AZITHROMYCINE

AZITHROMYCINE

Introduction dans BIAM : 15/6/1994
Dernière mise à jour : 5/3/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    (2R,3S,4R,5R,8R,10R,11R,12S,13S,14R)-13-(2,6-didsoxy-3-C-3-O-dimthyl-alpha-L-ribohexopyranosyloxy)-2-thyl-3,4,10-trihydroxy-3,5,6,8,10,12,14-heptamthyl-11-(3,4,6-tridsoxy-3-dimthylamino-bta-D-xylohexopyranosyloxy)-1-oxa-6-azacyclopentadcan-15-one

    Ensemble des dénominations

    BAN : AZITHROMYCIN

    CAS : 83905-01-5

    DCF : AZITHROMYCINE

    DCIR : AZITHROMYCINE

    USAN : AZITHROMYCIN

    bordereau : 2965

    code exprimentation : CP-62993

    code exprimentation : XZ-450

    dci : azithromycine

    rINN : AZITHROMYCIN

    Classes Chimiques


    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 02/02/94

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
      Antibiotique de la classe des macrolides.
      Spectre antibactrien:
      * Espces habituellement sensibles (CMI infrieure 0,12 mg/l) :
      Streptocoques, staphylocoques sensibles la mticilline, Rhodococcus equi, Branhamella catarrhalis, Bordetella pertussis, Helicobacter pylori, Campylobacter jejuni, Corynebacterium diphteriae, Moraxella, Mycoplasma pneumoniae, Coxiella, Chlamydia, Treponema pallidum, Borrelia burgdorferi, leptospires, Propionibacterium acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus.
      * Espces modrement sensibles :
      Haemophilus influenzae et parainfluenzae, Neisseria gonorrhoeae, Vibrio, Ureaplasma urealyticum, Legionella pneumophila.
      * Espces inconstamment sensibles :
      Streptococcus pneumoniae, entrocoques, Campylobacter coli , Peptostreptococcus, Clostridium perfringens.
      * Espces rsistantes (CMI suprieure 4 mg/l) :
      Staphylocoques rsistants la mticilline , entrobactries, Pseudomonas, Acinetobacter, Mycoplasma hominis, Nocardia, Fusobacterium, Bacteroides fragilis.
      En France, 30 40% des pneumocoques sont rsistants l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilit diminue la pnicilline.

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Comme celui des autres macrolides, l’effet antibactrien de l’azithromycine est imput une liaison rversible la sous-unit 50S des ribosomes bactriens, ce qui entrane une inhibition de la synthse protique. L’effet bactriostatique et parfois bactricide de l’azithromycine repose sur ce mode d’action, mais on ne sait pas si celui-ci explique galement l’action de ce macrolide sur des espces non bactriennes.
      In vivo, L’activit antimicrobienne est augmente par sa distribution, notamment par son aptitude se concentrer dans les tissus et les organes des concentrations suprieures celles simultanment dtermines dans le sang. L’azithromycine s’accumule dans les monocytes, les polynuclaires et les macrophages alvolaires des concentrations trs suprieures aux concentrations plasmatiques. Les fonctions des cellules phagocytaires ne sont pas altres par la prsence d’azithromycine dans le milieu intracellulaire. La libration d’azithromycine partir de ces cellules est augmente par le processus de phagocytose lui-mme :
      – Drugs 1992;44:768-770.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principal)

    1. INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
    2. INFECTION A MYCOBACTERIES ATYPIQUES (principale)
      En prvention chez les malades atteints de SIDA :
      – Drugs 1997;54:69-80.
    3. ANGINE (principale)
      En alternative au traitement de rfrence, particulirement lorsque celui-ci ne peut tre utilis.
    4. BRONCHITE AIGUE (principale)
    5. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE (principale)
      Lors des pousses de surinfection.
    6. PNEUMONIE BACTERIENNE ( confirmer)
      Essai randomis dans les pneumonies aigus nosocomiales. L’azithromycine semble aussi efficace que l’association cfuroxime/rythromycine et semble bien tolre :
      – Arch Intern Med 2000;160:1294-1300.
    7. PNEUMONIE A PNEUMOCYSTIS CARINII(PREVENTION) (secondaire)
      Rduction 0,55 du risque relatif chez des sujets infects par le VIH , traits par azithromycine seule ou associe la rifabutine (tude randomise chez plus de 500 patients) :
      – Lancet 1999;354:891-895.
    8. INFECTION GENITALE A CHLAMYDIA (secondaire)
      Gnrerait moins de complications que la doxycycline mais serait plus coteuse :
      – Ann Intern Med 1996;124:389.
      Autre rfrence :
      – N Engl J Med 1992;327:921-925.
    9. URETRITE A CHLAMYDIA (principale)
      – JAMA 1993;270:1934-1935.
      Efficace en dose unique de un gramme :
      – JAMA 1995;274:545-549.
    10. SYPHILIS(PREVENTION) ( confirmer)
      Essai randomis versus pnicilline G. L’administration d’azithromycine en dose unique chez des sujets exposs (contact avec partenaire infect) parat aussi efficace que le traitement par pnicilline G :
      – Ann Intern Med 1999;131:434-437.
    11. CERVICITE (principale)
      Cervicites non gonococciques dues Chlamydia trachomatis: traitement monodose.
    12. MALADIE DE LYME ( confirmer)
      Traitement de la phase prcoce de la maladie de lyme :
      – Drugs 1992;44:750-799.
      L’amoxicilline (sel non prcis) serait plus efficace sur l’rythme migrant dans le cadre de la maladie de Lyme que l’azithromycine, essai randomis positif :
      – Ann Intern Med 1996;124:785.
    13. TRACHOME (secondaire)
      Essai randomis positif :
      – Lancet 1993;342:453-456.
      Traitement recommand par l’OMS chez l’enfant, mais son utilisation est freine par son cot :
      – J Antimicrobial Agents 1998;10:259-262.
      Efficacit confirme aussi bien en prvention qu’en traitement dans de larges populations africaines :
      – Lancet 1999;354:630-635.
    14. PALUDISME(PREVENTION) ( confirmer)
      Serait actif contre les souches chloroquinorsistantes :
      – Lancet 1994;343:1396-1397.
      Etude pilote positive :
      – Ann Intern Med 1995;123:771-773.
      Efficacit comparable celle de la doxycycline dans une tude faite au Kenya:
      – Clin Infect Dis 1998;26:146-150.
    15. BABESIOSE ( confirmer)
      L’association atovaquone-azithromycine est efficace et entrane moins d’effets secondaires que l’association clindamycine-quinine :
      – N Engl J Med 2000;343:1454-1458.
    16. CRYPTOSPORIDIOSE ( confirmer)
      Efficace dans un cas de diarrhe cryptosporidium chez un sujet immunocomptent :
      – Ann Pharmacother 1995;29:991-993.
    17. INFECTION A HELICOBACTER PYLORI ( confirmer)
      Permettrait d’obtenir l’radication dans 70 % des cas en association avec l’omprazole et le mtronidazole :
      – Am J Gastroenterol 1996;91:264-267.
    18. DYSENTERIE BACILLAIRE ( confirmer)
      Shigellose multi-rsistante :
      – Ann Intern Med 1997;126:697-703.
    19. MUCOVISCIDOSE ( confirmer)
      Etude chez 7 enfants qui suggre qu’un traitement au long cours par l’azithromycine amliore la fonction respiratoire :
      – Lancet 1998;351:420.
    20. HYPERPLASIE GINGIVALE ( confirmer)
      Deux cas dcrits d’amlioration des symptmes, chez des patients atteints d’hyperplasie gingivale due la ciclosporine :
      – N Engl J Med 1995;332:753-754.
      – Transplant Proc 1996;28:2316.

    1. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
    2. VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
    3. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
    4. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (A CONFIRMER )
      Un cas de maladie du srum chez une femme jeune ayant prsent la mme raction lors de la prise de spiramycine un an auparavant. Une hypersensibilit croise existerait entre les macrolides:
      -Allegy Clin Immunol Intern 2000; suppl 2:158
    5. RASH (CERTAIN RARE)
    6. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    7. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Rversible l’arrt du traitement.
    8. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    9. VERTIGE (CERTAIN RARE)
      Sensation vertigineuse plutt que vertige vrai.
    10. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
      Trois cas dcrits :
      – Lancet 1994;343:241.
      Un cas de surdit aprs administration veinuese, rversible l’arrt; D’autres cas aprs voie orale ont dj t rapports:
      – Pharmacotherapy 1999;19:245-248.
    11. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas aprs 9 jours de traitement :
      – Ann Intern Med 1993;119:636-637.
    12. SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH (A CONFIRMER )
      Un cas de syndrome de Schwartz Bartter aprs 48 heures de traitement:
      – Ann Pharmacotherap 1997;31:1308-1310.
    13. HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas dcrit :
      – Am J Med 1997;102:217-218.
    14. HEPATITE (A CONFIRMER )
      Deux cas apparus aprs 6-7 semaines de traitement dont un ncessitant une transplantation hpatique :
      – Can Adv Drug React Newletter 1997;7:951-952.
    15. VASCULARITE (A CONFIRMER )
      Syndrome de Churg Strauss (vascularite systmique, hyperosinophilie, asthme, fivre); 1 cas dcrit, avec rechute lors de l’administration de roxithromycine:
      – Lancet 1997;350-563.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Les rsultas des tudes chez l’animal ont montr un passage transplacentaire de l’azithromycine sans qu’un effet tratogne n’ait t mis en vidence.
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. CHOLESTASE
      Le foie tant la principale voie d’limination de l’azithromycine, sa prescription n’est pas recommande chez les patients ayant une insuffisance hpatique svre ou atteints de cholestase svre.
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      Utiliser avec prudence, la substance tant mtabolise par le foie.
    3. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Clairance de la cratinine <40 ml/mn.
    4. CONDUCTEUR DE VEHICULE
      Risque de sensations vertigineuses. Prvenir les patients.
    5. UTILISATEUR DE MACHINE
      Risque de sensations vertigineuses. Prvenir les patients.

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. ALLERGIE AUX MACROLIDES

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles par voie orale chez l’adulte (en prise unique journalire) :
    * Angines, bronchites aigus, surinfections de bronchite chronique : cinq cents milligrammes le premier jour puis deux cent cinquante milligrammes les quatre jours suivants. La
    dure du traitement sera de cinq jours.
    * Urtrites et cervicites non gonococciques dues Chlamydia trachomatis : un gramme en prise unique.
    Pas de modification de posologie chez le sujet g.
    Mme posologie chez les patients avec insuffisance
    hpatique moyenne et modre.
    Mode d’emploi :
    La diminution de l’absorption peut atteindre 50 % en prsence d’aliments. En consquence, il est ncessaire d’administrer l’azithromycine en dehors des repas (une heure avant ou deux heures aprs).
    .
    La voie
    intraveineuse est bien tolre aux concentrations de deux milligrammes/millilitre (un gramme sur 1 heure chez des volontaires sains) :
    – Ann Pharmacother 1997;31:965-969.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    à 20
    %
    lien protines plasmatiques

    – 2 –
    DEMI VIE
    2
    à 4
    jour(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 4 –
    ELIMINATION
    à 6
    %
    voie rnale

    Absorption
    Pic plasmatique rapidement atteint : 2 heures 30 aprs une prise orale.
    Biodisponibilit aprs une prise orale : 37 %.
    Absorption diminue par la prise d’aliments concomitante.

    Répartition
    Faible liaison aux protines plasmatiques : moins de 20 % (principalement aux alpha1-globulines et aux bta-globulines mais pas l’albumine).
    Forte concentration tissulaire.
    Concentration importante dans les cellules phagocytaires (notamment les
    polynuclaires neutrophiles, les macrophages alvolaires et les fibroblastes) partir desquelles l’azithromycine est lentement libre.
    Franchit la barrire placentaire. Passage faible, la concentration plasmatique chez le foetus ne dpassant pas 3
    4% de celle de la mre recevant le mdicament :
    – J Obstet Gynecol 2000;107:770-775.

    Demi-Vie
    La demi-vie terminale d’limination plasmatique est de 2 4 jours.
    La demi-vie est allonge en cas d’insuffisance hpatique, non modifie en cas d’insuffisance rnale lgre.

    Métabolisme
    L’azithromycine est dans l’ensemble peu mtabolise. La principale voie est la N-dmthylation. Il existe d’autres voies plus accessoires : la O-dmthylation, la dconjugaison du cladinose ou l’hydroxylation de la dsosamine et/ou des noyaux aglycones.
    Une dizaine de mtabolites, n’ayant pas d’activit bactrienne, a t retrouve chez l’homme.

    Elimination
    *Voie biliaire : voie principale d’limination de l’azithromycine, en grande partie sous forme inchange.
    *Voie rnale : moins de 6 % de la dose administre est excrts dans les urines.

    Bibliographie

    – Am J Med 1991;91,S3A.
    – Ann Pharmacother 1992;26:1253-1261.
    – Drugs 1992;44:750-799. (CREATION)
    – Brochure produit ZITHROMAX 1994, Laboratoires PFIZER (CREATION)
    – Pathol Biol 1995;43:477-572.
    – Drugs 1996;51:583-505. (REVUE GENERALE)*
    – Drugs
    1998;56:273-297.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr


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