PIRPROFENE
PIRPROFENE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 28/5/1999
Etat : valide
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
ACIDE ALPHA-(CHLORO-3 (DIHYDRO-2,5 1H-PYRROLYL-1)-4 PHENYL) ALPHA METHYL ACETIQUE.Ensemble des dénominations
CAS : 31793-07-4
DCF : PIRPROFENE
DCIR : PIRPROFENE
autre dnomination : SU-21524
bordereau : 2668
sel ou driv : ALMINOPROFENE
sel ou driv : BENOXAPROFENE
sel ou driv : FLURBIPROFENE
sel ou driv : IBUPROFENE
sel ou driv : KETOPROFENE
sel ou driv : NAPROXENE
sel ou driv : NAPROXENE SODIQUE
sel ou driv : TIAPROFENIQUE ACIDEClasses Chimiques
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)
- ANALGESIQUE (principale certaine)
- ANALGESIQUE PERIPHERIQUE (principale certaine)
- ANTIPYRETIQUE (principale certaine)
- INHIBITEUR DE LA SYNTHESE DES PROSTAGLANDINES (principale certaine)
- ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Inhibition de la cyclo-oxygnase et de la synthse des prostaglandines;
Possde une activit inhibitrice sur la migration leucocytaire.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- ANTALGIQUE (principal)
- ANTIPYRETIQUE (accessoire)
- RHUMATISME INFLAMMATOIRE (principale)
Traitement symptomatique des pousses aigus. - POLYARTHRITE RHUMATOIDE (principale)
Traitement symptomatique des pousses aigus. - SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE (principale)
Traitement symptomatique:
– Curr Ther Res 1978;24:838. - ARTHROSE (principale)
Traitement symptomatique des pousses aigus, en particulier arthrose de la hanche, du genou et du rachis :
– Curr Ther Res Clin Exp 1981;30,15:5132-5138. - RHUMATISME ABARTICULAIRE (principale)
Traitement symptomatique des pousses aigus :
– Nouv Presse Med 1982;11:2503-2505. - GOUTTE(TRAITEMENT DE LA CRISE) (secondaire)
- DYSMENORRHEE (secondaire)
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
Li la rtention hydrosode. - OEDEME (CERTAIN TRES RARE)
Li la rtention hydrosode. - INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME NEPHROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
– Rev Med Interne 1987;8:115. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN FREQUENT)
Raction d’hypersensibilit type d’rythme. - PRURIT (CERTAIN FREQUENT)
- URTICAIRE (CERTAIN RARE)
- ANOREXIE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS ULCEREUX
GASTRITE
HERNIE HIATALE - ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS ULCEREUX - DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent saignement occulte, modr. Parfois hmorragie massive type de mlna ou d’hmatmse, elle ncessite l’arrt du traitement. - TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent lvation modre et transitoire des transaminases. De survenue imprvisible les hpatites symptmatiques sont trs rares.
– Therapie 1984;39:297-303.
– Hepatology 1987;4:127-132. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Le plus souvent isole, modre et transitoire. - PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent isole, modre et transitoire. - ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Imprvisible, rversible l’arrt du traitement qu’elle ncessite. - HEPATITE FULMINANTE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGEQuatre cas d’hpatite cytolytique svre ont t raports avec une augmentation importante des transaminases (20 fois la normale) et accompagne dans certains cas d’une hypoprothrombinmie. Deux patients sont dcds d’une insuffisance hpatocellulaire progressive avec ascite et encphalopathie hpatique :
– J Hepatol 1987;4:127-132.
La gravit de cet effet secondaire a conduit l’arrt de commercialisation du produit. - ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent, anmie normochrome par hmodilution en raison de la rtention hydrosode ou anmie hypochrome lie un saignement occulte. - CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- ACOUPHENE (CERTAIN RARE)
- REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
Elles sont de type variable et se manifestent essentiellement par des ruptions cutanes, plus rarement, une atteinte hpatique ou pulmonaire. - COLITE ULCEREUSE (A CONFIRMER )
– Gastroenterol Clin Biol 1989;13:313-314.
- TOXICITE FOETALE
Au cours du troisime trimestre de grossesse, tous les inhibiteurs de synthse des prostaglandines peuvent exposer le foetus une toxicit cardiopulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prmature du canal artriel).
- ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
- GASTRITE(ANTECEDENT)
- HERNIE HIATALE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
- SYNDROME NEPHROTIQUE
- LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
- SUJET AGE
- ULCERE GASTRODUODENAL
- HEMORRAGIE DIGESTIVE
- GASTRITE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- CIRRHOSE DECOMPENSEE
- GROSSESSE
- ALLAITEMENT
- HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
Il existe une allergie associe entre l’aspirine et les antiinflammatoires non strodiens chez les sujets prsentant un syndrome de Fernand Widal (asthme, rhinite vasomotrice, polypes nasaux) dclench par l’aspirine. - HYPERSENSIBILITE
Hypersensibilit connue au pirprofne. - ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
Absence d’tudes contrles chez l’enfant.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
En raison de sa toxicit hpatique, le produit est actuellement retir de la commercialisation dans tous les pays.
Posologie anciennement utilise:
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
Quatre huit cents milligrammes par jour en 1 2 prises;
Dose
maximale: mille deux cents milligrammes par jour.Dans les tats inflammatoires non articulaires , le traitement sera de courte dure.
Dans les affections comportant un risque infectieux, l’utilisation sera prudente en raison de la diminution des
dfenses naturelles de l’organisme contre l’infection.Surveillance du traitement:
Surveillance clinique des signes d’hypersensibilit et d’intolrance digestive; leur apparition ncessite l’arrt du mdicament.
Surveillance de la fonction rnale chez
les sujets en tat d’hypoperfusion rnale ou d’hypovolmie.
Surveillance hmatologique en cas de traitement prolong.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
7
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rnaleAbsorption
Rsorb par le tractus gastro-intestinal (90%).
Pic plasmatique voisin de 40 microgrammes par ml, 1 2 heures aprs une prise orale de 400 mg.
La prise simultane d’aspirine pourrait rduire la biodisponibilit du pirprofne.
– Curr Ther Res 1982;31:413.
Répartition
Liaison aux protines plasmatiques: 99%.
L’limination partir du liquide synovial aurait une demi-vie suprieure la demi-vie plasmatique.
– Presse Med 1983;12:2045.
Demi-Vie
7 heures.
Métabolisme
Formation de divers mtabolites, en particulier glycuroconjugus.
Elimination
Voie rnale:
Plus de 80% de la dose administre sont limins dans les urines.
Bibliographie
– Clin Pharmacol Ther 1977;21:721.
– Curr Ther Res Clin Exp 1981;30,1S:S118.
– Curr Ther Res Clin Exp 1982;31:413.
– Nouv Presse Med 1982;11:2437.
– Drug Intell Clin pharm 1983;17:894.
– Eur J Clin Pharmacol 1985;29:73-77. (PHARMACOCINETIQUE)*
– Drugs
1986 ;32:509-537. (REVUE GENERALE)
– Drug Saf 1993;8:99-127. (INTERACTIONS)* Revue des interactions avec les AINS.
Spécialités
Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Donnes en date de janvier 2000.
- RENGASIL (BELGIQUE)
- RENGASIL (COREE DU SUD)
- RENGASIL (SUISSE)
- RENGASIL (USA)
- RENGASIL (ALLEMAGNE)
- RENGASIL (DANEMARK)
- RENGASIL (VENEZUELA)
- RENGASIL (INDONESIE)