APRINDINE CHLORHYDRATE

APRINDINE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 21/6/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
chlorhydrate de N,N-diéthyl-N’-2-indanyl-N’-phényl-1,3-propanediamineEnsemble des dénominations
BANM : APRINDINE HYDROCHLORIDE
CAS : 33237-74-0
USAN : APRINDINE HYDROCHLORIDE
autre dénomination : CHLORHYDRATE D’APRINDINE
autre dénomination : COMPOUND 83846
bordereau : 2388
code expérimentation : AC-1802
rINNM : APRINDINE HYDROCHLORIDEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : APRINDINE
- ANTIARYTHMIQUE (principale certaine)
- ANTIARYTHMIQUE CLASSE Ib (principale certaine)
- BATHMOTROPE NEGATIF (principale certaine)
- DROMOTROPE NEGATIF (principale certaine)
- ANESTHESIQUE LOCAL (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Antiarythmique de classe Ib (classification de Vaughan-Williams).
*Réduit l’automaticité : diminution du potentiel de repos et réduction de la pente de dépolarisation diastolique.
*Réduit l’amplitude et la durée du potentiel d’action ainsi que la période réfractaire effective au niveau des cellules de purkinje.
*Ralentit la conduction à tous les étages : auriculaire, jonctionnelle, hisio-ventriculaire et ventriculaire.
*En cas de syndrome de Wolf-Parkinson-White ralentit la conduction du faisceau accessoire. - secondaire
*Réduit les résistances vasculaires périphériques sans incidence sur la pression artérielle.
- ANTIARYTHMISANT (principal)
- EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE (principale)
- EXTRASYSTOLE SUPRAVENTRICULAIRE (principale)
- TACHYCARDIE SUPRAVENTRICULAIRE (principale)
- FIBRILLATION AURICULAIRE (principale)
- INTOXICATION PAR LES DIGITALIQUES (principale)
- TACHYCARDIE VENTRICULAIRE(PREVENTION) (principale)
- SYNDROME DE WOLFF-PARKINSON-WHITE (principale)
En prévention.
- VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
- TREMBLEMENT (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE - ATAXIE (A CONFIRMER )
- RIGIDITE MUSCULAIRE (CERTAIN )
De type extrapyramidal - SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE - SYNDROME CEREBELLEUX (CERTAIN TRES RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
- INSOMNIE (CERTAIN TRES RARE)
- TROUBLE DE LA PAROLE (CERTAIN TRES RARE)
- DIPLOPIE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERSUDATION (CERTAIN TRES RARE)
- CAUCHEMAR (CERTAIN TRES RARE)
- LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Cinq cas décrits, régressive à l’arrêt du traitement, elle impose la surveillance de la formule sanguine tous les 15 jours pendant quelques mois. - AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
Huit cas décrits, fréquence de 1 à 2 pour 1000 patients :
– Arch Intern Med 1979;139:1181.
Origine immunologique :
– Arch Intern Med 1983;143:241.
Incidence annuelle 2 pour 1000 patients :
– Therapie 1984;39:718-719.
Autre référence :
– Eur Heart J 1991;12:639-641. - FAIBLESSE MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
- ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN TRES RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Pas de relation effet-dose :
– Ann Intern Med 1978;89:359. - HEPATITE GRANULOMATEUSE (A CONFIRMER )
Un cas :
– J Hepatol 1992;14:276-279. - PSYCHOSE AIGUE (A CONFIRMER )
– Am Heart J 1980;100:347.
- ETHYLISME
Condition(s) Favorisante(s) :
VOIE PARENTERALE - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Réduire les doses. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
Réduire les doses.
- BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE
- MALADIE DE PARKINSON
- COMITIALITE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
- GROSSESSE
- ALLAITEMENT
Voies d’administration
– 1 – ORALE
– 2 – INTRAVEINEUSE
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles :
* Voie orale :
– Traitement d’attaque : cent cinquante à deux cents milligrammes par jour en 3 ou 4 prises. Chez les personnes âgées, réduire la posologie.
– Traitement d’entretien : soixante-quinze à cent milligrammes par jour en 1 à 2
prises.
Surveiller l’apparition de symptômes neurologiques.
Surveiller NFS plaquettes tous les 15 jours pendant les 4 premiers mois.* Voie intraveineuse :
Injection de vingt milligrammes toutes les 1 ou 2 minutes sous surveillance de l’ECG et de la
tension artérielle. L’effet apparaît généralement vers soixante à quatre-vingts milligrammes.
Poursuivre l’administration jusqu’à un total de cent vingt à cent soixante milligrammes.
Consolider dans les heures suivantes par des injections
intermittentes de vingt milligrammes ou en prenant le relais par perfusion lente ou par voie orale. Dans les 2 cas, la posologie est identique et s’élève à une dose totale dans les 24 premières heures de deux cent cinquante à quatre cents
milligrammes.
La solution à un pour cent ne sera jamais injectée directement dans la veine et on n’ajoutera aucune autre substance dans la solution à injecter.
Surveiller NFS, plaquettes tous les 15 jours pendant les 4 premiers mois.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
85
à 95
%
lien protéines plasmatiques
– 2 –
DEMI VIE
20
à 30
heure(s)
– 3 –
ELIMINATION
65
%
voie rénale
– 4 –
ELIMINATION
35
%
voie fécaleAbsorption
Résorbé par le tractus gastro-intestinal.
Taux plasmatique maximum environ 2 heures après administration per os et 30 minutes après administration IV.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques élevée : 85 à 95%.
Les concentrations plasmatiques sont comprises entre 1 et 2 microgrammes par ml aux doses thérapeutiques, et sont supérieures à 3 et microgrammes par ml aux doses thérapeutiques.
Demi-Vie
La demi-vie plasmatique se situe entre 20 et 30 heures.
La demi-vie est allongée en cas d’insuffisance hépatique ou d’insuffisance cardiaque aiguë.
Métabolisme
Métabolisme essentiellement hépatique (hydroxylations et déalcoylations). Formation de déphényl-aprindine, déindanyl-aprindine, deséthyl-aprindine et de 2 dérivés hydroxyles soit sur le noyau indanyle (AH2) soit sur le noyau phényle(AH1).
Elimination
* Voie rénale :
Environ 65% de la dose administrée sont éliminés dans les urines sous forme métabolisée.
* Voie fécale :
Environ 35% de la dose administrée sont éliminés dans les urines sous forme métabolisée.
Bibliographie
– Therapie 1974;29:221-232.
– Eur J Pharmacol 1974;26:338-347.
– Eur J Clin Pharmacol 1975;9:21-25.
– Inpharma 1979;205:19.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- AMIDONAL (ALLEMAGNE)
- ASPENON (JAPON)
- FIBOCIL (USA)
- FIBORAN (BELGIQUE)
- FIBORAN (ESPAGNE)
- FIBORAN (ITALIE)
- RITMUSIN (ALLEMAGNE)