INSULINE HUMAINE

INSULINE HUMAINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 3/1/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    protine ayant la structure normale du principe antidiabtique naturel produit par le pancras humain

    Ensemble des dénominations


    CAS : 11061-68-0
    DCF : INSULINE HUMAINE

    DCIR : INSULINE HUMAINE

    bordereau : 2682

    rINN : INSULIN HUMAN

    sel ou driv : INSULINE DE BOEUF

    sel ou driv : INSULINE DE PORC

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : INSULINE

    Regime : liste II

    1. HYPOGLYCEMIANT (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Insuline de squence humaine, moins immunogne que les insulines bovines ou porcines.
      Se lie la sous-unit cellulaire de son rcepteur et stimule l’activit tyrosine kinase de la sous unit bta par autophosphorylation.
      Stimule le transport de glucose dans le muscle et le tissu adipeux en favorisant la translocation de vsicules intracellulaires qui contiennet les transporteurs du glucose.
      Stimule l’activit intrinsque de transporteurs et rgule leur synthse.
      Bloque la glycognolyse hpatique par inhibition de la glucose G phosphatase.
      Inhibe la lipolyse, stimule la synthse d’acides gras, diminue la concentration hpatique de carnitine, diminuant la production de corps ctoniques.
      Amliore la fonction endothliale aprs 6 mois de traitement chez le diabtique non insulinodpendant :
      – Arterioscler Thromb Vasc Biol 2000;20:545-550.
    2. secondaire
      Contrle de la synthse de RNA m qui est un mdiateur de l’action des hormones sur les enzymes intracellulaires.
      Stimule le captage des acides amins et la synthse protique et inhibe le catabolisme des protines des muscles et autres tissus.

    1. HYPOGLYCEMIANT (principal)

    1. DIABETE INSULINODEPENDANT (principale)
      Chez les diabtiques allergiques aux insulines animales ou dans les diabtes insulinorsistants.
      Essai randomis d’insuline humaine recombinante vs placebo (par voie orale) au tout dbut de l’volution du diabte : pas de retentissement de la dtrioration de la fonction des cellules bta :
      – Lancet 2000;356:545-549.

    1. GLYCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN )
      En dehors des accidents de surdosage, des accidents d’hypoglycmie lors du passage de l’insuline humaine semi-synthtique l’insuline recombinante ont t dcrits, avec ncessit de rduire alors de moiti la posologie :
      – Lancet 1990;335:485.
      L’insuline a t dtourne de son usage thrapeutique pour l’effet
      euphorisant li l’hypoglycmie:
      – BMJ 1999;319:1417-1418
    2. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
      Ces ractions sont plus rares qu’avec les insulines d’origine animale :
      – Ann Allergy 1984;53:39.
    3. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
      Quelques cas de ractions cutanes chez des diabtiques allergiques :
      – JAMA 1984;251:1459.
    4. RHABDOMYOLYSE (A CONFIRMER )
      Un cas lors d’une administration intraveineuse :
      – Ann Med Int 1990;141:279-280.
    5. LIPODYSTROPHIE (A CONFIRMER )
      Deux cas :
      – Diabetic Medicine 1992;9:779.
    6. TROUBLE DE LA VISION (A CONFIRMER )
      Un cas d’opacification du cristallin associ un spasme de l’accomodation aprs 5 jour de traitement, rversible en 3 semaines (type d’insuline non prcis) :
      – Lancet 1996;347:1764.
    7. RESISTANCE A L’INSULINE (CERTAIN )
      Mdie par des anticorps IgG.
    8. OEDEME (A CONFIRMER )

    1. NON

    1. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Les traitements diurtiques augmentent l’hyperinsulinisme et la rsistance l’insuline.
    2. SPORTIFS
      Substance interdite :
      – Journal Officiel du 7 Mars 2000.
      Sauf lorsqu’elle est administre pour traiter les diabtes insulino-dpendants. Une notification crite des diabtes insulino-dpendants par un endocrinologue ou un mdecin d’quipe est ncessaire.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    Posologie et mode d’administration

    Les insulines humaines s’utilisent des doses identiques celles des insulines animales.
    Lors du passage d’une insuline animale une insuline humaine, il peur parfois tre ncessaire de rduire trs lgrement la posologie.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    0.06
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    – 3 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Sa destruction par les enzymes protolytiques des sucs digestifs impose une utilisation parentrale.
    Lors d’utilisation IV, (exclusivement pour le solut), l’effet appart en 5 mns.
    Lors de l’utilisation par voie sous-cutane, le dlai d’apparition de
    l’effet dpend de la prsentation.
    L’activit de l’insuline NPH humaine apparaitrait plus rapidement et serait lgrement plus brve que celle de l’insuline porcine.

    Répartition
    Aprs injection intraveineuse, l’effet dure moins d’une heure.
    En cas d’injection sous-cutane, la dure de l’effet dpend de la prsentation.
    Passe dans le lait.

    Demi-Vie
    4 minutes.
    Demi-vie plasmatique lors d injection intraveineuse.
    La demi-vie est prolonge lors de l’insuffisance rnale ou hpatique.
    Rduction de la demi-vie en cas d’hyperthyrose.

    Métabolisme
    Inactive principalement au niveau du foie.
    Coupure des ponts disulfures sous l’action d’une glutathion insuline transhydrognase, puis hydrolyse des chaines peptidiques.
    Une certaine destruction a lieu au niveau des cellules tubulaires rnales.
    Au cours
    de la graossesse, une destruction a lieu au niveau du placenta.

    Elimination
    Voie rnale:
    L’insuline est filtre par le glomrule; en partie rabsorbe par le tube contourn distal, puis dtruite par les cellules tubulaires rnales : ceci explique l’augmentation de l’effet en cas d’insuffisance rnale.

    Bibliographie

    – Diabetes Care 1982;5, Suppl2:1-186.
    – Br Med J 1983;287:1578-1580.
    – Br Med J 1983;287:1580-1583.
    – Adv Drug React Acute Pois Rev 1983;2:219. (EFFETS SECONDAIRES)
    – Drugs 1987;34:350-371.
    – Drug Saf 1993;8:427-444. (EFFETS SECONDAIRES) *

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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