PIZOTIFENE MALATE
PIZOTIFENE MALATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
hydroxysuccinate de 4-(9,10-dihydro-4H-benzo[4,5]cyclohepta[1,2-b]thien-4-ylidène)-1-méthylpipéridineEnsemble des dénominations
BANM : PIZOTIFEN MALATE
CAS : 5189-11-7
autre dénomination : PIZOTIFAN MALATE
autre dénomination : PIZOTYLINE MALATE
bordereau : 2182
rINNM : PIZOTIFEN MALATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : PIZOTIFENE
- ANTIHISTAMINIQUE (principale certaine)
- ANTIHISTAMINIQUE H1 (principale certaine)
- ANTISEROTONINE (principale certaine)
- SEDATIF (principale certaine)
- ANTIDEPRESSEUR (secondaire certaine)
- ANTICHOLINERGIQUE (secondaire certaine)
- OREXIGENE (secondaire certaine)
- ANTIARYTHMIQUE (secondaire certaine)
Cet effet ne s’exerce qu’à des doses très supérieures aux doses thérapeutiques habituellement utilisées.
Mécanismes d’action
- principal
Probablement identique aux antidépresseurs tricycliques et à la cyproheptadine.
L’activité antisérotonine apparaît à des doses très inférieures aux doses antidépressives.
L’activité antimigraineuse pourrait provenir du maintien d’une vasoconstriction extracérébrale (normalement induite par la sérotonine) lors de la baisse du taux sanguin de sérotonine.
- ANTIMIGRAINEUX (principal)
- ANTIHISTAMINIQUE (principal)
- ANTIDEPRESSEUR (accessoire)
- MIGRAINE(TRAITEMENT DE FOND) (principale)
– Br Med J 1970;2:327.
– Headhache 1982;22:268. - ALGIE VASCULAIRE DE LA FACE(TRAITEMENT DE FOND) (principale)
- AUGMENTATION DE L’APPETIT (CERTAIN FREQUENT)
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESLiée à l’effet orexigène et à la rétention hydrosodée.
- TACHYCARDIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
- ERYTHEME FACIAL (CERTAIN TRES RARE)
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
Liée à l’effet anticholinergique. - NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
A type de sensation de pesanteur dans les jambes. - SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
DEBUT DE TRAITEMENT
FORTES DOSES - VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
Parfois sévères, ils peuvent nécessiter l’arrêt du traitement. - PARESTHESIE (CERTAIN TRES RARE)
- LIBIDO(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
- CAUCHEMAR (CERTAIN TRES RARE)
- DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
- COMITIALITE(AGGRAVATION) (CERTAIN TRES RARE)
Risque d’augmentation de la fréquence des crises d’épilepsie.
Publication sur les convulsions sous antidépresseurs :
– J Clin Psychiatry 1993;54:289-299. - FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
– Arch Intern Med 1984;144:815-817. - SYNDROME DE SEVRAGE (A CONFIRMER )
Un cas après 20 ans d’utilisation régulière, se manifestant par une anorexie et une importante perte de poids; réversible lors de la réintroduction du traitement:
– J Neurol Neurosurg Psych 1998;65:137.
- TOXICITE PERINATALE
Risque important de dépression néonatale précoce en cas d’association avec les barbituriques, les tranquillisants, les analgésiques centraux, surtout en cas d’accouchement prématuré.
- CONDUCTEUR DE VEHICULE
Risque de somnolence. - UTILISATEUR DE MACHINE
Risque de somnolence. - EPILEPSIE
Augmentation de la fréquence des crises; peur nécessiter une adaptation de la posologie du traitement anticomitial. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
Absence d’études contrôlées chez la femme enceinte. - ALLAITEMENT
- GLAUCOME A ANGLE FERME
Risque de glaucome aigu lié à l’effet anticholinergique. - ADENOME PROSTATIQUE
Risque de rétention urinaire aiguë, lié à l’effet anticholinergique. - ILEUS PARALYTIQUE
Risque d’aggravation. - STENOSE DU PYLORE
Risque d’occlusion complète. - MYASTHENIE
- ASSOCIATION AUX IMAO
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie orale :
– Adulte : débuter par un demi milligramme le soir pendant 3 jours, puis un demi milligramme matin et soir pendant 3 jours, puis un milligramme et demi par jour en 3 prises.
Selon la réponse du patient, la posologie peut
être augmentée à trois milligrammes par jour en 3 prises.
Dose maximale : Six milligrammes par jour en 3 prises matin, midi et soir.
– Enfant : sept cent cinquante microgrammes par 24 heures en 3 prises matin, midi et soir.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
91
%
lien protéines plasmatiques
– 2 –
DEMI VIE
23
heure(s)
– 3 –
ELIMINATION
voie rénale
– 4 –
ELIMINATION
voie fécaleAbsorption
Résorbé par le tractus gastro-intestinal.
Répartition
Taux plasmatique maximal 6 à 7 heures après administration per os.
Fixation aux protéines plasmatiques : 91%.
Passe la barrière hématoencéphalique.
Passe la barrière foetoplacentaire.
Demi-Vie
La demi-vie est en moyenne de 23 heures.
Elimination
*Voie rénale : 50% de la dose administrée sont éliminés en 26 heures dans les urines.
*Voie fécale : 30% de la dose administrée sont éliminés sont éliminés dans les fèces.
Bibliographie
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- MOSEGOR (ALLEMAGNE)
- MOSEGOR (SUISSE)
- MOSEGOR (ESPAGNE)
- SANDOMIGRAN (BELGIQUE)
- SANDOMIGRAN (ALLEMAGNE)
- SANDOMIGRAN (PAYS-BAS)
- SANOMIGRAN (ANGLETERRE)