ROXITHROMYCINE

ROXITHROMYCINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/4/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    ERYTHROMYCINE-(10S)[0[(METHOXY-2 ETHOXY)METHYL]OXIME]-9-(E)

    Ensemble des dénominations


    CAS : 80214-83-1
    DCF : ROXITHROMYCINE

    DCIR : ROXITHROMYCINE

    USAN : ROXITHROMYCIN

    bordereau : 2796

    dci : roxithromycine

    rINN : ROXITHROMYCIN

    Classes Chimiques


    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
      Antibiotique de la classe des macrolides;
      Spectre antibactrien:
      * Espces habituellement sensibles (CMI infrieure 0,12 mg/l) :
      Streptocoques, staphylocoques sensibles la mticilline, Rhodococcus equi, Branhamella catarrhalis, Bordetella pertussis, Helicobacter pylori, Campylobacter jejuni, Corynebacterium diphteriae, Moraxella, Mycoplasma pneumoniae, Coxiella, Chlamydia, Treponema pallidum, Borrelia burgdorferi, leptospires, Propionibacterium acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus,Legionella.
      * Espces modrement sensibles :
      Haemophilus influenzae et parainfluenzae, Neisseria gonorrhoeae, Vibrio, Ureaplasma urealyticum.
      * Espces inconstamment sensibles :
      Streptococcus pneumoniae, entrocoques, Campylobacter coli , Peptostreptococcus, Clostridium perfringens.
      * Espces rsistantes (CMI suprieure 4 mg/l) :
      Staphylocoques rsistants la mticilline , entrobactries, Pseudomonas, Acinetobacter, Mycoplasma hominis, Nocardia, Fusobacterium, Bacteroides fragilis.
      En France, 30 40% des pneumocoques sont rsistants l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilit diminue la pnicilline.

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Inhibition de la synthse protique par fixation sur la fraction 50S du ribosome bactrien.
      Action bastriostatique.
      Bactriopause.
      Rsistance extra-chromosomique transfrable par plasmide R chez les streptocoques D et les staphylocoques.
      Chez les staphylocoques, 2 caractres de rsistance ont t retrouvs: L’un, inductible, ne concerne que l’rythromycine, l’autre, constitutif, concerne tous les macrolides et les antibiotiques apparents: lincosanides et synergistines.
      Rsistance croise partielle avec la spiramycine, les lincosanides et les synergistines.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principal)

    1. INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
    2. INFECTION BRONCHOPULMONAIRE (principale)
      Y compris les infections Legionelles, Mycoplasmes et Chlapydiae.
    3. INFECTION ORL (principale)
      Notamment dans les sinusites o elle serait aussi efficace que l’association amoxicilline-acide clavulanique:
      – J Antimicrob Chemother 1998 ;41 , Suppl B: 81-84.
    4. INSUFFISANCE CORONARIENNE ( confirmer)
      L’administration de roxithromycine entrainerait une diminution des accidents ischmiques coronariens; essai randomis positif:
      – Lancet 1997;350:404-407.
      Essai randomis sur 200 malades ayant un angor instable: rsultats positifs:
      – Eur Heart J 1999;20:121-127.

    1. ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
    2. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
      Eruption cutane.
      40 cas rapports la pharmacovigilance australienne, consistant principalement en ractions cutanes de gravit variable (un cas de syndrome de Stevens-Johnson) :
      – Aust Adv Drug React Bull 1994;13,2.
      Un cas avec urticaire gnralis et tachycardie 30 minutes aprs une premire administration. Raction croise avec l’rythromycine et la clarithromycine :
      – Dermatology 1998;196:335-336.
    3. URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    4. PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
    5. SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
      Rfrence :
      – N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
    6. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
      Rfrence :
      – N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
    7. ANOREXIE (CERTAIN TRES RARE)
    8. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    9. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    10. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    11. DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
    12. CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
    13. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    14. VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
    15. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
    16. HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
      – Gastroenterol Clin Biol 1989;13:317-318.
      Un cas (et deux antrieurement dcrits) :
      – Gastroenterol Clin Biol 1993;17:146-147.
    17. HEPATITE FULMINANTE (A CONFIRMER )
      Hpatite cholestatique fulminante. Un cas aprs cinq jours de traitement :
      – Lancet 1993;341:251-252.
    18. PANCREATITE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Ann Pharmacother 1991;25:1137.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Etude chez le rat, le lapin, la souris.
    2. NON MUTAGENE

    1. SUJET AGE
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
    3. GROSSESSE
    4. ALLAITEMENT

    1. HYPERSENSIBILITE AUX MACROLIDES

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
    Trois cents milligrammes par jour en 2 prises.
    Eviter l’utilisation ou rduire la posologie chez l’insuffisant hpatique.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    11
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie fcale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    Absorption
    Concentrations plasmatiques maximales voisines de 7 microgrammes par ml 2 3 heures aprs une prise de 150 mg par voie orale.

    Répartition
    Importante fixation aux alpha 1 glycoprotines acides, bonne diffusion tissulaire (poumon, prostate, amygdales).
    Franchit la barrire placentaire. Passage faible, la concentration plasmatique chez le foetus ne dpassant pas 3 4% de celle de la mre
    recevant le mdicament :
    – J Obstet Gynecol 2000;107:770-775.
    Faible passage dans le lait.
    Prsence dans la peau des concentrations 5 10 fois suprieures aux concentrations sanguines:
    – J Antimicrob Chemother 1990;26:87-90.
    Les concentrations dans
    le tissu pritonal sont voisines des concentrations plasmatiques:
    – Chemotherapy 1990;36:332-336.

    Demi-Vie
    11 heures.
    Peu modifie chez l’insuffisant rnal; allonge chez l’insuffisant hpatique et chez le sujet g.

    Métabolisme
    Peu mtabolise.

    Elimination
    Voie fcale : environ 50% de la dose administre est limin par vois fcale, dont 60% sous forme inchange.
    Voie rnale : 10% de la dose administre .

    Bibliographie

    – J Antimicrob Chemother 1987;20(SupplB).
    – Rev Med Interne 1987;8:527-532.
    – Concours Med 1988;42:3902-3903.(REVUE GENERALE)
    – Drugs 1989;37:8-41.(REVUE GENERALE)
    – Drugs 1994;48:297-326.
    – Presse Med 1996;25:1982-1988. (Proprits pharmacologiques).

    Presse Med 1997;26,Suppl2.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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