AMPICILLINE SODIQUE
AMPICILLINE SODIQUE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 31/1/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
sel sodique de l’acide 6-[(aminophénylacétyl)amino]-3,3-diméthyl-7-oxo-4-thia-1-azabicyclo[3.2.0]heptane-2-carboxyliqueEnsemble des dénominations
BANM : AMPICILLIN SODIUM
CAS : 69-52-3
USAN : AMPICILLIN SODIUM
bordereau : 853
liste OMS : liste 1
rINNM : AMPICILLIN SODIUM
sel ou dérivé : AMOXICILLINE
sel ou dérivé : AMOXICILLINE SODIQUE
sel ou dérivé : AMPICILLINE
sel ou dérivé : AZLOCILLINE SODIQUE
sel ou dérivé : HETACILLINE
sel ou dérivé : HETACILLINE POTASSIQUE
sel ou dérivé : METAMPICILLINE SODIQUE
sel ou dérivé : MEZLOCILLINE SODIQUE
sel ou dérivé : PIVAMPICILLINE
sel ou dérivé : PIVAMPICILLINE CHLORHYDRATE
sel ou dérivé : EPICILLINE
sel ou dérivé : EPICILLINE SODIQUEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : AMPICILLINE
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
Spectre approuvé par la commission d’AMM du 4 mars 1992 (GTA 44-9):
*Espèces sensibles:
Streptocoques A, B, C, F, G; non groupables.
Streptococcus pneumoniae pénicilline-sensibles.
E. faecalis, Listeria monocytogènes.
Corynebacterium diphteriae, E. rhusopathiae, Eikenella.
Neisseria meningitis, Bordetella pertussis.
Clostridium sp, Propionibacterium acnes.
Peptostreptococcus, Actinomyces.
Leptospires, Borrelia, Treponema.*Espèces résistantes:
Staphylocoques, Branhamella catarrhalis.
Klebsiella, Enterobacter, Serratia, Citrobacter diversus, Citrobacter freundii.
P.rettgeri, M.morganii, Proteus vulgaris, Providentia, Yersinia enterocolitica.
Pseudomonas sp, Acinetobacter sp, Xanthomonas sp, Flavobacterium sp, Alcaligenes sp.
Nocardia sp, Campylobacter sp.
Mycoplasmes, Chlamydiae, Rickettsies, Legionella, Mycobacteries.*Espèces inconstamment sensibles:
E.faecium, Streptococcus pneumoniae peni I ou R.
Escherichia coli, Proteus mirabilis, Salmonella, Shigella, Vibrio cholerae.
Haemophilus influenzae, Neisseria gonorrhoae.
Fusobacterium, Prevotella. - ANTIBACTERIEN (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Interruption du processus de transpeptidation qui lient les peptidoglycans de la paroi bactérienne.
Les bêta lactamines se lient et inactivent des cibles enzymatiques situées sur la paroi interne de la membrane bactérienne: les protéines de liaison des pénicillines : transpeptidases, carboxypeptidases, endopeptidases.
L’inactivation des protéines PBP, A, 1BS, 2 et 3 provoque la mort cellulaire.
Les bêta lactamines inactivent également des inhibiteurs endogènes des autolysines bactériennes.
– Pharmacol and Therapeutics 1985;27:1-35.Sensible à la bêtalactamase des staphylocoques et de certaines bactéries Gram -.
Résistance extra chromosomique par plasmide R chez les entérobactéries, les bacilles Gram – et les staphylocoques.
- ANTIBIOTIQUE (principal)
- ANTIBACTERIEN (principal)
- SEPTICEMIE (principale)
En particulier à Streptocoques D. - ENDOCARDITE A STREPTOCOQUES (principale)
En particulier à strptocoques D. - MENINGITE A STREPTOCOQUES (principale)
- MENINGITE A PNEUMOCOQUES (principale)
- MENINGITE A MENINGOCOQUES (principale)
- PYELONEPHRITE (principale)
A streptocoques D, Escherichia coli , alcalescens, citrobacter, proteus. - INFECTION DES VOIES BILIAIRES (principale)
Notamment infection vésiculaire en particulier a streptocoques D. - INFECTION DENTAIRE (principale)
- FIEVRE TYPHOIDE (principale)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE (principale)
- ARTHRITE (principale)
A streptocoques, haemophilus, salmonelles. - GONOCOCCIE (secondaire)
- CHARBON (secondaire)
- INFECTION CUTANEE (secondaire)
A germes sensibles. - INFECTION GENITALE (secondaire)
A germes sensibles. - INFECTION INTESTINALE (secondaire)
A germes sensibles. - INFECTION MAXILLOFACIALE A ACTINOMYCES (secondaire)
- INFECTION MAXILLOFACIALE A NOCARDIA (secondaire)
- LISTERIOSE (secondaire)
- REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
HYPERURICEMIE
MONONUCLEOSE INFECTIEUSE
TRAITEMENT PAR ALLOPURINOL - URTICAIRE (CERTAIN RARE)
- SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
Référence :
– N Engl J Med 1995;333:1600-1607. - SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
Référence :
– N Engl J Med 1995;333:1600-1607. - ERUPTION MORBILLIFORME (CERTAIN FREQUENT)
- ERYTHRODERMIE (CERTAIN RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN RARE)
- CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- REACTION D’HERXHEIMER (CERTAIN TRES RARE)
- BRONCHOSPASME (CERTAIN TRES RARE)
- COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- MORT SUBITE (CERTAIN TRES RARE)
- FIEVRE (CERTAIN RARE)
- EOSINOPHILIE (CERTAIN FREQUENT)
- DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- ADENOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
- PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
- CYLINDRURIE (CERTAIN TRES RARE)
- GLOSSITE (CERTAIN TRES RARE)
- STOMATITE (CERTAIN TRES RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME HEMORRAGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- MYCOSE DIGESTIVE (CERTAIN RARE)
- MYCOSE VULVOVAGINALE (CERTAIN FREQUENT)
- ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMATURIE (CERTAIN TRES RARE)
- NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Avec syndrome néphrotique :
– N Engl J Med 1980;302:691-692. - DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAMUSCULAIRE - ALCALOSE METABOLIQUE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES - KALIEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES - COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (CERTAIN TRES RARE)
– Am J Gastroenterol 1984;79:878-883. - COLITE ULCEREUSE (CERTAIN TRES RARE)
– Am J Gastroenterol 1984;79:878-883. - BISALBUMINEMIE (CERTAIN )
- NEUTROPENIE (CERTAIN )
– Presse Med 12:1606-1607.
– Br Med J 1983;287:1832.
- ASTHME
- TERRAIN ALLERGIQUE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- ALLERGIE A UNE AMINOPENICILLINE
- ALLERGIE A UNE CEPHALOSPORINE
- HYPERURICEMIE
- ALLAITEMENT
Bien qu’aucun accident n’ait été décrit, prescrire avec prudence en raison du passage de la substance dans le lait.
- ALLERGIE A LA PENICILLINE G
- VOIE INTRARACHIDIENNE
- MONONUCLEOSE INFECTIEUSE
- TRAITEMENT PAR L’ALLOPURINOL
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
– 2 – INTRAVEINEUSE
– 3 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
– 4 – INTRAPERITONEALE
– 5 – INTRAPLEURALE
– 6 – INTRAARTICULAIRE
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie intramusculaire :
– Adulte : deux grammes par jour en 2 à 4 injections.
– Enfant : cinquante à cent milligrammes par kilo et par jour.
– Nourrisson : cinquante à cent milligrammes par kilo et par jour.Doses usuelles par voie
intraveineuse, en perfusion ou IV directe :
– Adulte : quatre à douze grammes par jour.
– Enfant et nourrisson : cent à deux cents milligrammes par kilo et par jour.Dose usuelle par voie locale, voie intrarachidienne exceptée : un demi à un gramme
dans un soluté physiologique.Toute manifestation allergique impose l’arrêt immédiat du traitement, avec usage éventuel de corticoïdes injectables et /ou d’antihistaminiques.
En cas d’allergie sévère, hospitalisation en réanimation avec ventilation,
massage cardiaque et remplissage vasculaire sous contrôle de la pression veineuse centrale.
Le cas échéant, tenir compte de la surcharge sodée induite: teneur en sodium= 62 mg/g, ou 2,7meq/g.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
50
minute(s)
– 2 –
REPARTITION
18
%
lien protéines plasmatiques
– 3 –
REPARTITION
lait
– 4 –
ELIMINATION
voie rénale
– 5 –
ELIMINATION
voie biliaire
– 6 –
ELIMINATION
hémodialyse
– 7 –
ELIMINATION
dialyse péritonéaleAbsorption
Par voie intramusculaire, pic plasmatique atteint en 30 min, voisin de 10 microgrammes par ml après injection de 500 mg, et de 15 à 20 microgrammes par ml après injection de 1 g.
Taux sérique voisin de 2 microgrammes par ml à la 4ème heure.
Utilisée
également en aérosols, injections dans les séreuses, application sur la peau et les muqueuses lésées.Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques : 18%
Large diffusion dans l’organisme: concentration dans les séreuses.
Passe la barrière placentaire.
Passe dans le lait : rapport lait/plasma= 0,40.
Passage dans le LCR quand les méninges sont enflammées : 20 à
30%.
Cycle entérohépatique: bile/plasma=8,8.
Demi-Vie
La demi-vie est voisine de 50 min.
Augmentée chez le cirrhotique, particulièrement en présence d’une ascite.
– Pathol Biol 1979;27:411.
Métabolisme
Pourcentage d’inactivation métabolique exprimé en acide pénicilloïque dosé dans les urines : 11%.
Elimination
*Voie rénale : élimination par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire. La sécrétion tubulaire est inhibée par le probénécide.
*Voie bilaire : après 1 g per os, 0,03% est éliminé en 12 heures dans la bile :
– Clin Pharmacokinet
1979;4:368.
*Hémodialyse.
*Dialyse péritonéale.
Bibliographie
– Annals of Allergy 1970;28:378-385.
– N Eng J Med 1970;282:1081-1082.
– Proc Amer Soc Nephrol 1969;3:66.
– J Am Med Ass 1964;187:555.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ALFAPEN (ESPAGNE)
- AMPIKEL (ESPAGNE)
- AMPILAG (DANEMARK)
- AMPLI-VIAL (ESPAGNE)
- AMPLIBIOS (ITALIE)
- AMPLIMEDIX (ESPAGNE)
- AMPLITAL (ITALIE)
- DICAPEN (ANGLETERRE)
- GOBEMICINA (ESPAGNE)
- LAMPOCILLINA (ITALIE)
- NOVOEXPECTRO (ESPAGNE)
- OHTECIN (JAPON)
- OVERCILLINA (ITALIE)
- PENBRITIN-S (AUTRES PAYS)
- PENIMASTER (ESPAGNE)
- PENINOVEL (ESPAGNE)
- PENTREXYL (ESPAGNE)
- SERVICILIN (SUISSE)
- SUMIPANTO (ESPAGNE)
- TOGRAM (ESPAGNE)
- UNASYN (USA)
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)