DAPSONE
DAPSONE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 21/7/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
SULFONYL-4,4’DI(ANILINE)Ensemble des dénominations
BAN : DAPSONE
CAS : 80-08-0
DCF : DAPSONE
DCIR : DAPSONE
USAN : DAPSONE
autre dénomination : CROYSULFONE
autre dénomination : DADPS
autre dénomination : DDS
autre dénomination : DIAPHENYLSULFONE
autre dénomination : SULFONE-MERE
autre dénomination : DIPHENASONE
bordereau : 1694
code expérimentation : F 1358
dci : dapsone
rINN : DAPSONE
sel ou dérivé : DIATHYMOSULFONEClasses Chimiques
- ANTILEPREUX (principale certaine)
- ANTIBACTERIEN (principale certaine)
- ANTIPALUDEEN (secondaire certaine)
- ANTIPALUDEEN SCHIZONTICIDE (secondaire certaine)
- SUBSTRAT DU CYP 2E1 (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2E1 (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Reste à préciser.
Pourrait être voisin de celui des sulfamides antibactériens.
Action bactériostatique sur de nombreuses bactéries Gram Plus et Gram moins. - secondaire
Activité sur les formes asexuées érythrocytaires de plasmodium falciparum.
- MYCOBACTERIUM LEPRAE (principal)
- PNEUMOCYSTIS CARINII (accessoire)
- LEPRE (principale)
En association avec la rifampicine dans les formes paucibacillaires, avec la rifampicine et la clofazimine dans les formes pluribacillaires (recommandations de l’OMS 1982). - LEPRE LEPROMATEUSE (principale)
- LEPRE TUBERCULOIDE (principale)
- PALUDISME(PREVENTION) (secondaire)
En association avec la pyriméthamine dans les zones à P.falciparum chloroquinorésistant. - PNEUMONIE A PNEUMOCYSTIS CARINII (secondaire)
En association au triméthoprime :
– Med Letter (France) 1987;9:109-110.
Dans la prévention de cette pneumonie, la dapsone par voie orale s’est montrée aussi efficace que la pentamidine en aérosol (essai sur 200 cas) :
– Am J Med 1993;95:573-583.
En prévention, efficacité comparable de la dapsone, du cotrimoxazole et des aérosols de pentamidine (essai randomisé) :
– N Engl J Med 1995;332:693-699. - PNEUMONIE A PNEUMOCYSTIS CARINII(PREVENTION) (secondaire)
Prévention des pneumonies à P. carinii et de la toxoplasmose (efficacité égale à celle des aérosols de pentamidine) :
– N Engl J Med 1993;328:1514-1520.
Chez les patients infectés par le VIH et allergiques au cotrimoxazole (étude rétrospective) :
– Am J Med 1996;100:611-616. - TOXOPLASMOSE CEREBRALE (secondaire)
Prévention.
La dapsone par voie orale s’est montrée plus efficace que la pentamidine en aérosol :
– Am J Med 1993;95:573-583. - POLYARTHRITE RHUMATOIDE (à confirmer)
Rev Rhum 1985;52:587 - MALADIE DE HORTON (à confirmer)
Permettrait une réduction des doses de corticoïdes :
– J Rheumatol 1988;15:879-880. - SARCOME DE KAPOSI (à confirmer)
– Presse Med 1986;15:663. - THROMBOPENIE (à confirmer)
Induite par l’infection HIV :
– Am J Med 1991;90:675-677. - LEISHMANIOSE CUTANEE (à confirmer)
Etude pilote chez 11 malades: les résultats semblent favorables:
– Lancet 1998;351:498-499.
- DERMATOSE (CERTAIN TRES RARE)
- ANOREXIE (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- TACHYCARDIE (CERTAIN TRES RARE)
- ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
- TROUBLE PSYCHIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas de psychose après 5 mois de traitement; 2 autres cas de troubles psychiatriques ont déjà été rapportés:
– J Dermatol Treat 1997;8:213. - HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas :
Arch Intern Med 1987,147:175. - HEPATITE GRANULOMATEUSE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas :
– Gastroenterol Clin Biol 1992;16:293. - HEPATITE FULMINANTE (CERTAIN )
Un cas fatal associé à un syndrome des sulfones (réaction d’hypersensibilité se manifestant pas un rash cutané, une fièvre, une hépatite et une anémie hémolytique) :
– South Med J 1994;87:1145-1146. - HEPATITE (A CONFIRMER )
Un cas chez un alcoolique :
– Br J Dermatol 1999;141:172-173. - HYPERSENSIBILITE (CERTAIN )
On decrit parfois sous le nom de syndrome des sulfones une réaction d’hypersensibilité associant rash cutané, fièvre, anémie hémolytique et hépatite.
Un cas après 4 mois de traitement, réversible en 3 jous à l’arrêt:
– Br J Dermatol 1997;137:657-658. - SYNDROME DES SULFONES (CERTAIN )
Un cas fatal d’hépatite fulminante, associé à un syndrome des sulfones (réaction d’hypersensibilité se manifestant pas un rash cutané, une fièvre, une hépatite et une anémie hémolytique) :
– South Med J 1994;87:1145-1146.
Un cas chez un sujet âgé, réversible en quatre semaines après l’arrêt du traitement :
– Am J Gastroenterol 1994;89:2057-2059. - AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
– Ann Intern Med 1988;139:469.
– Am J Med 1989;3:87.
– Rev Med Int 1989;10:531-536. - APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN )
Un cas fatal, chez une femme traitée pour un lupus :
– Mayo Clin Proc 1994;69:1159-1162. - NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas :
– Br J Dermatol 1991;125:172-174.
Deux cas, chez des sujets agés :
– Ophtalmology 1994;101:1805-1807. - SYNDROME MONONUCLEOSIQUE (CERTAIN TRES RARE)
– Rev Med Interne 1989;10:531-536. - POLYNEVRITE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE– Adv Drug React Acute Pois Rev 1984;3:43-58.
- METHEMOGLOBINEMIE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIES ELEVEESSurtout en cas de posologie élevée :
– Rev Med Int 1989;10:531-536.
Association avec cimétidine préconisée (la cimétidine réduirait les effets secondaires hématologique de la dapsone) :
– Br J Clin Pharmac 1992;34:244-249.
Un cas chez une femme après plusieurs années de traitement pour une dermatite herpétiforme :
– Anaesthesia Intensive Care 1998;26:117-118.
Un cas chez une femme âgée immunodéprimée (greffe de foie) :
– Ann Pharmacother 1998;32:549-553. - ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
POSOLOGIES ELEVEES
DEFICIT EN G6PDSurtout lors de traitement prolongé, avec une posologie élevée et en cas de déficit en G6PD :
– Rev Med Interne 1989;10:531-536. - NECROSE PAPILLAIRE RENALE (A CONFIRMER )
- SYNDROME NEPHROTIQUE (A CONFIRMER )
– J Am Med Ass 1967;200:262. - NEVRITE OPTIQUE (A CONFIRMER )
Associée à une neuropathie périphérique :
– Br Med J 1980;281:1181. - NEVRALGIE FACIALE (A CONFIRMER )
– Presse Med 1993;22:174. - ALBUMINEMIE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
– Lancet 1981;1:806. - PNEUMONIE A EOSINOPHILES (A CONFIRMER )
Un cas réversible en un mois :
– Lancet 1994;343:860-861. - THROMBOCYTOSE (A CONFIRMER )
Un cas, réversible en trois semaines après arrêt du traitement :
– Am J Med 1995;98:602.
- DEFICIT EN G6PD
Risque d’aggravation de l’hémolyse :
– Rev Med Int 1989;10:351-356. - LEPRE OCULAIRE
- LEPRE NERVEUSE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
- PNEUMOPATHIE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale:
En prises quotidiennes:
– chez l’adulte:
* première semaine: Quarante milligrammes par jour.
* deuxième semaine: Quatre vingt à cent milligrammes par jour.
* troisième semaine: cent à cent quarante milligrammes par jour.
*
quatrième semaine: cent quarante à cent quatre vingt milligrammes par jour.
* cinquième semaine et suivantes: deux cents milligrammes par jour.– chez l’enfant (dose usuelle pour un enfant de 20 kg:
* première semaine: vingt à trente milligrammes par
jour.
augmenter la dose quotidienne de vingt milligrammes par semaine, pour atteindre soixante à qutre vingt milligrammes par jour à la 6ème semaine.
Accroitre ensuite la posologie en fonction de l’augmentation pondérale de l’enfant sans dépasser quatre
milligrammes par kilo;
Interrompre le traitement un jour sur 7 et une semaine tous les 2 mois.En prises bihebdomadaires:
– chez l’adulte:
Commencer par quarante milligrammes et augmenter progressivement jusqu’à quatre cents milligrammes 2 fois par
semiane la 6ème semaine.
– chez l’enfant (20 kg):
Débuter par vingt milligrammes et augmenter jusqu’à huit milligrammes par kilo, à ne pas dépasser.En prises hebdomadaires:
– chez l’adulte:
Débuter par quarante milligrammes, pour arriver
progressivement à cinq à huit cents milligrammes la 5 ou 6ème semaine.
– chez l’enfant (20 kg):
Débuter par vingt milligrammes, et augmenter progressivement jusqu’à douze milligrammes par kilo, dose maximum.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénale
– 2 –
REPARTITION
laitAbsorption
Après administration par voie orale, absorption presque complète dans la partie supérieure de l’intestin grêle.
Taux plasmatique maximal en 1 à 3 heures.
Répartition
Principalement peau, muscles, foie, rein, et selon certains surtout dans les tissu lépreux.
Persistance de traces dans le sang 35 jours après l’arrêt du traitement.
50% liés aux protéines plasmatiques.
Passe dans le lait.
Métabolisme
Formation de N- glucuronide conservant une activité antibactérienne.Elimination
Voie rénale.
Elimination lente.
50 à 60% de la dose administrée sont éliminés en 24 à 36 h.
40% de la dose administrée est retrouvé sont forme libre.
Bibliographie
– Prod Probl Pharm 1971;26:696.
– Adv Pharmacol Chemother 1969;7:211.
– Bull OMS 1970;42:667.
– Rev Praticien 1970;20:5369.
– Ann Rev Pharmacol 1969;9:37.
– Adv Drug React Acute Pois Rev 1984;3:43-58. (EFFETS SECONDAIRES).
– Reactions 1984;91:2.
–
Reactions 1984;92:11. (EFFETS SECONDAIRES*)
– Ann Pharmacother 1992;26:550-551. (EFFETS SECONDAIRES*)
– Dossiers 1995;16:5-22.(REVUE GENERALE, 80 références)*
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- AVLOSULFON (ANGLETERRE)
- AVLOSULFON (USA)
- DAPSONE (PAYS-BAS)
- DAPSONE (USA)
- SULFONA (ESPAGNE)
- UDOLAC (ANGLETERRE)