ALENDRONATE MONOSODIQUE

ALENDRONATE MONOSODIQUE

Introduction dans BIAM : 22/4/1997
Dernière mise à jour : 19/3/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    (4-amino-1-hydroxybutylidne) bisphosphonate monosodique

    Ensemble des dénominations


    CAS : 121268-17-5

    bordereau : 3063

    code exprimentation : L-670452

    code exprimentation : MK-217
    code exprimentation : G-704650

    sel ou driv : CLODRONATE DISODIQUE

    sel ou driv : ETIDRONATE DISODIQUE

    sel ou driv : PAMIDRONATE DISODIQUE

    sel ou driv : TILUDRONATE DISODIQUE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : ACIDE ALENDRONIQUE

    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 24/12/2000

    1. ANTIOSTEOCLASTIQUE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Inhibe slectivement la rsorption osseuse sans affecter la minralisation.
      L’inhibition de l’acivit ostoclastique pourrait tre de une inhibition de la biosynthse du cholestrol; essentiel au fonctionnement de l’ostoclaste:
      – Proceed Natl Acad Sci USA 1999;96:133-138.
      Prvention de l’apoptose des ostocytes et des ostoblastes par les diphosphonates :
      – J Clin Invest 1999;104:1363-1374.

    1. ANTIOSTEOCLASTIQUE (principal)

    1. OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE (principale)
      Rduction de l’incidence et de la gravit des fractures et tassements osseux.
      – N Engl J Med 1995;333:1437-1443.
      Essais randomiss positifs :
      – Am J Med 1996;101:488-501.
      – Lancet 1996;348:1535-1541.
      La diminution du turn-over osseux persisterait 2 ans aprs l’arrt du traitement; la poursuite du traitement est cependant conseille:
      – Am J Med 1997;103:291-297.
      Forte rduction du risque de fracture ; essai randomis positif:
      – Arch Intern Med 1997;157:2617-2624.
      Essai randomis contre placebo ; augmentation de la densit osseuse chez les femmes traites:
      – Ann Intern Med 1998;128:253-261.
      Essai randomis chez plus de 4000 femmes : un traitement de 4 ans rduit le risque de fracture vertbrale chez les femmes ayant une densit osseuse diminue:
      – JAMA 1998;280:2077-2082.
      Revue de cette indication:
      – Ann Pharmacother 1999;33:587-599.
    2. OSTEOPOROSE(PREVENTION) (principale)
      Etude randomise: efficace dans la prvention de l’ostoporose secondaire aux traitements corticodes :
      – N Engl J Med 1998;339:292-299.
      Ostoporose de un corticothrapie prolonge: l’alendronate augmente la densit osseuse et diminue le risque de fracture vertbrale:
      – Lancet 1998;339:292-299.
      Augmente modrment la masse osseuse, surtout vertbrale, chez les sujets atteints de maladie de Crohn en rmission :
      – Gastroenterology 2000;119: 639-646 et 866-869.
    3. OSTEOPOROSE (principale)
      Etude randomise de 241 hommes ostoporotiques (ge moyen 63 ans). Augmentation de la densit osseuse, moindre diminution de la taille et rduction du risque de fractures vertbrales :
      – N Engl J Med 2000;343:604-610.
      Efficace contre la perte osseuse des enfants atteints de collagnose:
      – Arthritis Rheumatol 2000;43:1960-1966
    4. MALADIE DE PAGET ( confirmer)
      Essai randomis positif :
      – Am J Med 1996;101:341-348.
    5. MYELOME MULTIPLE (principale)
      – Cancer 1997;80 (Suppl):1661-1667.
    6. CANCER DU SEIN (principale)
      Traitement des localisations osseuses:
      – Cancer 1997;80 (Suppl):1668-1673.
    7. CANCER DE LA PROSTATE (principale)
      Traitement des localisations osseuses:
      – Cancer 1997;80 (Suppl):1674-1679.
    8. MALADIE DE CROHN ( confirmer)
      L’alendronate augmente la masse osseuse et parat bien tolr. Essai randomis contre placebo :
      – Gastroenterology 2000;119:639-646.
    9. METASTASE OSSEUSE (secondaire)
      Deux cas dcrits traits avec succs (sdation des douleurs) chez des malades atteints de carcinome hpatocellulaire :
      – Jpn J Clin Oncol 2000;30:410-413.

    1. OESOPHAGITE (CERTAIN )
      5 cas:
      – Gastrointestinal Endoscopy 1998;47:525-528.
    2. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    3. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    4. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    5. CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
    6. REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN (CERTAIN FREQUENT)
      – Lancet 1997;315:1235.
    7. STENOSE DE L’OESOPHAGE (CERTAIN )
      Deux cas dcrits et 2 cas cits :
      – Am J Med 1997;102:489-491.
    8. DYSPHAGIE (CERTAIN TRES RARE)
    9. HEPATITE (A CONFIRMER )
      Un cas chez une patiente ge aprs 2 mois de traitement 10 mg/jour. Lentement rversible l’arrt :
      – N Engl J Med 2000;343:365-366.
    10. ULCERATION OESOPHAGIENNE (CERTAIN TRES RARE)
      Conditions favorisantes : administration au coucher et volume de liquide ingr insuffisant.
      Un cas chez un patient prenant le produit en position allonge, avec uniquement un demi verre d’eau :
      – Am J Gastroenterol 1995;90:1889-1890.
      Note de la FDA :
      – JAMA 1996;275:1534.
      Un cas rapport :
      – Am J Gastroenterol 1996;91:2648-2649.
      – Am J Gastroenterol 1996;91:1282-1283.
      – Lancet 1996;347:959.
      – Lancet 1996;348:1030-1031.
      199 cas d’atteinte oesophagienne rapports au fabricant aux USA dont 51 ont ncessit une hospitalisation :
      – N Engl J Med 1996;335:1016-1021.
      – N Engl J Med 1996;335:1058-1059.
      – N Engl J Med 1996;335:1069-1070.
      Plusieurs cas d’ulcre de l’oesophage ou d’oesophagite rapports la pharmacovigilance australienne :
      – Aust Adv Drug React Bull 1997;16:10.
    11. ULCERE GASTRIQUE (CERTAIN )
      Chez des femmes mnopauses traites pour ostoporose, l’incidence des ulcres gastriques est suprieure avec l’alendronate (13%) qu’avec le risdronate (4%). Etude endoscopique comparative :
      – Gastroenterology 2000;119:631-638.
    12. ULCERATION DE LA BOUCHE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un patient suant les comprims :
      – Clin Rheumatol 1999;18:349-350.
    13. IRRITATION GASTRIQUE (A CONFIRMER )
      La gastrotoxicit serait comparable celle de l’aspirine: essai randomis chez 12 volontaires sains:
      – Am J Gastroenterol 1997;92:1322-1325.
    14. TOXICITE DIGESTIVE (CONTROVERSE )
      Etude randomise clinique et endoscopique chez 32 femmes volontaires saines. Pas de toxicit oesophagienne, gastrique ou duodnale dcele :
      – Am J Gastroenterol 2000;95:634-640.
      Autre tude randomise avec le mme rsultat :
      – Arch Intern Med 2000;160:517-525.
    15. TOXICITE HEPATIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas dcrit chez une malade atteinte de cirrhose biliare primitive :
      – N Engl J Med 2000;343:365-366.
    16. CALCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
      Gnralement modre, sans consquence clinique.
    17. LEUCOPENIE (A CONFIRMER )
      Un cas rapport.
    18. OSTEOMALACIE (A CONFIRMER )
      Par analogie avec d’autres bisphosphonates.
    19. INFLAMMATION OCULAIRE (A CONFIRMER )
      Trois cas dcrits. D’autres cas auraient t dcrits avec d’autres diphosphonates :
      – Arch Ophtalmol 1999;117:837-838.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    4. ENFANT
      Information manquante.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale :
    – Adulte : dix milligrammes par jour en une prise unique accompagne d’un grand verre d’eau plate au moins 30 minutes avant la prise d’aliments ou de boisson le matin.
    Ne pas se recoucher pendant au moins 30 minutes aprs
    la prise (permet de rduire l’irritation de la muqueuse gastrique).

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    50
    %
    voie rnale

    Absorption
    Biodisponibilit par voie orale infrieure 1%, rduite par la prise d’aliments ou de calcium.

    Répartition
    Trs rapidement fix par les os d’o il s’liminerait ensuite lentement.

    Demi-Vie
    Les concentrations plasmatiques sont rduites de 95%, 6 heures aprs une administration intraveineuse.

    Métabolisme
    Absence de mtabolites connus.

    Elimination
    *Voie rnale : 50% de la dose administre sont limins dans les urines en 72 heures.

    Bibliographie

    – Osteoporosis Int 1993;Supll3:S13-S16.
    – Bone 1995;17:383-390.
    – N Engl J Med 1995;333:1437-1443.
    – Osteoporosis Int 1995;5:1-13
    – Bone 1996;18:141-150.
    – Drugs 1997;53:415-434.
    – Cancer 1997;80,Suppl:1652-1670.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr


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