ISOFLURANE
ISOFLURANE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
CHLORO-2(DIFLUOROMETHOXY)-2 TRIFLUORO-1,1,1 ETHANEEnsemble des dénominations
CAS : 26675-46-7
DCF : ISOFLURANE
DCIR : ISOFLURANE
USAN : ISOFLURANE
autre dénomination : COMPOSE 469
bordereau : 2678
dci : isoflurane
rINN : ISOFLURANE
sel ou dérivé : CRYOFLUORANE
sel ou dérivé : ENFLURANE
sel ou dérivé : HALOTHANE
sel ou dérivé : METHOXYFLURANE
sel ou dérivé : SEVOFLURANEClasses Chimiques
- ANESTHESIQUE GENERAL (principale certaine)
- ANESTHESIQUE HALOGENE (principale certaine)
- ANESTHESIQUE VOLATIL HALOGENE (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYP 2E1 (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2E1 (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Dépresseur réversible du système nerveux central; ne possèderait que peu d’effet dépresseur cardiaque.
Entraine une hypotension par baisse des résistances périphériques.
Déprime la respiration en réduisant le volume courant sans modifier le rythme respiratoire.
Ne sensibiliserait pas à l’activité arythmogène des catécholamines.
permet une bonne relaxation musculaire et une réduction des doses de curarisant non dépolarisant.
- ANESTHESIQUE (principal)
- ANESTHESIQUE GENERAL (principal)
- MYORELAXANT (accessoire)
- ANESTHESIE GENERALE (principale)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (à confirmer)
Comme traitement sédatif, pourait constituer, en salle de soins intensiifs, une alternative aux agents administrés par voie IV :
– CNS Drugs 2000:13:305-311.
- FLUOR SERIQUE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Un cas au cours d’une anesthésie prolongée pendant plusieurs jours chez un enfant. Les concentrations sériques de fluorure sont voisines des concentrations néphrotoxiques :
– Anest Analg 1989;69:843-845. - HEPATITE (CERTAIN )
Un cas, chez un sujet obèse, ayant présenté 24 ans aupravant une hépatite à l’halothane :
– Anesthesiology 1995;83:1361-1364. - HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN )
– Am J Gastroenterol 1996;91:2406-2409.
Un cas fatal chez une patiente ayant auparavant été anesthésiée à l’enflurane, qui aurait pu la sensibiliser :
– Anaesthesia 1997;52:892-895.
Un cas rapporté chez un malade ayant déjà fait une hépatite à l’halothane :
– Hepatogastroenterology 1998;45:518-522.
Un cas décrit après réexposition :
– Eur J Gastroenterol Hepatol 2000;12:955-959. - HEPATITE FULMINANTE (CERTAIN )
Un cas de nécrose hépatique mortelle chez un adulte préalablement exposé aux anesthésiques halogènes :
– Anaesthesiology 1987;67:581-583.
Un cas après trois expositions rapprochées, nécessitant une transplantation hépatique :
– Hepatology 1991;13:1017-1021. - DEPRESSION RESPIRATOIRE (CERTAIN RARE)
- BRADYCARDIE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN FREQUENT)
- ARRET CARDIAQUE (A CONFIRMER )
Un cas chez un enfant de huit ans ayant une dystrophie musculaire de Duchenne :
– Anaesthesia 1990;45:22-25. - SYNDROME DE SEVRAGE (A CONFIRMER )
Un cas constitué d’hallucinations et de convulsions généralisées chez un enfant traité par isoflurane pendant plusieurs jours :
– Acta Paediatr 1993;82:885-886. - HYPERTHERMIE MALIGNE (A CONFIRMER )
Un cas décrit :
– Can J Anesth 1994;41:355-356. - DERMATITE DE CONTACT (A CONFIRMER )
Un cas chez un anesthésiste:
– Contact dermatitis 1998;38:286.
- ETAT DE CHOC
- TROUBLE DU RYTHME CARDIAQUE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- DIABETE
- CHIRURGIE ENCEPHALIQUE
- PHEOCHROMOCYTOME
Posologie et mode d’administration
Administré par inhalation dans un mélange gazeux renfermant au moins vingt pour cent d’oxygène.
Induction : un point cinq à trois pour cent (1.5 à 3 %).
Entretien : un à deux pour cent (1 à 2 %).
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
POUMON
– 2 –
ELIMINATION
REINAbsorption
Administré en inhalation.
Une concentration de 1,5 à 3 % entraîne une anesthésie en 7 à 10 minutes.
Métabolisme
Très peu métabolisé.
Elimination
(VOIE PULMONAIRE)
Voie principale d’élimination.
(VOIE RENALE)
Une très faible quantité est éliminée dans les urines.
Bibliographie
– Drug Saf 1992;7,434-459. (EFFETS SECONDAIRES)*
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- FORANE (THAILANDE)
- FORANE (USA)
- FORENE (BELGIQUE)
- FORTHANE (AUSTRALIE)