CYCLOPHOSPHAMIDE

CYCLOPHOSPHAMIDE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    2-[bis(2-chlorothyl)amino]ttrahydro-2H-1,3,2-oxazaphosphorine 2-oxyde

    Ensemble des dénominations

    BAN : CYCLOPHOSPHAMIDE

    CAS : 50-18-0 (cyclophosphamide anhydre)

    CAS : 6055-19-2 (cyclophosphamide monohydrat)

    DCF : CYCLOPHOSPHAMIDE

    DCIR : CYCLOPHOSPHAMIDE

    autre dnomination : CICLOFOSFAMIDE

    bordereau : 869

    code exprimentation : B-518

    code exprimentation : NSC-26271

    code exprimentation : WR-138719

    dci : cyclophosphamide

    rINN : CYCLOPHOSPHAMIDE

    Classes Chimiques


    Regime : liste II

    1. ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)
    2. AGENT ALKYLANT (principale certaine)
    3. IMMUNOSUPPRESSEUR (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Le cyclophosphamide est inactif par lui-mme. Compos stable activ par clivage de la liaison phosphore-nitrogne. Il y a ainsi libration de l’activit bichlorthylamine. L’activation a surtout lieu au niveau du foie.
      Le driv actif peut se combiner avec les groupements nuclophiles (SH, NH2,COOH, OH, phosphate). Il tablit ainsi au niveau des nucloprotines des ponts empchant la rplication de l’ADN, d’o l’effet cytostatique par blocage de la mitose.

    1. ANTICANCEREUX (principal)
    2. IMMUNOSUPPRESSEUR (principal)
      Augmente l’activit des cellules NK et est synergique avec les cellules LAK.

    1. LYMPHOME NON HODGKINIEN (principale)
      A hautes doses, efficace contre les rechutes graves, en association avec le paclitaxel:
      – Br J Haematol 1998;103:678-683.
      Lymphome du MALT (Mucosa Associated Lymphoid Tissue). Quatre cas de lymphome duodnal traits avec succs par voie orale, mais rcidivant ultrieurement :
      – Am J Gastroenterol 2000;95:536-539.
    2. LYMPHOME DIFFUS A GRANDES CELLULES (principale)
      Polychimiothrapie : associ blomycine, doxorubicine, prednisone, mthotrexate (protocole M-BACOP) ou associ prednisone, mthotrexate-leucovorine, doxorubicine, toposide et mchlorthamine, vincristine, procarbazine, prednisone (protocole PROMACE – MOPP), ou blomycine, doxorubicine, vincristine, prednisone, procarbazine (protocole COP-BLAM) ou blomycine, doxorubicine, vincristine, prednisone, (protocole BACOP) ou vincristine, mthotrexate-leucovorine, cytarabine (protocole COMLA).
    3. LYMPHOME DE BURKITT (principale)
      Polychimiothrapie : associ la vincristine et au mthotrexate.
    4. MYELOME MULTIPLE (principale)
    5. LEUCEMIE LYMPHOIDE CHRONIQUE (principale)
    6. LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE (principale)
    7. ANEMIE APLASTIQUE (controvers)
      L’emploi de hautes doses de cyclophosphamide serait plus dangereux et pas plus efficace que les traitements habituels (ciclosporine +immunoglobulines antithymocytes) :
      – Lancet 2000;356:1554-1559 et 1536-1537.
    8. SARCOME D’EWING (principale)
      Polychimiothrapie : associ la doxorubicine et la vincristine.
    9. RHABDOMYOSARCOME (principale)
      Polychimiothrapie : associ la dactinomycine et la vincristine.
    10. CANCER DE L’OVAIRE (principale)
      Etude chez 26 malades de l’association cisplatine et cyclophosphamide: l’association possde une importante efficacit, mais au prix de nombreux effets secondaires:
      – Cancer 1998;83:1980-1988.
    11. CANCER DU SEIN (principale)
      En polychimiothrapie adjuvante cyclophosphamide, methotrexate, fluorouracile :
      – N Engl J Med 1995;332:901-906.
      Revue gnrale :
      – Drugs 1999;58,Suppl3:1-9.
    12. CANCER DU POUMON (principale)
      Cancer du poumon petites cellules.
      Polychimiothrapie : associ la doxorubicine et la vincristine (protocole CAV).
      Etude pilote de l’association cyclophosphamide et toposide par voie orale dans le cancer bronchopulmonaire petites cellules et non petites cellules :
      – Drugs 1999;58,Suppl3:11-15.
    13. NEUROBLASTOME (principale)
    14. RETINOBLASTOME (principale)
    15. GREFFE DE MOELLE OSSEUSE (principale)
      Conditionnement de greffe de molle dans les tumeurs solides ou affections hmatologiques :
      – Transplant Proc 1972;4:559-564.
    16. NEPHROBLASTOME (principale)
    17. PERIARTERITE NOUEUSE (principale)
      Aprs chec du traitement strodien ou lui tant associ :
      – N Engl J Med 1979;301:235.
      Dans les formes de bon pronostic, le cyclophosphamide, associ aux corticodes, serait mieux tolr en cas d’administration IV mensuelle qu’orale quotidienne, pour une efficacit identique, essai randomis:
      – Br J Rheumatol 1997;36:1290-1297.
      Autres Rfrences:
      – Clin Pharmacokinet 1998;34:79-90.
    18. LUPUS ERYTHEMATEUX AIGU DISSEMINE (principale)
      Lupus systmique, en cas d’insuffisance rnale grave (un essai contrl montrerait la supriorit du cyclophosphamide sur la mthylprednisolone) :
      – Lancet 1992;340:741-745.
      Dans les formes de LEAD avec nphrite de type IV. Sous forme de perfusion de 0.75 mg/m2, six fois de suite un ou deux mois d’intervalle :
      – Clin Nephrol 1993;40:155-159.
      Par voie intraveineuse dans les formes neuropsychiatriques graves de lupus systmique (Essai ouvert) :
      – Am J Med 1995;98:32-31.
      En cas d’atteinte rnale au cours du lupus systmique, les bolus de cyclophosphamide sont plus efficace que les bolus de mthylprednisolone (essai randomis) :
      – Ann Intern Med 1996;125:549.
      Autre rfrence :
      – Sem Hop Paris 1989;65:173-182.
    19. GREFFE D’ORGANES (principale)
    20. GRANULOMATOSE DE WEGENER (secondaire)
      Effet transitoire :
      – Am J Med 1990;89:403-410.
      Confirmation de son intrt en association avec la prednisone dans le traitement de cette affection (suivi de 158 sujets).
    21. MALADIE DE BEHCET (secondaire)
      Emploi par voie orale ou en bolus IV, dans les formes oculaires svres :
      – Presse Med 1990;19:1355-1358.
    22. SYNDROME NEPHROTIQUE (secondaire)
      Syndrome nphrotique corticodpendant ou corticorsistant.
    23. SYNDROME NEPHROTIQUE CORTICODEPENDANT (secondaire)
    24. SYNDROME NEPHROTIQUE CORTICORESISTANT (secondaire)
    25. GLOMERULONEPHRITE ( confirmer)
      Serait indiqu dans les glomrulonphrites membrano-prolifrative, en cas de cryoglobulinmie associe au virus de l’hpatite C :
      – Am J Kidney Dis 1995;25:798-800.
    26. POLYMYOSITE (secondaire)
      – Sem Hop Paris 1989;65:173-182.
    27. POLYARTHRITE RHUMATOIDE (secondaire)
      Surtout dans les formes avec vascularite :
      – Sem Hp Paris 1989;65:173-182.
    28. PEMPHIGUS (secondaire)
    29. MYCOSIS FONGOIDE (secondaire)
    30. ERYTHEME POLYMORPHE ( confirmer)
      Un cas dcrit de rduction rapide aprs injection intraveineuse associe un traitement oral la prednisone :
      – Ann Pharmacother 1996;30:606-607.
    31. THROMBOPENIE AUTOIMMUNE ( confirmer)
      Au cours du lupus systmique :
      – Ann Intern Med 1990;112:674-677.
    32. PURPURA THROMBOPENIQUE IDIOPATHIQUE (secondaire)
      – Blood 1995;85:351-358.
    33. MALADIE DE RENDU-OSLER ( confirmer)
      Un cas trait avec succs dans la priode no-natale:
      – J Pediatr Hematol Oncol 2000;22:527-532
    34. SCLERODERMIE ( confirmer)
      Etude de cohorte rtrospective suggrant une diminution des atteintes pulmonaires et une amlioration de la survie :
      – Ann Intern Med 2000;132:947.
    35. CANCER DE LA PROSTATE (principale)
      En association l’toposide dans les formes rsistantes au traitement hormonal (tude pilote) :
      – Cancer 1996;77:1144-1148.
      Traitement par voie orale :
      – Drugs 1999;58,Supp3:127-131.
      En association l’estramustine chez 32 malades atteints de formes hormono-rsistantes. Association relativement efficace et bien tolre :
      – Cancer 2000;88:1438-1444.
    36. SCLEROSE EN PLAQUES ( confirmer)
      Administr associ la prednisolone, aurait une action favorable chez certains sous-groupes de patients :
      – Ann Neurol 1997;42:313-318.
      Une rduction de la production de l’IL12 contribuerait l’activit favorable au cours de la sclrose en plaque:
      – J.C.I 1998102:671-678.
    37. HEMOPHILIE ACQUISE ( confirmer)
      L’association cyclophosphamide et prednisone serait efficace par voie orale, et bien tolre; tude pilote chez 9 malades:
      – Ann Intern Med 1997;127:206-209.

    1. ALOPECIE (CERTAIN FREQUENT)
      Peut tre rversible. Survient dans 30% des cas au bout de 3 semaines de traitement.
    2. LEUCOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
      Habituellement rversible. Apparat au bout de la premire ou de la deuxime semaine de traitement et disparat spontanment dans les jours suivant l’arrt du traitement.
    3. THROMBOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
    4. ANEMIE (CERTAIN RARE)
    5. APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN RARE)
    6. ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
    7. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
    8. VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
    9. DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
    10. HEMATURIE (CERTAIN FREQUENT)
    11. CYSTITE HEMORRAGIQUE (CERTAIN FREQUENT)
      Apparition parfois retarde (plusieurs mois aprs l’arrt du traitement) :
      – Sem Hop Paris 1989;65:173-182.
      Un cas fatal chez un enfant :
      – Clin Radiol 1990;41:289-290.
      Rfrence :
      – Prescrire 1997;17:826.
    12. CYSTITE (CERTAIN FREQUENT)
      Apparat chez plus de 25% des patients :
      – Urology 1994;43:355-360.
    13. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    14. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    15. AMENORRHEE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      PRE-MENOPAUSE

      – Ann Intern Med 1993;119:366-369.

    16. AZOOSPERMIE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Survient mme lorsque le traitement a t donn avant la pubert :
      – J Pediatr 1976,88:206.

    17. STERILITE MASCULINE (CERTAIN )
      Le plus souvent dfinitive :
      – Concours Med 1980;102:1591.
    18. ATROPHIE TESTICULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    19. STOMATITE (CERTAIN RARE)
    20. TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
    21. COLORATION DE LA PEAU (CERTAIN )
      – Sem Hop Paris 1983;59:1840.
    22. COLORATION DES ONGLES (CERTAIN TRES RARE)
      – Br Med J 1970;2:252.
    23. LEUCEMIE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Traitement de dure suprieure 6 mois, dose totale suprieure 50 grammes. Dans ces conditions, le risque est d’environ 1% :
      – Presse Med 1979;8:1393.

    24. ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
    25. BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    26. BSP(RETENTION) (CERTAIN TRES RARE)
    27. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    28. HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Toxicit indpendante de la dose.
      Un cas dcrit et 9 autres rapports (un cas mortel). Habituellement rversible :
      – Mayo Clin Proc 1993;68:1203-1204.
    29. ANGIOSARCOME HEPATIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas dcrit chez un malade trait pendant 13 ans:
      – Am J Clin Oncol 2000;23:581-583
    30. SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH (CERTAIN TRES RARE)
      – Onkologie 1989;29,2:179.
    31. NATREMIE(DIMINUTION) (CERTAIN )
      Quand les doses sont suprieures 50 mg/kg, entrane une intoxication par l’eau avec gain de poids, oligurie, qui serait due la libration massive de polypeptides ADH-like.
    32. PNEUMONIE INTERSTITIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Le dbut peut tre prcoce, ds les premires cures :
      – JAMA 1979;242,26:2853.
      Autre rfrence :
      – Am J Med 1980;68:259.
      Un cas fatal, chez un transplant rnal :
      – Nephrol Dial Transplant 1994;9:1655-1657.
      Peut survenir aprs 2 semaines, ou aprs plusieurs annes aprs exposition; circonstance favorisante: association avec Busulfan, carmustine ou radiothrapie :
      – Cancer 1985;55:57-60.
    33. FIBROSE PULMONAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      – Am Rev Dis 1973;108:114.
      – JAMA 1979;242,26:2853.
      – Am J Med 1980;68:259.
    34. BRONCHIOLITE OBLITERANTE (CERTAIN TRES RARE)
      Survient aprs de hautes doses de cyclophosphamide :
      – Ann Rev Resp Dis 1973;108:114-117.
    35. TOXICITE CARDIAQUE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE CARDIAQUE

      Frquence suprieure 20% en cas d’utilisation de fortes doses, suprieures 1.55 g/m2 :
      – Cancer Bull 1985;37:231-234.
      Favorise par la prexistence d’une insuffisance cardiaque conscutive ou non la prise d’anthracycline, un ge suprieur 50 ans :
      – J Clin Oncol 1991;9:1215-1223.
      Possibilit de ncrose myocardique pour des doses>cent millig/kg.

    36. QT(ALLONGEMENT) (CERTAIN )
      La dispersion de QTc permettrait de prdire la survenue d’une insuffisance cardiaque aigu aprs les fortes doses de cyclophosphamide :
      – Lancet 2000;355:805-806.
    37. MYOCARDIOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
      Aigu.
      Cet effet est potentialis par irradiation antrieure de l’aire cardiaque ou l’utilisation d’anthracyclines et / ou de pentostatine.
    38. COLITE HEMORRAGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    39. COLITE ULCEREUSE (CERTAIN TRES RARE)
      – Am J Gastroenterol 1984;79:878-883.
    40. PANCREATITE HEMORRAGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    41. DIABETE (CERTAIN )
      Un cas de diabte de type 1 , d’installation brutale, la suite d’une 3me cure, et d’origine auto-immune :
      – Lancet 1998;352:373-374.
    42. FLOU VISUEL (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      – Cancer 1982;49:1999.

    43. BLEPHAROCONJONCTIVITE (CERTAIN RARE)
      – Am Acad Ophtalmol 1983;90:1-3.
    44. INTOXICATION PAR L’EAU (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      INSUFFISANCE RENALE

      Un cas sans scrtion inapproprie d’ADH rapport chez une femme traite pour un lupus rythmateux dissmin avec atteinte rnale. Cinq cas exprimentaux avec augmentation de l’osmolalit urinaire et diminution de l’osmolalit plasmatique :
      – Arch Intern Med 1985;145:548-549.
      Autres publications :
      – Clin Pharmacol Ther 1981;29:634. (prvention par le furosmide)
      – J Rheumatol 1997;24:2473-2475.

    45. CANCER DE LA VESSIE (CERTAIN TRES RARE)
      Augmentation du risque de cancer vsical :
      – Am J Med 1987;83:1-9.
      Trois cas :
      – Urology 1991;38:413-416.
      Deux cas de carcinome pidermode de la vessie :
      – J Urol 1993;149:588-589.
      Chez 8 sujets sur 145 traits pour une granulomatose de Wegener :
      – Ann Intern Med 1996;124:477-484.
    46. URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      – J Allergy Clin Immunol 1985;76:591-594.
      – J Allergy Clin Immunol 1976;58:160-171.
    47. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas :
      – Onkologie 1983;6:82-83.
    48. REACTION ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas :
      – Drug Intell Clin Pharm 1989;23:88-89.
      Un cas associ un bronchospasme :
      – Ann Pharmacother 1989;23:88-89.
    49. RHINITE (CERTAIN RARE)
      – Ann Pharmacother 1994;28:197-199.
    50. LARMOIEMENT (CERTAIN RARE)
      – Ann Pharmacother 1994;28:197-199.
    51. ERYTHEME PALMOPLANTAIRE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – DICP Ann Pharmacother 1989;23:777-779.
    52. PORPHYRIE CUTANEE TARDIVE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Gastroenterology 1988;95:1119-1122.
    53. MYOPIE (A CONFIRMER )
      Un cas de myopie transitoire chez un sujet de 15 ans :
      – Ann Intern Med 1992;116:92-93.
    54. VASCULARITE CUTANEE (A CONFIRMER )
      – Aust N Z J Med 1989;19:55.
    55. SYNDROME D’ERYTHRODYSESTHESIE (A CONFIRMER )
      Aprs administration de fortes doses :
      – Ann Pharmacother 1989:23:776-779.
    56. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE COMPLET (A CONFIRMER )
      Un cas lors de l’utilisation de fortes doses (150 mg/kg/j) en association avec le thiotpa :
      – Am Heart J 1994;127:701-704.

    1. PREMATURITE
      – J Am Med Assoc 1964;188:423.
    2. EMBRYOPATHIE
      Malformations des extrmits :
      – Am J Hosp Pharm 1970;27:115.
      – J Rheumatol 1989;16:1008-1009.
    3. FOETOPATHIE
      Malformations des extrmits :
      – Am J Hosp Pharm 1970;27:115.
      – J Rheumatol 1989;16:1008-1009.
    4. MORT FOETALE
      – Am J Hosp Pharm 1970;27:115.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
      SI lla clearance de la cratinine est < 50 ml/min, rduire la dose 750 mg/m2.
      Si la clearance est infrieure 25 ml/mn, diminuer la dose de 50%.
      (500 mg/m2):
      -Nphrologie 1995;16:233-238.
    2. ALLERGIE AUX AGENTS ALKYLANTS
      Sensibilit croise trs rare :
      – Ann Intern Med 1981;94:66.

    1. GROSSESSE
    2. LEUCOPENIE
    3. THROMBOPENIE
    4. APLASIE MEDULLAIRE
    5. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
    6. ALLAITEMENT
      – N Engl J Med 2000;343:118-126
    7. INFECTION
    8. HEMATURIE

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE
    En perfusion

    – 2 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    La voie usuelle est la perfusion intraveineuse. Celle-ci doit tre acheve au moins 3 heures aprs sa prparation.
    la voie orale est possible, mais le produit est alors moins actif ( rserver aux maladies auto-immunes).
    Malade allong et jen.
    Dose
    usuelle : quatre cents mille milligrammes par mtre carr en intraveineux (400 mg/m2), dans 250 cc de glucos 5%, passer en une heure trente.

    Etude pharmacocintique chez 4 malades traits par de fortes doses: un fractionnement de la dose sur 2
    jours serait plus efficace qu’une injection unique:
    – Cancer Chemother Pharmacol 1998;43:263-268.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    lait

    – 2 –
    DEMI VIE
    6.50
    heure(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie fcale

    – 5 –
    ELIMINATION
    voie sudorale

    – 6 –
    ELIMINATION
    voie pulmonaire

    – 7 –
    ELIMINATION
    dialyse

    Absorption
    Bonne rsorption par le tube digestif.
    Biodisponibilit par voie orale comprise entre 74% et 97%.
    Augmentation de la biodisponibilit des mtabolites actifs du premier au deuxime jour d’administration aprs greffe de molle osseuse: tude chez 18
    malades:
    – Clin Pharmacol Therap 1998;64:289-301.
    Taux plasmatique maximum en une heure, aprs administration per os. Le pic plasmatique des mtabolites actifs apparat en 2 3 heures aprs administration IV.

    Répartition
    Accumulation dans les tissus noplasiques. Rein, foie, rate.
    Le produit intact n’est que peu li aux protines plasmatiques.
    Fixation aux protines plasmatiques : 12% 14%.
    Certains mtabolites actifs sont lis environ 50% :
    – Cancer Res
    1973;33:226.
    Passe dans le lait. Ne passerait que peu ou pas dans le LCR.
    Rapport salive/plasma : 0.77. (quilibre rapidement atteint) :
    – Br J Clin Pharm 1979;8:455-458.

    Demi-Vie
    6 heures et demie.
    Comprise entre 1.8 et 12.4 heures :
    – Clin Pharmacokinet 1983;8:202.
    Demi-vie chez l’enfant comprise entre 2.4 et 6.5 heures :
    – Cancer Treat Rep 1980;64:1061.
    Un traitement pralable par l’allopurinol augmenterait la demi-vie.
    Chez
    les patients en insuffisance rnale ou hpatique, la demi-vie srique du cyclophosphamide est prolonge et est corrle l’augmentation de la suppression mdullaire :
    – Eur J Clin Pharmacol 1984:26:591-593.
    Demi-vie des mtabolites actifs : 7.7 heures
    :
    – Br J Clin Pharmacol 1979;8:209.
    Les concentrations plasmatiques des mtabolites actifs ne sont augmentes qu’en cas d’insuffisance rnale svre.

    Métabolisme
    Subit un cycle entro-hpatique avant d’tre actif. Hydroxylation par les microsomes hpatiques en hydroxy-4 phosphamide en quilibre tautomrique avec l’aldophosphamide, puis :
    – soit coupure avec formation d’une moutarde phosphoramide active et
    d’acroline,
    – soit formation de paractocyclophosphamide et de carboxyphosphamide inactifs.

    Elimination
    *Voie rnale : clearance rnale de 11 ml/mn, augmente 18 ml/mn chez les sujets traits par le phnobarbital.
    60% de la dose administre en IV sont limins en 24 heures par les urines sous forme de mtabolites (irritants pour la muqueuse vsicale) et
    10% le sont sous forme inchange.
    *Voie fcale : faible limination dans les fces.
    *Sueur.
    *Poumon : moins de 2% de la dose.
    * Dialyse : clearance de dialyse : 104 ml/mn :
    – Clin Pharmacol Ther 1981;29:365.

    Bibliographie

    – Br Med J 1970; 4:261.
    Hill D.L.A. Review of cyclophosphamid 1 Vol C.C Thomas Publ Springfield 1975.
    – Drugs 1978;16:46-87.
    – Clin Pharmacokinet 1979; 4:380-394.
    – Clin Pharmacokinet 1983;8:202.
    – Clin Pharmacokinet 1991;20:194-208.
    (Pharmacocintique)
    – Drugs 1991;42:781-795. (Effets secondaires)
    – Drug Saf 1995;13:219-227. (Effets secondaires)
    – Ann Intern Med 1998;128:1021-1028. (Revue gnrale sur le traitement des affections autoimmunes).
    – Clin Pharmacokinet
    2000;38:291-304.
    – Dossier du CNHIM 2001;22:145

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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