ZOLPIDEM HEMITARTRATE
ZOLPIDEM HEMITARTRATE
Voir “En substance, la lettre Biam”, lettre n°3 : Zolpdidem”, janvier 2005
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 27/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
hémitartrate de N,N,6-triméthyl-2-(4-méthylphényl)-imidazo[1,2-a]pyridine-3-acétamideEnsemble des dénominations
BANM : ZOLPIDEM TARTRATE
CAS : 99294-93-6
USAN : ZOLPIDEM TARTRATE
bordereau : 2845
code expérimentation : SL-80.0750-23N
rINNM : ZOLPIDEM TARTRATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : ZOLPIDEM
Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 21/11/91 : durée max de prescription : 4 semaines.
- HYPNOGENE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Se fixerait sélectivement sur les récepteurs centraux aux benzodiazépines de type 1, sites dénommés oméga-1. Se comporte comme un agoniste. Ne possède que peu ou pas d’affinité pour les récepteurs de type BZ-2 ou BZ-3.
- HYPNOTIQUE (principal)
- INSOMNIE (principale)
Référence :
– Sem Hop Paris 1996;72:428-439.
Meta-analyse de 22 études: effet modéré des traitements de courte durée:
– JAMA 1997;278:2170-2177. - MALADIE DE PARKINSON (à confirmer)
Résultats favorables au cours d’une étude préliminaire sur 10 patients (pourrait être utile chez des patients supportant mal la lévodopa) :
– Lancet 1997;349:1222-1223.
Controversé :
– Lancet 1997;350:74. - PARALYSIE SUPRANUCLEAIRE PROGRESSIVE (à confirmer)
Un cas décrit, traité avec succès :
– N Engl J Med 1999;341:543-544.
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- AMNESIE ANTEROGRADE (CERTAIN TRES RARE)
- CAUCHEMAR (CERTAIN TRES RARE)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
Agitation nocturne - DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
- HALLUCINATION (A CONFIRMER )
Deux cas d’hallucinations suivies d’une amnésie :
– Lancet 1992;339:809.
Macropsie :
– Lancet 1993;342:443-444.
Un cas, 20 minutes après une prise de 10 milligrammes :
– J Clin Psychiatry 1995;56:35-36. - PSYCHOSE (CERTAIN )
Deux cas d’épisode psychotique chez des femmes se manifestant notamment par des hallucinations :
– Ann Clin Psych 1996;8:89-91.
Un cas débutant 2 heures après une prise de 20 mg chez une femme âgée :
– J Am Geriatr Soc 1997;45:533-534. - DELIRE (A CONFIRMER )
Un cas, 30 min après la prise chez une malade deprimée multimédicamentée:
– J Clin Psychiatry 2000;61:449-450 - DIPLOPIE (CERTAIN TRES RARE)
Troubles visuels :
– Lancet 1993;342:443-444. - DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
- TREMBLEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- ATAXIE (CERTAIN TRES RARE)
- DEPRESSION RESPIRATOIRE (CERTAIN )
N’augmenterait cependant pas les épisodes d’apnée au cours du sommeil chez les sujets âgés :
– Br J Clin Pharmacol 1990;30:817-824. - SYNDROME DE SEVRAGE (A CONFIRMER )
Un cas de convulsions à l’arrêt après une utilisation de doses excessives pendant 2 mois :
– J Pain Symptom Manage 1997;14:118-120.
Autre référence :
– Rev Prescr 2000;20:675-676. - HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
Un cas débutant après 2 mois de traitement:
– B M J 1999;318:1179.
- RISQUE MODERE
– Rev Prescr 2000;20:675-676.
- UTILISATEUR DE MACHINE
Risque de somnolence. - CONDUCTEUR DE VEHICULE
Risque de somnolence. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
Réduire la posologie. - INSUFFISANCE RENALE
Réduire la posologie. - SUJET AGE
Réduire la posologie. - INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
Réduire la posologie. - MYASTHENIE
- ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT
Diminution progressive des doses après un traitement prolongé.
- ENFANT
Information manquante. - GROSSESSE
Information manquante. - ALLAITEMENT
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie orale :
– Adulte : dix milligrammes par jour en une seule prise le soir au coucher.
Dose maximale : vingt milligrammes par jour le soir au coucher.
– Sujet âgé : cinq à dix milligrammes par jour le soir au coucher.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
0.70
à 3.50
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
56
%
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
37
%
voie fécale
– 4 –
REPARTITION
lait
– 5 –
REPARTITION
92
%
lien protéines plasmatiquesAbsorption
Taux plasmatique maximal voisin de 140 ng/ml 1,8 heures après une prise de 10 mg per os.
Biodisponibilité par voie orale de 67 %.
Répartition
Faible diffusion tissulaire.
Rapport salive/plasma égal à 0,15.
Passe dans le lait : 0,02 % de la dose administrée.
Liaison aux protéines plasmatiques (albumine et alpha-1 glycoprotéine) : voisine de 92 %.
Demi-Vie
La demi-vie d’élimination plasmatique se situe entre 0,7 et 3,5 heures.
Elle est allongée en cas d’insuffisance hépatique, il est alors nécessaire d’adapter la posologie.
Non modifiée par l’insuffisance rénale, même sévère :
– Fundam Clin Pharmacol
1993;7:1-9.
Métabolisme
Métabolisme hépatique.
Fortement métabolisé en produits inactifs.
Elimination
*Voie rénale : 56 % de la dose administrée sont éliminés dans les urines sous forme métabolisée.
*Voie fécale : 37 % de la dose administrée sont éliminés dans les fèces sous forme métabolisée.
Bibliographie
– Drugs 1990;40:291-313.
– Clin Pharmacokinet 1995;29,3:142-153. (Revue générale)
– Drugs 2000;59:865-889.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- AMBIEN (ETATS-UNIS)
- STILNOCT (DANEMARK)
- STILNOX (ESPAGNE)
- STILNOX (ITALIE)
- STILNOX (SUISSE)
- STILNOX (ALLEMAGNE)