORIDE
autre dénomination : CHLORHYDRATE DE MEBEVERINE
bordereau : 686
code expérimentation : CSAG-144
dcim : chlorhydrate de mébévérine
rINNM : MEBEVERINE HYDROCHLORIDEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : MEBEVERINE
- SPASMOLYTIQUE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Spasmolytique musculotrope de type papavérine, agit directement sur la fibre musculaire lisse ; se comporte comme un antagoniste du calcium au niveau de la membrane cellulaire et élève le 3’5′ AMP par inhibition de la phosphodiéstérase.
L’action s’exerce principalement lorsque le tonus musculaire est exagéré.
- ANTISPASMODIQUE (principal)
- SPASME GASTRO-INTESTINAL (principale)
- DYSKINESIE BILIAIRE (principale)
Douleurs liées à ces troubles. - COLIQUE HEPATIQUE (principale)
Douleurs liées à ces troubles. - COLITE SPASMODIQUE (principale)
- DIVERTICULOSE COLIQUE (principale)
Douleurs liées à ces troubles. - CONSTIPATION (principale)
- ULCERATION COLIQUE (A CONFIRMER )
Un cas décrit chez un patient atteint de mucoviscidose, ulcération probablement due à la stase colique accrue par le traitement antispasmodique :
– Lancet 1990;335:1225. - NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- GROSSESSE
Par prudence, et en l’absence d’études contrôlées chez la femme enceinte, éviter l’usage de cette substance pendant les 3 premiers mois de grossesse. - ALLAITEMENT
En l’absence d’information sur les effets de la substance chez le nourrisson, éviter l’usage pendant la durée de l’allaitement.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles chez l’adulte :
– Voie orale : trois cents à quatre cents milligrammes par jour.
– Voie rectale, en complément éventuel de la voie orale : cent milligrammes par jour.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Absorption très faible au niveau de l’estomac, rapide au niveau intestinal mais incomplète.
Répartition
Taux plasmatique maximum atteint en 1 à 3 heures.
Métabolisme
Hydrolysée au niveau du foie.
Elimination
*voie rénale : sous forme d’acide vératrique simple ou conjugué.
Elimination totale en 24 heures.
Bibliographie
– Arch Int Pharmacodyn Ther 1963;145:378.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- COLOFAC (ANGLETERRE)
- COLOFAC (AUTRES PAYS)
- DUPASTAL (ITALIE)
- DUSPATAL (PAYS-BAS)
- DUSPATAL (RFA)
- DUSPATALIN (BELGIQUE)
- DUSPATALIN (SUISSE)