LABETALOL CHLORHYDRATE

LABETALOL CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    chlorhydrate d’ hydroxy-2[hydroxy-1[(mthyl-1 phnyl-3 propyl)amino]-2 thyl]- 5 benzamide

    Ensemble des dénominations

    BANM : LABETALOL HYDROCHLORIDE

    CAS : 32780-64-6

    USAN : LABETALOL HYDROCHLORIDE

    autre dnomination : IBIDOMIDE CHLORHYDRATE

    bordereau : 2457

    code exprimentation : AH-5158A

    code exprimentation : Sch-15719W

    rINNM : LABETALOL HYDROCHLORIDE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : LABETALOL

    Regime : liste I

    1. BETABLOQUANT (principale certaine)
    2. ADRENOLYTIQUE ALPHA (principale certaine)
    3. ANTIHYPERTENSEUR (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Antagoniste comptitif au niveau des rcepteurs bta adrnergiques bta 1 et bta 2, non cardioslectif.
      Possde une composante sympathomimtique intrinsque.
      Antagonisme comptitif au niveau des rcepteurs alpha adrnergiques, probablement plus marqu au niveau postsynaptique, lors d’administration en aigu chez des sujets hypertendus.L’activit alpha bloquante disparait aprs quelques mois de traitement.
      – Clin Pharm Ther 1983;33:278.
      Rduction de la pression artrielle et des rsistances priphriques.
      Peu de modification du volume d’jection cardiaque.
      Effet hypotensif ds la premire prise, effet bradycardisant lors de l’administration chronique (aprs 1 an de traitement, rduction de 20% de la pression artrielle au repos et l’exercice, de 15% du rythme cardiaque et des rsistances priphriques).
      En administration IV, rduction de la pression artrielle par baisse des rsistances priphriques, sans effet bradycardisant ni rduction du dbit cardiaque.
      La composante alpha bloquante s’opposerait en partie aux consquences pulmonaires du bloquage bta.
    2. secondaire
      Modifie peu l’activit rnine plasmatique.
      Diminue la secrtion urinaire d’aldostrone.
      Augmente la secrtion de prolactine par voie IV.

    1. BETABLOQUANT (principal)
    2. ADRENOLYTIQUE ALPHA (principal)
    3. ANTIHYPERTENSEUR (principal)

    1. HYPERTENSION ARTERIELLE (principale)
      Hypertension rsistante aux autres thrapeutiques, utilisable en cas d’insuffisance rnale.
      Utilisable au cours de la grossesse :
      – Clin Exp Hypertens 1980;2:865-895.
    2. CRISE HYPERTENSIVE (principale)
      Surtout par voie IV.
      – Am J Med 1983; numro spcial 17.12.1983:95-102.
    3. SYNDROME DE SEVRAGE DE LA CLONIDINE (secondaire)
      Administr la dose de 800 1200 milligrammes par jour ds l’interruption de la clonidine, s’oppose au rebond tensionnel.
      – Eur J Clin Pharmacol 1981; 20:237.
    4. PHEOCHROMOCYTOME (secondaire)
      En traitement pr-opratoire, utilise les proprits alpha bloquantes du produit.
      – Br J Clin Pharmacol 1976; Suppl:809-815.
    5. HYPERTENSION GRAVIDIQUE (secondaire)
      Eur Heart J 1983; 4 (Suppl G):35-40.
      Indique au cours du 3me trimestre, en traitement de brve dure.
      – Drug safety 1992; 7:223-224.
    6. HYPERTENSION ARTERIELLE POSTOPERATOIRE ( confirmer)
      – Anesthesiology 1987; 67:415-416.
      – Anesthesiology 1988; 69:A152.

    1. FRISSON (CERTAIN TRES RARE)
    2. FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
      Par raction immunoallergique :
      – JAMA 1986;256:619-620.
    3. ASTHENIE (CERTAIN FREQUENT)
    4. DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
      – Sem Hop Paris 1988;64:1349-1352.
    5. VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
    6. FLOU VISUEL (CERTAIN RARE)
      De l’activit alpha bloquante.
    7. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
    8. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
      De l’activit alpha bloquante.
    9. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    10. CAUCHEMAR (CERTAIN RARE)
    11. DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
    12. CONGESTION NASALE (CERTAIN RARE)
    13. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
    14. CRAMPE (CERTAIN RARE)
    15. ANEJACULATION (CERTAIN RARE)
      Ou jaculation rtrograde; des l’activit alpha bloquante.
    16. DYSURIE (CERTAIN TRES RARE)
    17. SYNDROME LUPIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      – Br Med J 1979;2:4096-4097.
    18. ANTICORPS ANTIMITOCHONDRIES (CERTAIN TRES RARE)
      – Lancet 1980;2:923.
    19. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
    20. MYOPATHIE (CERTAIN )
      Deux cas prsentant une faiblesse musculaire et des phnomnes de ncrose rversibles cliniquement l’arrt du traitement :
      – Ann Neurol 1989;26:456.
    21. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Chez environ 4 % des patients traits, habituellement asymptomatique et rversible :
      – Prescrire 1991;11:590.
    22. LICHEN PLAN (A CONFIRMER )
      – Br Med J 1978;1:816.
      Un cas rapport :
      – Pharmacotherapy 1994;14:561-571.
    23. PARESTHESIE (A CONFIRMER )
      – Br Med J 1978;1: 580.
      Des sensations de fourmillement du cuir chevelu ont t dcrites chez des femmes enceintes.
    24. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN )
    25. BRADYCARDIE (CERTAIN RARE)
    26. INSUFFISANCE CARDIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
    27. CRISE HYPERTENSIVE (A CONFIRMER )
      – Br Med J 1977;2:737.
      Un cas, chez un sujet prsentant un phochromocytome :
      – Postgrad Med J 1995;71:58-59.
    28. PRIAPISME (A CONFIRMER )
      – Br Med J 1980;1:115.
    29. HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas mortel :
      – Am J Med 1989;87:235-236.
      Onze cas :
      – Ann Intern Med 1990;113:210-213.
      Trs rare, mais trois cas mortels :
      – Prescrire 1991;11:590.
      Autre publication :
      – Neth J Med 1992;40:200-202.
    30. DIABETE NON INSULINODEPENDANT (CERTAIN )
      Une tude prospective mene sur 12550 patients traits par divers btabloquants pour une HTA a mis en vidence une augmentation de 28% du risque d’apparition d’un diabte de type 2. Ce risque ne serait pas augment par les diurtiques thiazidiques, les IEC ou les inhibiteurs calciques :
      – N Engl J Med 2000;342:905-912.
    31. SYNDROME DE RAYNAUD (CERTAIN TRES RARE)

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Etudes chez le rat et le lapin.
    2. NON TERATOGENE CHEZ L’HOMME
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Un cas d’insuffisance cardiaque et d’hypotension artrielle chez un nouveau-n prmatur de mre traite par une forte dose de labetolol :
      – J Pediatr 1995;127:151-153.
    4. TOXICITE PERINATALE
      Risque de bradycardie et d’hypoglycmie chez le nouveau-n.
      Surveillance ncessaire dans les 5 premiers jours de vie.
      2 cas de pricardite et d’hypertrophie myocardique chez des nouveau-ns exposs in utero, l’un partir de la 8me semaine, l’autre partir de la 30 me semaine:
      – Arch Dis Childhood 1998;79:150-151.

    1. INSUFFISANCE CARDIAQUE
    2. ARTERIOPATHIE DES MEMBRES INFERIEURS
      – Arch Int Med 1991; 151:1769-1776.
      Controvers, meta-analyse ngative.
    3. ASTHME
    4. TROUBLE DE LA CONDUCTION
    5. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      Risque d’accumulation du produit.
    6. GROSSESSE
      Semble bien tolr.Peu de cas dcrits:
      – Eur Heart J 1983;4,SupplG :35-40.
      Peut tre utilis court terme dans l’HTA gravidique pendant le 3me trimestre. Une utilisation prolonge peut affecter la croissance foetale.
      – Drug safety 1992; 7:223-224.
      Amliore le pronostic foetal en cas d’HTA gravidique:
      – Br J Obstet Gynaecol 1989; 96:38-43.
    7. SPORTIFS
      Substance soumise certaines restrictions :
      – Journal Officiel du 7 Mars 2000.
      Lorsque le rglement d’une fdration internationale de sport le prvoit, des tests sont effectus pour les bta-bloquants.

    1. INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
    2. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE
      Du 2me et 3me degr non appareill.
    3. BRADYCARDIE
      Infrieure 50 battements par mn.
    4. ENFANT
      Information manquante.
    5. ALLAITEMENT
      Passe dans le lait.
    6. SYNDROME DE RAYNAUD
    7. ASTHME

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    – 3 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie et mode d’administration

    Le traitement doit tre dbut en milieu hospitalier.
    Dose usuelle par jour, chez l’adulte, dans l’hypertension:
    – par voie orale:
    Dbuter par quatre cents milligrammes en 2 prises, puis, selon la rponse observe, augmenter progressivement la dose pour
    atteindre un deux grammes dans les hypertensions svres, administrer alors en 3 ou 4 prises.
    Aux trs fortes doses, la multiplication des prises peut diminuer l’intensit de l’hypotension orthostatique.
    -Par voie IV directe:
    Dbuter par vingt
    milligrammes injecter en 2 mns.
    Si ncessaire, refaire une injection lente de vingt quatre-vingts milligrammes 10mns plus tard, puis toutes les 10mns, sans dpasser trois cents milligrammes au total, jusqu’ l’obtention d’une rponse
    satisfaisante.Le patient doit rester allong jusqu’ 3 heures aprs administration.
    -En perfusion IV:
    Deux cents milligrammes diluer dans deux centsmillilitres de solut isotonique de chlorure de sodium ou de glucose, passer raison de deux
    milligrammes par mn.Le patient doit rester allong jusqu’ 3heures aprs administration.
    Le relais est ensuite pris par voie orale.
    Ne jamais interrompre le traitement brutalement, surtout chez l’insuffisant coronarien.
    *Dose usuelle dans l’hypertension
    gravidique:
    – court terme:
    Cinquante cent milligrammes en IV lente toutes les 20 30 mns, sans dpasser deux cents milligrammes.
    – long terme:
    Cent milligrammes par voie orale 3 4 fois par jour.
    Dose maximale :
    Mille deux cents milligrammes par
    jour.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    4
    heure(s)

    – 2 –
    DEMI VIE
    2
    heure(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    – 4 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Rapidement absorb par le tractus gastro-intestinal.
    Effet antihypertenseur 2 heures aprs administration per os (effet maximal 3 heures), immdiat aprs administration IV.
    La biodisponibilit est augmente chez le sujet g et par la prsence
    d’aliments.
    La biodisponibilit est accrue chez l’insuffisant hpatique.

    Répartition
    Important effet de premier passage hpatique.
    Liaison aux protines plasmatiques: 50%.
    L’effet pharmacologique maximal est corrl au taux plasmatique maximal, cependant la baisse du taux plasmatique est plus rapide que celle de l’effet
    pharmacologique.
    Variation interindividuelles considrables du pic plasmatique.
    A long terme, l’effet hypotensif n’est pas en rapport avec les taux plasmatiques.
    Passe dans le lait.
    Faible passage transplacentaire.
    – Arch Int Med 1983; 145:485-496.

    Demi-Vie
    4 heures aprs IV
    2 heures aprs administration orale.
    Demi-vie d’limination non modifie chez l’insuffisant rnal ou hpatique, non modifie chez le sujet g.
    – Pharmacotherapy 1990; 10:92-99.

    Métabolisme
    Largement mtabolis par le foie en un driv conjugu inactif, et aprs conjugaison en orthophenylglucuronide inactif.
    Cycle entrohpatique.

    Elimination
    Rein.
    Environ 60% de la dose est limin par les urines en 24 h, dont pas plus de 5% sous forme inchange.
    Lait.

    Bibliographie

    – Drugs1978;15,4:251-270.
    – Br J Clin Pharmacol 1979; 7(2):165-173(PHARMACOCINETIQUE).
    – Br J Clin Pharmacol 1979;7:63-68 .
    – Med Hyg 1978;36:3973.
    – Pharmacotherapy 1983;3:193* .
    – Sem Hop Paris 1983;59:2395-2425*.
    – Arch Int Med 1983;143:485-496*.
    – Am
    J Med 1983 17 octobre :Symposium.
    – Drug Intell Clin Pharm 1983;17:704.
    – Clin Pharmacokinet 1984;9:157 (PHACI)*.
    – Drugs 1989;37:583-627(REVUE)*.
    – Clin Pharmacokinet 1990;18,4:270-294(PHACI*).

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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