LITHIUM CARBONATE

LITHIUM CARBONATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/4/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    Li2CO3

    Ensemble des dénominations


    CAS : 554-13-2
    USAN : LITHIUM CARBONATE

    autre dnomination : CARBONATE DE LITHINE

    autre dnomination : CARBONATE DE LITHIUM

    bordereau : 2101

    code exprimentation : CP-15467-61

    code exprimentation : NSC-16895

    sel ou driv : LITHIUM BENZOATE

    sel ou driv : LITHIUM CITRATE

    sel ou driv : LITHIUM IODURE

    sel ou driv : LITHIUM PHOSPHATE

    sel ou driv : LITHIUM SACCHARINATE

    sel ou driv : LITHIUM SALICYLATE

    sel ou driv : LITHIUM GLUCONATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : LITHIUM

    Regime : liste II

    1. NORMOTHYMIQUE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      En administration long terme, le lithium augmente la libration et rduit le nombre de sites de fixation de la srotonine (5HT1 et 5HT2) au niveau de l’hippocampe. Ces effets pourraient tre responsables de l’activit du lithium dans la psychose maniaco-dpressive :
      – Science 1981;231:1529.

    1. ANTIDEPRESSEUR (principal)
      Action prventive et curative des accs maniaques et dpressifs de la psychose maniaco-dpressive.
    2. ANTIMANIAQUE (principal)
      Action prventive et curative des accs maniaques et dpressifs de la psychose maniaco-dpressive.

    1. ACCES MANIAQUE (principale)
    2. TROUBLE BIPOLAIRE (principale)
      Dans la psychose maniacodpressive de l’enfant, dbuter par 30 mg/kg/j constituerait le traitement de premire intention :
      – CNS Drugs 1999;12:437-450.
      Resterait le traitement de choix des troubles bipolaires (historique du traitement et place actuelle face l’acide valproque, la carbamazpine ou d’autres alternatives):
      – CNS Drugs 2000;14:81-94.
    3. LEUCOPENIE ( confirmer)
      Rduit la leucopnie et l’pisode infectieux en cas de chimiothrapie, mais rduirait la capacit bactricide des granulocytes :
      – Cancer 1980;45:91 .
      Ne semble que peu actif dans les neutropnies d’autre origine :
      – N Engl J Med 1980;302,5:257.
      – Blut 1980;40:1-6.
    4. DYSKINESIE TARDIVE ( confirmer)
      – Int Pharmacopsychiatry 1980;15:301-308.
    5. SCHIZOPHRENIE ( confirmer)
      Activit chez 30 % 50 % des sujets :
      – Br J Psych 1982;141:387.
    6. THYREOTOXICOSE ( confirmer)
      Serait efficace dans les thyreotoxicoses induites par l’amiodarone: etude comparative non randomise:
      – Am J Med 1997;102:454-458.

    1. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE CHRONIQUE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Survient chez 25% des malades aprs 2 ans de traitement :
      – Q J Med 1979;48:577.
      – Drugs 1981;22,6: 461.

    2. SYNDROME NEPHROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      – Therapie 1982;37:587-592.
      Habituellement, syndrome nphrotique avec altrations glomrulaires minimes. Exceptionnellement par glomrulonphrite extra-membraneuse :
      – Nephrologie 1991;12:185-187.
      Deux cas chez des sujets traits depuis 4 et 8 ans :
      – Am J Kidney Dis 1996;27:715-720.
      Un cas aprs 20 ans de traitement en l’absence de surdosage, rversible en 6 semaines l’arrt:
      – Nephrology Dialysis Transplantation 1997;12:2728-2731.
    3. POLYURIE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Survient chez 25% des malades aprs 2 ans de traitement :
      – Q J Med 1979;48:577.
      – Drugs 1981;22,6: 461.

    4. DIABETE INSIPIDE (CERTAIN FREQUENT)
      Survient chez 25% des malades aprs 2 ans de traitement :
      – Q J Med 1979;48:577.
      Autre rfrence :
      – Lancet 1995;346:413-417.
      Un cas de diabte insipide nphrognique persistant 10 ans aprs l’arrt d’un traitement d’une dure de 11 ans :
      – Scott Med J 1997;42:16-17.
    5. DIABETE INSIPIDE NEPHROGENIQUE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Survient chez 25% des malades aprs deux ans de traitement :
      – Q J Med 1979;48:577.
      Un cas avec coma hyperosmolaire :
      – Lancet 1995;346:413-417.
      Un cas de diabte insipide nphrognique persistant 10 ans aprs l’arrt d’un traitement d’une dure de 11 ans :
      – Scott Med J 1997;42:16-17.
      Autre rfrence:
      – Nphrologie 2000;21:65-70

    6. DYSARTHRIE (CERTAIN FREQUENT)
      Mme en l’absence de surdosage et d’effet favorisant :
      – Presse Med 1987;6:312.
    7. TREMBLEMENT (CERTAIN FREQUENT)
      BMJ 1984;288:1309
    8. ATAXIE (CERTAIN FREQUENT)
      Mme en l’absence de surdosage et d’effet favorisant :
      – JAMA 1983;250:2029.
    9. SYNDROME MYASTHENIQUE (CERTAIN )
      Un cas dcrit, 4 autres rapports :
      – Presse Med 2000;29:1043-1044.
    10. DYSGUEUSIE (CERTAIN )
      (sel de lithium non prcis) :
      – Prescrire 1992;12:245.
      Autre publication (revue sur les agueusies d’origine iatrogne) :
      – Adv Drug React Tox Rev 1992;11:229-239.
    11. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    12. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas de syndrome de Mallory -Weiss (sel de lithium non prcis) :
      – J Clin Psychiatry 1988;49:412.
    13. DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
    14. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
    15. POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN )
      Pourrait tre la consquence d’une augmentation de la consommation de boissons riches en calories :
      – Int Clin Psychopharmacol 1990;5:217-225.
    16. ANOREXIE (CERTAIN TRES RARE)
    17. ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
    18. FAIBLESSE MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    19. SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
    20. TROUBLE DE LA MEMOIRE (CERTAIN )
      4 tudes contrles aux Pays-Bas :
      – Int Clin Psychopharmacol1999;14:167-171.
    21. CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
    22. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
    23. SOMNAMBULISME (A CONFIRMER )
      Observ chez 27 patients sur 389 lors d’association avec divers anxiolytiques, antipsychotiques ou anticonvulsivants, mais aussi dans 6 cas, en l’absence d’association:
      – Int Clin Psychopharmacol 1999;14:173-175.
    24. FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)
    25. EXOPHTALMIE (CERTAIN TRES RARE)
    26. GOITRE (CERTAIN TRES RARE)
    27. HYPOTHYROIDIE (CERTAIN FREQUENT)
      Apparatrait chez environ 30 % des sujets au cours des 2 premires annes de traitement, les auteurs recommandent un suivi de la TSH tous les trois mois pendant deux ans puis tous les six mois :
      – Lithium 1994;5:73-74.
      Le lithium interfre avec la synthse des hormones thyrodiennes en diminuant leur secrtion et en provoquant lors d’un traitement au long cours des gotres chez 50 % des patients, des hypothyrodies infracliniques chez 20 % et cliniques chez 20 % :
      – N Engl J Med 1995;133:1688-1694.
    28. HYPERTHYROIDIE (CERTAIN TRES RARE)
      25 cas rapports :
      – Am J Med 1986;80:1245-1248.
      Cependant, le lithium n’augmenterait pas l’incidence des troubles thyrodiens (bilan de 150 patients suivis sur deux ans) :
      – Acta Psychiatr Scand 1992;86:38-41.
      Pourrait n’tre qu’une concidence
    29. LEUCOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
    30. GRANULOPENIE (CERTAIN )
    31. TROUBLE DE LA REPOLARISATION (CERTAIN TRES RARE)
    32. ARYTHMIE (CERTAIN TRES RARE)
      – Sem Hop Paris 1992;68:1490-1493.
    33. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
    34. BRADYCARDIE SINUSALE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas ncessitant la pose d’un pacemaker :
      – Pharmacotherapy 2000;33:157.
    35. BRADYCARDIE JONCTIONNELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas associ un trouble de la repolarisation :
      – J Clin Psychopharmacol 1990;10,304-305.
      Un cas avec collapsus chez un sujet surdos sans trouble du rythme prexistant :
      – Lancet 1994;343:1371.
    36. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
    37. ALOPECIE (CERTAIN )
      – Br J Dermatol 1983;108:503.
    38. IMPUISSANCE (CERTAIN FREQUENT)
      Impuissance ou diminution de la libido chez 14% des patients traits, incidence accrue (49%) en cas d’association du lithium avec une benzodiazpine :
      – Am J Psychiatry 1992;149:801-805.
    39. LIBIDO(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
      Impuissance ou diminution de la libido chez 14% des patients traits, incidence accrue (49%) en cas d’association du lithium avec une benzodiazpine :
      – Am J Psychiatry 1992;149:801-805.
    40. HYDRAMNIOS (A CONFIRMER )
      Un cas pouvant provenir d’une polyurie foetale :
      – Obstet Gynecol 1990;76,Suppl:517-519.
    41. DYSKINESIE TARDIVE (A CONFIRMER )
      Un cas (localisation faciale) aprs 16 ans de traitement :
      – J Clin Psychopharmacol 1990;10,143-144.
      Un cas chez un patient n’ayant jamais reu de neuroleptiques ou de carbamazpine:
      – Movement disorders 1997;12:1108-1109.
    42. APLASIE MEDULLAIRE (A CONFIRMER )
    43. THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
      Un cas rapport :
      – BMJ 1992;305:159.
    44. ACIDOCETOSE (A CONFIRMER )
    45. GLYCEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
      – Sem Hop Paris 1994;70:100-107.
    46. INSUFFISANCE RENALE (A CONFIRMER )
    47. HYPOTHERMIE (A CONFIRMER )
      En association au diazpam :
      – Br Med J 1977;2,6078:22.
    48. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (A CONFIRMER )
      Neuropathie priphrique sensitivomotrice gnralise. Un cas:
      – Ann Neurol 1979;6:360-362.
      Atteinte axonale. Un cas chez un sujet surdos :
      – J Neurol Neurosurg Psychiatry 1991;54:1019-1020.
    49. POLYRADICULONEVRITE (A CONFIRMER )
      Neuropathie priphrique sensitivomotrice gnralise. Un cas:
      – Ann Neurol 1979;6:360-362.
    50. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (A CONFIRMER )
      Deux cas dcrits pour des lithimies comprises entre 0.6 et 1.5 mEq (pas de neuroleptique associ) :
      – Br J Psychiatry 1980;136:191.
      Un cas :
      – J Clin Psychiatry 1987;48:81.
    51. SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (A CONFIRMER )
      Un cas fatal (sel de lithium non prcis) :
      – Acta Pathol Jpn 1993;43:55-58.
    52. KALIEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
      Un cas d’hyperkalimie associe des troubles l’ECG :
      – Am J Psychiatry 1980;137:860.
    53. RHABDOMYOLYSE (A CONFIRMER )
      Un cas, au cours d’un tat hyperosmolaire, avec insuffisance rnale aigu :
      – Nephrol Dial Transplant 1991;6:203-205.
    54. HEMOPATHIE MALIGNE (A CONFIRMER )
      – Presse Med 1982;11:1875.
    55. PHOTOPHOBIE (A CONFIRMER )
      – Br Med J 1982;285:1314.
    56. NYSTAGMUS (A CONFIRMER )
      Deux cas de nystagmus irrversibles malgr l’interruption du traitement :
      – Arch Neurol 1989;46:839.
    57. POLYARTHRITE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – J Clin Psychiatry 1991;52:43-44.
    58. KERATODERMIE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – J Clin Psychopharmacol 1991;11:149-150.
    59. ERYTHEME POLYMORPHE (A CONFIRMER )
      Un cas, aprs 10 ans de traitement :
      – J Am Acad Dermatol 1991;24:1015-1016.
    60. PSORIASIS (A CONFIRMER )
      Un cas, limit aux ongles :
      – J Am Acad Dermatol 1991;26:135-136.
    61. THYROIDITE SUBAIGUE (A CONFIRMER )
      Thyrodite du type De Quervain. Un cas :
      – Aust N Z J Med 1992;22:84.
    62. GLOSSITE (A CONFIRMER )
      Un cas rversible l’arrt du traitement :
      – Int J Dermatol 1992;31:368-369.
      Un cas chez un enfant aprs 6 mois de traitement. D’autres cas ont dj t rapports chez des adultes :
      – J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 1999;38:1069-1070.
    63. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (A CONFIRMER )
      Hypertension intracranienne bnigne, associe une baisse de l’acuit visuelle. Un cas, et revue de 9 autres :
      – Sem Hop Paris 1993;69:1347-1350.
    64. HYPERPARATHYROIDIE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas dcrit d’hyperparathyrodie associe une hypercalcmie, 26 autres cits :
      – Ann Pharmacother 1994;27:1040-1043.
    65. CALCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas dcrit d’hypercalcmie associe une hyperparathyrodie, 26 autres cits :
      – Ann Pharmacother 1994;27:1040-1043.
    66. LICHEN PLAN (A CONFIRMER )
      Deux cas rapports :
      – Pharmacotherapy 1994;14:561-571.
    67. HALLUCINATION VISUELLE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Biol Psychiatry 1995;57:120-121.
    68. SIALORRHEE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – J Psychopharmacol 1994;8:261.
    69. ULCERATION MUQUEUSE (A CONFIRMER )
      Un cas d’ulcrations des muqueuses buccales et gnitales :
      – Am J Psychiatry 1995;152:956-957.
    70. APHASIE (A CONFIRMER )
      Un cas au cours d’une insuffisance rnale transitoire ayant entran une lvation de la lithmie (3 mEq/l) :
      – J Clin Psychopharmacol 1997;17:55-56.
    71. THROMBOSE VEINEUSE CEREBRALE (A CONFIRMER )
      Un cas associ un diabte insipide nphrognique :
      – Neurology 2000;54:532-533.
    72. ENCEPHALOPATHIE (A CONFIRMER )
      Syndrome type Creutzfeldt-Jacob : un cas de coma profond, lentement rversible mais sans squelles 78 jours aprs arrt du traitement :
      – Pharmacopsychiatry 2000;33:145-146.
    73. ASTERIXIS (A CONFIRMER )
      Un cas rversible l’arrt chez un patient g diabtique polymdicament :
      – J Am Geriatr Soc 2000;48:457.

    1. TERATOGENE CHEZ L’HOMME
      Onze cas de cardiopathies congnitales, surtout tricuspides :
      – Presse Med1982;11:1107.
      – Am J Dis Child 1981;135:941-943.
      Risque (probablement trs faible) de malformation cardiaque (en particulier maladie d’Ebstein) chez l’homme, avec le lithium. Suivi de 148 femmes sous lithium pendant le premier trimestre de la grossesse) :
      – Lancet 1992;339:530-533.
      Le risque serait plus faible que dans les estimations initiales :
      – JAMA 1994;271:146-150.
    2. TOXICITE PERINATALE
      Un cas de diabte insipide nphrognique chez un nouveau-n de mre traite par le carbonate de lithium :
      – J Pediatr 1979;94,3:493-495.
    3. HYDRAMNIOS
      Un cas pouvant provenir d’une polyurie fotale :
      – Obstet Gynecol 1990;76,Suppl:517-519.

    1. INSUFFISANCE RENALE
    2. HYPOTHYROIDIE
      Cependant, le lithium n’augmenterait pas l’incidence des troubles thyrodiens (bilan de 150 patients suivis sur deux ans) :
      – Acta Psychiatr Scand 1992;86:38-41.

    1. GROSSESSE
      Risque de malformations cardiaques :
      – Lancet 1992;339:530-533.
      Risque de malformations congnitales :
      – Drugs;1993:46:7-17.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE
    3. TROUBLE DU RYTHME CARDIAQUE
    4. INSUFFISANCE CORONARIENNE
    5. REGIME DESODE
    6. ALLAITEMENT
      Mdicament proscrire en priode d’allaitement ou imposant de diffrer celui-ci car il y a risque d’intoxication au lithium.
      La frquence des accidents ventuels est inconnue:
      – N Engl J Med 2000;343:118-126

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles par voie orale :
    * La posologie sera dtermine afin de maintenir un taux srique de lithium entre 0,5 et 0,8 mEq/l.
    Dbuter par cinq cents milligrammes par jour (500 mg/j) en deux prises.
    Sous contrle de la lithimie, la posologie
    journalire sera augmente par palier de deux cent cinquante cinq cents milligrammes.
    La posologie journalire sera alors rpartie en trois prises.
    Les contrles de lithimie, d’abord hebdomadaires, seront progressivement espacs jusqu’ un dosage
    par mois.
    Surveiller la fonction rnale deux fois par an et la fonction thyrodienne une fois par an.
    * Posologie recommande dans les neutropies post-chimiothrapiques chez l’adulte : un gramme par jour.

    – BMJ 1992;305:1273-1276. (MODE D’EMPLOI) *
    dosage du lithium.
    – Drugs 1993;46:7-17.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    10
    à 20
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie fcale

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie sudorale

    – 5 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Rsorb par le tractus gatro-intestinal, apparat dans le sang 15 30 minutes aprs administration per os et atteint son taux plasmatique maximum 1 4 heures aprs l’administration.
    La prise d’une dose de 300 ou de 600 milligrammes provoque
    respectivement des taux de 0,2 0,4 meq/l ou de 0,3 0,6 meq/l.
    La biodisponibilit ne serait pas modifie par la prise d’un antiacide (hydroxyde d’aluminium et de magnesium et simthicone) :
    – Clin Pharm 1984;3:284.

    Répartition
    Absence de liaisons aux protines plasmatiques.
    Diffuse dans tous les espaces intra et extra-cellulaires.
    Les taux plasmatiques et tissulaires s’quilibrent rapidement au niveau de certains organes (foie, rein, rate) et plus lentement au niveau d’autres
    (cerveau, muscle, os).
    Apparat dans le LCR deux heures aprs administration per os.
    Taux dans le LCR voisin de 30 60 % du taux srique 24 heures aprs l’administration.
    Passe la barrire placentaire, taux srique foetal proche du taux srique
    maternel.
    Le taux srique ne doit pas dpasser 1,5 2 meq/l.
    Passe dans le lait (lait/plasma voisin de 0,40).

    Demi-Vie
    La demi-vie varie de 10 20 heures.

    Elimination
    * Voie rnale : par filtration glomrulaire puis rabsorption au niveau du tube proximal :
    – Nephrologie 1993;14:207-214.
    Chez l’adulte normal, la clearance du lithium est comprise entre 10 et 40 ml/minute. Celle-ci est lgrement augmente avec
    l’augmentation de la clearance du sodium et lgrement diminue avec l’ge.
    Lors de certaines nphropathies, existence de fluctuations imprvisibles.
    La clearance du lithium diminue lors d’une importante deficience sode par augmentation de la
    rabsorption au niveau du tube proximal
    L’administration prolonge de diurtiques diminue la clearance du lithium.
    Lors des phases maniaques, rduction de l’limination du lithium.
    L’administration de chlorpromazine augmenterait l’limination du lithium
    chez des sujets maniaques.

    * Voie fcale : faible limination.

    * Voie sudorale : faible limination.

    Bibliographie

    – Actual Pharmacol 1977;29,:7-24.
    – Clin Pharmacokinet 1978;3,3:241-246.
    – Clin Pharmacokinet 1977;2,3:73-92.
    – Adv Drug React Acute Pois Rev 1982;1:181. (EFFETS SECONDAIRES)
    – Acta Psychiatr Scand 1983;67,suppl305:11. (EFFETS SECONDAIRES) *
    – Drugs
    1982;24:133-139. (INTERACTIONS)
    – J Infect Dis 1985;8:251-257. (REVUE)*
    – Am J Kidney Dis 1987;10:329-345. (EFFETS SECONDAIRES) rein.
    – Inpharma 1980;246:19. (REFERENCES GENERALES)
    – Inpharma 1980;148:19. (REFERENCES GENERALES)
    – Reaction 1982;57:12. (
    EFFETS SECONDAIRES)
    – Reaction 1982;58:11. ( EFFETS SECONDAIRES)
    – Reaction 1982;59:11. ( EFFETS SECONDAIRES)
    – Br Med J 1992;305:1273-1276. (MODE D’EMPLOI) * dosage du lithium.
    – Sem Hop Paris 1992;43-44:1490-1493. (EFFETS SECONDAIRES) * troubles de
    conduction cardiaque.
    – Drugs 1993;46:7-17.
    – Ther Drug Monit 1994;16:258-269.
    – Drug Saf 1994;10:455-463.
    – Am J Med 1994;331:591-598.
    – Am J Med 1994;97:383-389.
    – Drugs 1996;51:367-382. (REVUE GENERALE)*
    – CNS Drug 1996;6:426-439. (TOXICOLOGIE)

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts