QUINESTROL
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QUINESTROL
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/8/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
Identification de la substance
Formule Chimique :
(17 alpha)-3-(cyclopentyloxy)-19-norprégna-1,3,5(10)-trièn-20-yn-17-olEnsemble des dénominations
BAN : QUINESTROL
CAS : 152-43-2
DCF : QUINESTROL
DCIR : QUINESTROL
USAN : QUINESTROL
autre dénomination : ETHINYLOESTRADIOL CYCLOPENTYL ETHER
bordereau : 2131
code expérimentation : W-3566
rINN : QUINESTROL
sel ou dérivé : ETHINYLESTRADIOLClasses Chimiques
- ESTROGENE (principale certaine)
- ANTIGONADOTROPE (principale certaine)
- INHIBITEUR DE L’OVULATION (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Maintient les caractères sexuels secondaires chez la femme.
Inhibe la libération de FSH (provoque une atrophie de l’ovaire et inhibe l’ovulation).
Entraine une hyperhémie et une prolifération cellulaire de l’épithélium utérin.
Favorise la sécrétion de la glaire cervicale, accroit la contraction des trompes, inhibe l’implantation de l’oeuf dans la cavité utérine;
Provoque la croissance de l’épithélium vaginal (cellules kératinisées et à noyau pycnotique).
- OESTROGENIQUE (principal)
- CARENCE EN ESTROGENES (principale)
- TROUBLE DE LA MENOPAUSE (principale)
Naturelle ou chirurgicale.
Corection des troubles vasomoteurs, des troubles trophiques génito-urinaires, prévention de l’ostéoporose. - BOUFFEE DE CHALEUR DE LA MENOPAUSE (principale)
- ATROPHIE VAGINALE (principale)
Atrophie vaginale post-ménopausique. - OSTEOPOROSE (principale)
Ostéoporose post-ménopausique.
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
Lié à la rétention hydrosodée. - OEDEME (CERTAIN RARE)
Lié à la rétention hydrosodée. - ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
DIABETE
OBESITE
TABAGISME
FORTES DOSES
HYPERLIPIDEMIE
HYPERTENSION ARTERIELLE
ANTECEDENTS VASCULAIRES FAMILIAUXA type d’infarctus du myocarde, d’accident vasculaire cérébral, d’embolie pulmonaire et de thrombophlébite.
- HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
Elle survient, le plus souvent, chez des sujets prédisposés. - INSUFFISANCE VEINEUSE(AGGRAVATION) (CERTAIN RARE)
- REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas rapporté associant un urticaire, une dyspnée et un oedème :
– Br Med J 1970;2:177. - URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
– Br Med J 1970;2:177. - TROUBLE DE LA PIGMENTATION (CERTAIN TRES RARE)
Essentiellement à type de chloasma. - CHLOASMA (CERTAIN TRES RARE)
- PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
DEBUT DE TRAITEMENT
FORTES DOSES - VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
DEBUT DE TRAITEMENT
FORTES DOSES - GALACTORRHEE (CERTAIN TRES RARE)
Par analogie avec l’éthinyl oestradiol.
Son apparition doit faire rechercher l’existence d’un adénome hypohysaire à prolactine. - PROLACTINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
Impose l’arrêt du traitement. - TROUBLE MENSTRUEL (CERTAIN FREQUENT)
A type de spotting et de métrorragies en rapport avec l’hyperplasie de l’endomètre. Ils signent un déséquilibre oestroprogestatif ou une posologie excessive. - SPOTTING (CERTAIN FREQUENT)
- METRORRAGIE (CERTAIN RARE)
- MASTODYNIE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESSigne un déséquilibre oestroprogestatif et nécessite une adaptation de la posologie.
- MASTOPATHIE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
MONOTHERAPIE PROLONGEEBénigne mais nécessite l’arrêt du traitement.
- HYPERPLASIE DE L’ENDOMETRE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
MONOTHERAPIE PROLONGEE
SURDOSAGE - CANCER DU SEIN (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
MONOTHERAPIE PROLONGEECondition(s) Favorisante(s) :
MASTOPATHIE BENIGNE - CANCER DE L’ENDOMETRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
MONOTHERAPIE PROLONGEE - HYPERCOAGULABILITE (CERTAIN RARE)
Elle peut persister plusieurs semaines après l’arrêt du traitement :
– Br J Obstet Gynaecol 1975;82:968. - FIBRINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
– Br J Obstet Gynaecol 1975;82:968. - TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Effet indésirable probable, par analogie avec les autres oestrogènes de synthèse. - ICTERE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
ICTERE GRAVIDIQUE(ANTECEDENT) - HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
ICTERE GRAVIDIQUE(ANTECEDENT) - BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - BSP(RETENTION) (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- ADENOME HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- LIPIDEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
HYPERLIPIDEMIE PREEXISTANTEHypertriglycéridémie le plus souvent modérée.
- PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE(AGGRAVATION) (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
Elles peuvent parfois, lorsqu’elles sont intenses et tenaces, annoncer un accident vasculaire cérébral. - IRRITABILITE (CERTAIN FREQUENT)
- DEPRESSION (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS DE DEPRESSION - VERTIGE (CERTAIN RARE)
- COMITIALITE(AGGRAVATION) (CERTAIN RARE)
- LIBIDO(DIMINUTION) (CERTAIN )
- AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
- PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
- ANTECEDENTS VASCULAIRES FAMILIAUX
- MIGRAINE
- EPILEPSIE
- DEPRESSION
- TABAGISME
En raison du risque accru de maladie cardiovasculaire. - LITHIASE BILIAIRE(ANTECEDENT)
- VARICES
- INSUFFISANCE RENALE
- CANCER DE L’UTERUS
- CANCER DU SEIN
- MASTOPATHIE
- FIBROME UTERIN
- ENDOMETRIOSE
- DIABETE
Risque d’aggravation. - HYPERLIPIDEMIE
En raison du risque de majoration de l’hyperlipidémie et du risque accru de maladie cardiovasculaire. - OBESITE
En raison du risque accru de maladie cardiovasculaire. - MALADIE THROMBOEMBOLIQUE
ARTERIELLE OU VEINEUSE. - THROMBOSE VEINEUSE(ANTECEDENT)
Risque de récidive. - EMBOLIE PULMONAIRE(ANTECEDENT)
Risque de récidive. - ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL(ANTECEDENT)
Risque de récidive. - THROMBOSE ARTERIELLE(ANTECEDENT)
Risque de récidive. - INFARCTUS DU MYOCARDE(ANTECEDENT)
Risque de récidive. - CARDIOPATHIE
Congénitale ou acquise. - INSUFFISANCE CARDIAQUE
- HYPERTENSION ARTERIELLE
- TUMEUR HYPOPHYSAIRE
- GALACTORRHEE
Avec ou sans augmentation de la prolactine. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- CONNECTIVITE
- LUPUS ERYTHEMATEUX AIGU DISSEMINE
- PORPHYRIE
- PORPHYRIE CUTANEE
- PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE
- ICTERE GRAVIDIQUE(ANTECEDENT)
- MALADIE HEPATIQUE PREEXISTANTE
Récente ou chronique. Antécédent d’ictère gravidique. - OTOSCLEROSE
- GROSSESSE
- ALLAITEMENT
Posologie et mode d’administration
Non commercialisé en France;
Dose usuelle par voie orale:
Cent microgrammes par jour pendant 7 jours, puis cent microgrammes par semaine.
dose maximale: deux cents microgrammes par semaine.
Surveillance :
Contrôler essentiellement le poids, la TA, l’état
veineux, les seins, l’uterus, les frottis vaginaux, la glycémie, la triglycéridémie et la cholestérolémie.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Résorbé par le tractus gastro-intestinal.
Répartition
Stocké au niveau des graisses à partir desquelles il y a ensuite une libération prolongée.
Métabolisme
Transformé en éthynylestradiol par hydrolyse de la fonction ether.
Elimination
Voie rénale.Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ESTROVIS (ITALIE)
- ESTROVIS (BELGIQUE)
- ESTROVIS (ANGLETERRE)
- ESTROVIS (ALLEMAGNE)
- QUINESTROL (USA)