AMODIAQUINE CHLORHYDRATE

AMODIAQUINE CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 10/4/2000
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    chlorhydrate de 7-chloro-4-(3-dithylaminomthyl-4-hydroxyphnylamino)quinoline

    Ensemble des dénominations

    BANM : AMODIAQUINE HYDROCHLORIDE

    CAS : 69-44-3 (chlorhydrate d’amodiaquine anhydre)

    CAS : 6398-98-7 (chlorhydrate d’amodiaquine dihydrat)

    DCIMr : CHLORHYDRATE D’AMODIAQUINE

    autre dnomination : CHLORHYDRATE D’AMODIAQUINE

    bordereau : 1144

    rINNM : AMODIAQUINE HYDROCHLORIDE

    sel ou driv : AMODIAQUINE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : AMODIAQUINE

    Regime : liste II

    1. ANTIPARASITAIRE (principale certaine)
    2. ANTIPROTOZOAIRE (principale certaine)
    3. ANTIPALUDEEN (principale certaine)
    4. ANTIMALARIQUE DE SYNTHESE (principale certaine)
    5. ANTIMALARIQUE SCHIZONTOCIDE (principale certaine)
    6. ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
    7. ANTHELMINTHIQUE (secondaire certaine)
    8. AMOEBICIDE (secondaire certaine)
    9. AMOEBICIDE TISSULAIRE (secondaire certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Le mcanisme prcis de l’activit antipaludenne reste prciser. Il serait analogue celui de la quinine : forme des complexe avec les nucloproteines (ADN) entrainant l’inhibition de la biosynthse de l’ARN et de l’ADN: diminue la fixation active d’oxygne par le plasmodium; agit sur la forme rythrocytaire asexue de tous les plasmodium (schizonticide).
    2. secondaire
      Amoebicide tissulaire actif dans l’hpatite amibienne.
      Antiprotozoaire actif contre giardia intestinalis.

    1. ANTIMALARIQUE (principal)
    2. PLASMODIUM FALCIPARUM (principal)
    3. PLASMODIUM VIVAX (principal)
    4. PLASMODIUM OVALE (principal)
    5. PLASMODIUM MALARIAE (principal)
    6. GIARDA INTESTINALIS (accessoire)
    7. ENTAMOEBA HISTOLYTICA (accessoire)

    1. PALUDISME (principale)
      Notamment active dans le paludisme chloroquinorsistant :
      – Lancet 1985;2:805-808.
      Autre rfrence (sel d’amiodaquine non prcis) :
      – Lancet 1996;348:1196-1201.
      Plus efficace que la chloroquine chez des sujets dj infests en zone de chloroquinorsistance :
      – Trans R Soc Trop Med Hyg 1999;93:645-650.

    1. ASTHENIE (CERTAIN RARE)
      Sa persistance et son intensit doivent faire pratiques un dosage des transaminases afin d’liminer la survenue d’une hpatite qui ncessite l’arrt immdiat du traitement.
    2. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
    3. PRURIT (CERTAIN RARE)
    4. ERUPTION LICHENOIDE (CERTAIN TRES RARE)
    5. COLORATION DE LA PEAU (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Un cas de coloration cyanotique, bleutre ou bruntre sigeant sur le visage, le cou et les rgions prtibiales :
      – Lyon Med 1977;237:621.

    6. COLORATION DES ONGLES (CERTAIN FREQUENT)
      Pigmentation brune de la matrice inguale.
    7. COLORATION DES MUQUEUSES (CERTAIN FREQUENT)
      Atteint essentiellement la vote palatine, les gencives et les lvres.
    8. NAUSEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      Leur persistance doit faire pratiquer un dosage des transaminases la recherche d’un hpatite qui ncessite l’arrt du traitement.

    9. VOMISSEMENT (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      Leur persistance doit faire pratiquer un dosage des transaminases la recherche d’un hpatite qui ncessite l’arrt du traitement.

    10. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
    11. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    12. BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    13. ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
    14. HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      – Gastroenterol Clin Biol 1986;10:440.
    15. NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Sept cas, la frquence est estime 1 pour 2000 :
      – Lancet 1986;1:411-414.
      Trois cas :
      – Lancet 1986;1:556.
    16. AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas :
      – BMJ 1986;292:717-718.
      Quatre cas :
      – Therapie 1987;42:359.
    17. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    18. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    19. PARESTHESIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE
    20. NEUROMYOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE
    21. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE
    22. DIPLOPIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE
    23. ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE
    24. PHOTOPHOBIE (CERTAIN TRES RARE)
    25. PHOSPHENE (CERTAIN TRES RARE)
    26. DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN RARE)
      De type tritanope (aveugle au bleu).
    27. RETINOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE
    28. DEPOT CORNEEN (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE
    29. PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )

    1. NON

    1. PORPHYRIE CUTANEE

    1. RETINOPATHIE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale:
    – chez l’adulte:
    quatre six cents milligrammes par jour en 1 ou plusieurs prises;
    dose maximale: huit cents milligrammes par jour en 1 ou plusieurs prises.
    – chez l’enfant:
    Sept dix milligrammes par kilo et par jour en 1
    ou plusieurs prises.

    Dose usuelle dans la prophylaxie du paludisme:
    – chez l’adulte:
    Quatre cents milligrammes par semaine.
    – chez l’enfant:
    Sept milligrammes par kilo et par semaine.
    Prendre ce traitement le jour du dpart, puis pendant toute la dure
    du sjour en zone d’endmie, puis quarante cinq soixante jours aprs le retour.

    Dose usuelle dans l’accs palustre chez les sujets non immuns:
    – chez l’adulte:
    Huit cents milligrammes par jour pendant 2 jours,, puis quatre cents milligrammes par jour
    pendant les 2 jours suivants.
    – chez l’enfant:
    Dix milligrammes par kilo et par jour pendant 3 jours, puis cinq milligrammes par kilo et par jour le quatrime jour.

    Dose usuelle dans l’accs palustre chez les sujets immuns:
    – chez l’adulte:
    Six cents
    milligrammes en une prise unique.
    – chez l’enfant:
    Dix milligrammes par kilo en une prise unique.
    La gurison clinique et parasitologique est obtenue en 3 4 jours.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    Absorption
    Rsorption rapide par le tube digestif.
    Taux plasmatique maximum en 1 2 heures.

    Répartition
    Taux sanguin lev et durable par les liaisoins aux protines plasmatiques.
    Tropisme hpatique et rnal.
    45% est concentr dans les hmaties.

    Métabolisme
    Dalkylation et glucuroconjugaison.

    Elimination
    Voie rnale.
    elimination lente.

    Bibliographie

    – Clin Pharmacol Ther 1966;7:48.
    – experimental Chemotherapy Ed Schnitzer Hawking 1963;vol 1 ET 1966 Vol 4.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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