DIETHYLSTILBESTROL

DIETHYLSTILBESTROL

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/8/2000
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    TRANS-BIS-(HYDROXY-4 PHENYL)-3,4 HEXENE-3

    Ensemble des dénominations

    BAN : STILBOESTROL

    CAS : 56-53-1

    DCF : DIETHYLSTILBESTROL

    DCIR : DIETHYLSTILBESTROL

    autre dnomination : DIETHYLSTILBENEDIOL

    autre dnomination : SINESTROL

    autre dnomination : STILBESTROL

    autre dnomination : STILBOESTROL

    bordereau : 717

    code exprimentation : NSC-3070

    rINN : DIETHYLSTILBESTROL

    sel ou driv : DIETHYLSTILBESTROL DIPROPIONATE

    sel ou driv : DIETHYLSTILBESTROL MONOBENZYL ETHER

    sel ou driv : FOSFESTROL TETRASODIQUE

    sel ou driv : DIENESTROL

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : DIETHYLSTILBESTROL

    Regime : liste I

    1. ESTROGENE (principale certaine)
    2. ANTIGONADOTROPE (principale certaine)
    3. INHIBITEUR DE L’OVULATION (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Maintient les caractres sexuels secondaires chez la femme.
      Inhibe la libration de FSH: provoque l’atrophie de l’ovaire et inhibe l’ovulation.
      Entrane une hyperhmie et une prolifration cellulaire au niveau de l’pithlium utrin.
      Favorise la secrtion de la glaire cervicale, accroit la contraction des trompes, inhibe l’implantation de l’oeuf dans la cavit utrine.
      Provoque la croissance de l’epithlium vaginal: cellules kratinises et noyau pycnotique.

    1. OESTROGENIQUE (principal)
    2. ANTIOVULATOIRE (principal)
    3. ANTICONCEPTIONNEL (principal)
      EN FAIT UTILISE EN CONTRACEPTION POST-COITALE POUR SON EFFET ANTINIDATOIRE.
    4. ANTINIDATOIRE (principal)

    1. CANCER DE LA PROSTATE (principale)
    2. CANCER DU SEIN (secondaire)
      Exclusivement cancer du sein mtastas chez des femmes mnopauses depuis plus de 5 ans:
      – JAMA 1977;237:2079.

    1. POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Li la rtention hydrosode.
    2. OEDEME (CERTAIN RARE)
      Li la rtention hydrosode.
    3. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DIABETE
      OBESITE
      TABAGISME
      HYPERLIPIDEMIE
      HYPERTENSION ARTERIELLE
      ANTECEDENTS VASCULAIRES FAMILIAUX

      A type d’infarctus du myocarde, d’accidents vasculaires crbraux, d’embolie pulmonaire et de thrombophlbite. Leur mcanisme est discut :
      – action sur les oestrognes sur la coagulation, sur la modification de l’intima,
      – effet immunoallergique.
      Rfrence :
      – Nouv Presse Med 1980;29:1067.

    4. INFARCTUS DU MYOCARDE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DIABETE
      OBESITE
      TABAGISME
      HYPERLIPIDEMIE
      HYPERTENSION ARTERIELLE
      ANTECEDENTS VASCULAIRES FAMILIAUX

      Devient plus frquente pour des doses de 5 milligrammes par jour :
      – Lancet 1967;2:560.

    5. EMBOLIE PULMONAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS
      FORTES DOSES
      OBESITE
      VARICES
    6. PHLEBITE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS THROMBOEMBOLIQUES
      FORTES DOSES
      OBESITE
      VARICES
    7. HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TABAGISME

      Elle survient, le plus souvent, chez des sujets prdisposs et rgresse l’arrt du traitement qu’elle impose.

    8. INSUFFISANCE VEINEUSE(AGGRAVATION) (CERTAIN RARE)
    9. ECZEMA (CERTAIN RARE)
    10. URTICAIRE (CERTAIN RARE)
    11. PRURIT (CERTAIN RARE)
    12. ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN TRES RARE)
    13. PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      EXPOSITION SOLAIRE
    14. TROUBLE DE LA PIGMENTATION (CERTAIN TRES RARE)
      Essentiellement augmentation de la pigmentation du mamelon et de l’arole, chloasma.
    15. CHLOASMA (CERTAIN TRES RARE)
    16. PORPHYRIE CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
      Par augmentation de la synthse hpatique des porphyrines du fait d’un accroissement de l’activit de l’ALA-synthtase.
      Deux cas rapports, chez des patients traits pour cancer de la prostate :
      – JAMA 1967;20:671.
    17. ACANTHOSIS NIGRICANS (CERTAIN TRES RARE)
      – Arch Dermatol 1974;109:545.
    18. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      FORTES DOSES
    19. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      FORTES DOSES
    20. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
    21. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
    22. ANOREXIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    23. INFARCTUS MESENTERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DIABETE
      OBESITE
      TABAGISME
      HYPERLIPIDEMIE
      HYPERTENSION ARTERIELLE

      Par analogie avec l’thinyl oestradiol.
      Le plus souvent infarctus msentrique veineux :
      – Br J Surg 1977;64:533-537.
      – Lancet 1977;1:539.

    24. PANCREATITE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      HYPERTRIGLYCERIDEMIE

      – JAMA 1972;222:230.
      – Presse Med 1980;9:3550-3551.

    25. AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    26. AMENORRHEE POST-THERAPEUTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      En cas de cycles artificiels; toujours rversible en quelques mois aprs l’arrt du traitement.
    27. GALACTORRHEE (CERTAIN TRES RARE)
      Son apparition doit faire rechercher l’existence d’un adnome hypohysaire prolactine.
    28. PROLACTINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Impose l’arrt du traitement.
    29. GYNECOMASTIE (CERTAIN RARE)
    30. CANCER DU SEIN (CERTAIN TRES RARE)
      Augmentation modre du risque de cancer du sein chez les femmes traites pendant leur grossesse :
      – N Engl J Med 1984;311:1393-1398.
      Risque relatif de 1.35 aprs 30 ans de surveillance chez des femmes traites durant leur grossesse par le dithylstilbestrol :
      – JAMA 1993;269:2096-2100.
      Augmentation faible du risque de cancer du sein chez les femmes traites pendant leur grossesse (sel de dithylstilbestrol non prcis) :
      – Ann Intern Med 11995;122:778-788.
      Deux cas rapports chez des jeunes femmes aprs exposition in utero (sel de diethylstilbestrol non prcis) :
      – Lancet 1996;348:331.
    31. TROUBLE MENSTRUEL (CERTAIN FREQUENT)
      A type de spotting et de mtrorragies.
    32. SPOTTING (CERTAIN FREQUENT)
      D l’hyperplasie de l’endomtre.
    33. METRORRAGIE (CERTAIN FREQUENT)
    34. MASTODYNIE (CERTAIN FREQUENT)
    35. MASTOPATHIE (CERTAIN RARE)
      Bnigne.
    36. HYPERPLASIE DE L’ENDOMETRE (CERTAIN RARE)
      En cas de monothrapie prolonge.
    37. CANCER DE L’ENDOMETRE (CERTAIN TRES RARE)
      En cas de monothrapie prolonge :
      – N Engl J Med 1972;287:628.
    38. HYPERCOAGULABILITE (CERTAIN FREQUENT)
    39. FACTEURS DE LA COAGULATION(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      En particulier : facteurs 7, 8, 9, 10.
      Par analogie thinylestradiol.
    40. FIBRINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Par analogie l’thinyl oestradiol.
    41. ANTITHROMBINE III(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
      Le plus souvent modre; par analogie thinyl-oestradiol.
    42. AGREGATION PLAQUETTAIRE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Par analogie l’thinyl-oestradiol.
    43. ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
    44. ANEMIE HEMOLYTIQUE AUTOIMMUNE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas d’volution fatale :
      – Am J Med 1989;86:617-618.
    45. APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      D’origine centrale :
      – Ann Intern Med 1960;52:907.
    46. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Pancytopnie d’origine centrale :
      – .Ann Intern Med 1960;52:907.
    47. ICTERE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ICTERE GRAVIDIQUE(ANTECEDENT)
    48. HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ICTERE GRAVIDIQUE(ANTECEDENT)

      Il semble exister une prdisposition gntique. Cet effet est plus frquent dans les pays scandinaves et au Chili.
      Rgression en 2 mois aprs l’arrt du traitement.

    49. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    50. BSP(RETENTION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      Elle rgresse l’arrt du traitement et peut tre isole.

    51. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Modre, elle peut tre isole.
    52. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Modre, elle peut tre isole.
    53. ADENOME HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    54. HYPERPLASIE NODULAIRE FOCALE DU FOIE (A CONFIRMER )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    55. CANCER DU FOIE (CERTAIN TRES RARE)
      Angiocarcinome du foie chez un homme trait par 3 milligrammes par jour pendant 12 ans:
      – JAMA 1978;240:1510.
    56. PELIOSE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      – Postgrad Med J 1979;65:277.
    57. SYNDROME DE BUDD-CHIARI (CERTAIN TRES RARE)
      Par analogie avec l’thinyl oestradiol.
    58. LIPIDEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      HYPERLIPIDEMIE PREEXISTANTE

      Hypertriglycridmie le plus souvent en rapport avec l’augmentation de la synthse hpatique de VLDL.

    59. GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TERRAIN PREDISPOSE

      Aggravation ou rvlation d’un diabte latent.

    60. CALCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
      Risque de potentialisation de l’hypercalcmie en cas de mtastases osseuses.
    61. PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE(AGGRAVATION) (CERTAIN TRES RARE)
    62. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
      Elles peuvent parfois, lorsqu’elles sont intenses et tenaces, annoncer un accident vasculaire crbral.
    63. IRRITABILITE (CERTAIN FREQUENT)
    64. DEPRESSION (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS DE DEPRESSION
    65. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    66. COMITIALITE(AGGRAVATION) (CERTAIN RARE)
    67. MIGRAINE (CERTAIN TRES RARE)
      Par analogie avec l’thinyl oestradiol.
      Elle doit tre considre comme un signal d’alarme pouvant prcder la survenue d’un accident vasculaire crbral.
    68. CHOREE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ASSOCIATION AUX PROGESTATIFS

      Quelques cas rapports avec les oestrognes, rversible l’arrt du traitement.

    69. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DIABETE
      HYPERLIPIDEMIE
      HYPERTENSION ARTERIELLE
      OBESITE
      TABAGISME
    70. MYOPIE (CERTAIN TRES RARE)
      par analogie avec l’thinyl oestradiol.
      De un oedme du cristallin, elle est rversible l’arrt du traitement.
    71. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION (CERTAIN TRES RARE)
      Par analogie avec l’thinyl oestradiol.
      Diminution de 2 3 dioptries du pouvoir accommodatif.
    72. INTOLERANCE AUX LENTILLES DE CONTACT (CERTAIN TRES RARE)
      Dans le cadre d’une diminution de la secrtion lacrymale, de la diminution de la sensibilit cornenne et des modifications des rayons de courbure de la corne, elle est rversible l’arrt du traitement.
    73. TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN TRES RARE)
      A type d’hmianopsie, de diplopie ou de paralysie oculomotrice, ils peuvent tre rvlateurs d’accidents ischmiques crbraux transitoires et imposent l’arrt du traitement.
    74. ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
      D’origine vasculaire, par occlusion de l’artre centrale de la rtine ou de ses branches, d’importance variable selon le territoire atteint.
    75. AMAUROSE (CERTAIN TRES RARE)
      Transitoire, due des spasmes de l’artre centrale de la rtine, elle prcde une thrombose vasculaire. Elle doit faire pratiquer d’urgence un examen ophtalmologique et interrompre le traitement.
    76. NEVRITE OPTIQUE RETROBULBAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Par analogie avec l’thinyl oestradiol.
      Elle volue favorablement l’arrt du traitement.
    77. LIBIDO(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
    78. IMPUISSANCE (CERTAIN RARE)
    79. ATROPHIE TESTICULAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE
    80. AZOOSPERMIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE

      D’origine centrale par inhibition des gonadotrophines.

    81. LITHIASE BILIAIRE (A CONFIRMER )
      Effet controvers selon les auteurs :
      – Lancet 1979;1:1399-1404.
      – Lancet 1982;2:957-959.
    82. CANCER DU REIN (A CONFIRMER )
      Deux cas rapports aprs 3 ans de traitement chez les prostatiques :
      – Br J Urol 1979;51:6.
    83. ERYTHEME NOUEUX (A CONFIRMER )
    84. SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un patient g trait pour un cancer de la prostate :
      – J Rheumatol 1989;16:408-409.

    1. ANOMALIES DU TRACTUS GENITAL
      Le plus souvent bnignes, elles concernent les deux sexes :
      – chez la fille, elles sont essentiellement reprsentes par des malformations macroscopiques du vagin, du col et du corps utrin et des trompes; elles sont responsables d’une augmentation de la frquence d’avortements spontans, de grossesses ectopiques et d’accouchements prmaturs,
      – chez le garon, elles sont essentiellement reprsentes par des anomalies testiculaires (hypoplasie) et pididymaires (kystes), responsables d’une diminution de la fertilit.
      Controverse; absence de troubles sexuels ou de la fertilit chez les mles exposs in utero (sel de dithylstilbestrol non prcis) :
      – N Engl J Med 1995;332:1411-1416.
      Augmentation controverse du risque de cancer du testicule chez les mles dont les mres ont t traites pendant la grossesse (sel de dithylstilbestrol non prcis) :
      – Ann Intern Med 1995;122:778-788.
    2. ANOMALIES CERVICO-VAGINALES
      Frquentes:
      – JAMA 1984;252:2979-2983.
    3. ADENOMATOSE VAGINALE
      Frquente: 50 70% des cas, d’volution le plus souvent spontanment rsolutive; surveiller.
    4. ANOMALIES UTERINES
      Trs rares; uterus en T hypotrophiques, uterus uni ou bicorne, synechies.
    5. ANOMALIES TUBAIRES
      Trs rares, peuvent tre l’origine de grossesses ectopiques.
    6. CRYPTORCHIDIE
    7. CANCER VAGINAL CHEZ LES DESCENDANTES
      Trs rare, un cas sur dix mille.
      Augmentation du risque de cancer du vagin chez les femmes dont les mres ont t traites pendant la grossesse (sel de dithylstilbestrol non prcis) :
      – Ann Intern Med 1995;122:778-788.
      Risque estim 1,5 pour 1000 au cours d’une tude de 4500 femmes (risque multipli par 40 par rapport aux tmoins), pas d’augmentation de risque pour les autres cancers:
      – JAMA 1998;280:630-634.
    8. TROUBLE PSYCHIQUE
      Vulnrabilit accrue des descendantes aux troubles psychiatriques (dpression, psychose, trouble des conduites alimentaires) :
      – Ann Medicopsychol 2000;158:105-117.

    1. NON

    1. ANTECEDENTS VASCULAIRES FAMILIAUX
    2. MIGRAINE
    3. EPILEPSIE
    4. DEPRESSION
    5. TABAGISME
      En raison du risque accru de maladie cardiovasculaire.
    6. LITHIASE BILIAIRE(ANTECEDENT)
    7. VARICES
    8. INSUFFISANCE RENALE

    1. CANCER DE L’UTERUS
    2. CANCER DU SEIN
      Chez la femme jeune non mnopause.
    3. MASTOPATHIE
    4. FIBROME UTERIN
    5. ENDOMETRIOSE
    6. DIABETE
      Risque d’aggravation.
    7. HYPERLIPIDEMIE
      En raison du risque de majoration de l’hyperlipidmie et du risque accru de maladie cardiovasculaire.
    8. OBESITE
      En raison du risque accru de maladie cardiovasculaire.
    9. MALADIE THROMBOEMBOLIQUE
      ARTERIELLE OU VEINEUSE.
    10. THROMBOSE VEINEUSE(ANTECEDENT)
      Risque de rcidive.
    11. EMBOLIE PULMONAIRE(ANTECEDENT)
      Risque de rcidive.
    12. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL(ANTECEDENT)
      Risque de rcidive.
    13. THROMBOSE ARTERIELLE(ANTECEDENT)
      Risque de rcidive.
    14. INFARCTUS DU MYOCARDE(ANTECEDENT)
      Risque de rcidive.
    15. CARDIOPATHIE
      Congnitale ou acquise.
    16. INSUFFISANCE CARDIAQUE
    17. HYPERTENSION ARTERIELLE
    18. TUMEUR HYPOPHYSAIRE
    19. GALACTORRHEE
      Avec ou sans augmentation de prolactine.
    20. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    21. CONNECTIVITE
    22. LUPUS ERYTHEMATEUX AIGU DISSEMINE
    23. PORPHYRIE
    24. PORPHYRIE HEPATIQUE
    25. ICTERE GRAVIDIQUE(ANTECEDENT)
    26. MALADIE HEPATIQUE PREEXISTANTE
      Rcente ou chronique. Antcdent d’ictre gravidique.
    27. OTOSCLEROSE
    28. GROSSESSE
      Risque d’anomalies du tractus gnital chez les descendants:
      Le plus souvent bnignes, elles concernent les deux sexes :
      – chez la fille, elles sont essentiellement reprsentes par des malformations macroscopiques du vagin, du col et du corps utrin et des trompes; elles sont responsables d’une augmentation de la frquence d’avortements spontans, de grossesses ectopiques et d’accouchements prmaturs,
      – chez le garon, elles sont essentiellement reprsentes par des anomalies testiculaires (hypoplasie) et pididymaires (kystes), responsables d’une diminution de la fertilit.
      Controverse; absence de troubles sexuels ou de la fertilit chez les mles exposs in utero (sel de dithylstilbestrol non prcis) :
      – N Engl J Med 1995;332:1411-1416.
      Augmentation controverse du risque de cancer du testicule chez les mles dont les mres ont t traites pendant la grossesse (sel de dithylstilbestrol non prcis) :
      – Ann Intern Med 1995;122:778-788.
    29. ALLAITEMENT

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale:
    * cancer de la prostate: 2 schma proposs:
    1-Un cinq milligrammes par jour en traitment continu.
    2- Cent milligrammes pendant 20 30 jours, puis rduction progressive des doses juqu’ quinze milligrammes par jour en
    traitement continu.

    * contraception post-cotale:
    Traitement commencer dans les 48 heures, et au plus tard 72 heures suivant le rapport:
    Cinquante milligrammes par jour pendant 5 jours.
    Vrifier l’efficacit par un test de grossesse
    ventuellement.

    * Mnopause:
    Un deux milligrammes par jour ou tous les 2 jours.
    Il est recommand d’associer un progestatif lors des traitements prolongs

    * Blocage de la lactation:
    Vingt milligrammes par jour, puis rduction progressive de cinq
    milligrammes tous les 2 jours.
    utilisation possible en apllication locale:
    Douze milligrammes par jour en 2 applications sur les seins pendant une semaine.

    * Cancer du sein mtastatique:
    Cent milligrammes par jour pendant 20 jours, puis rduction
    progressived des doses jusqu’ vingt cinq milligrammes par jour.
    Traitement continu.

    Surveillance du traitement:
    Examen clinique avant et pendant le traitement, portant essentiellement sur: poids, TA, tat veineux, seins, uterus, frottis vaginaux,
    triglycridmie et cholestrolmie, glycmie.

    Pharmaco-Cinétique

    Absorption
    Rsorption rapide par le tube digestif.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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