AMLODIPINE BESYLATE
AMLODIPINE BESYLATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 23/10/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
((amino-2 éthoxy) méthyl)-2 (chloro-2 phényl)-4 méthyl-6 dihydro-1,4 pyridinedicarboxylate-3,5- (RS) de (3) éthyle et de (5) méthyl benzène sulfonateEnsemble des dénominations
CAS : 111470-99-6
USAN : AMLODIPINE BESYLATE
autre dénomination : AMLODIPINE MONOBENZENESULPHONATE
autre dénomination : BESILATE D’AMLODIPINE
autre dénomination : BESYLATE D’AMLODIPINE
bordereau : 2896
code expérimentation : UK-48340-26
sel ou dérivé : AMLODIPINE MALEATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : AMLODIPINE
Regime : liste I
Remarque sur le regime : J.O. – 30 / 04 / 91
- INHIBITEUR CALCIQUE (principale certaine)
- VASODILATATEUR (principale certaine)
- ANTIHYPERTENSEUR (principale certaine)
- ANTI-ANGOREUX (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYP 3A4 (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYTOCHROME P 450 3A4 (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Bloque l’entrée du calcium par les canaux voltage-dépendants des cellules lisses vasculaires, sensibles aux dihydropyridines et ceux sensibles au diltiazem.
Entraîne une baisse des résistances vasculaires périphériques. N’entraînerait ni tachycardie réflexe, ni dépression cardiaque.
Augmente la diurèse et la natriurèse.
Possède une activité antiagrégante plaquettaire qui serait liée à une stimulation de la production de NO et à une réduction de la production de thromboxane :
– Biochem Pharmacol 1999;58:1657-1663.
- ANTIHYPERTENSEUR (principal)
- ANTIANGOREUX (principal)
- ANGOR (principale)
L’étude PRAISE a montré que l’amlodipine chez des patients en insuffisance cardiaque (stade III et IV) n’augmente pas la mortalité et peut être utilisée pour traiter une HTA ou un angor chez ces patients :
– N Engl J Med 1996;335:1107-1114.
Efficacité est comparable au diltiazem, à la nifédipine et au nadolol; l’association amlodipine et bêta bloquant serait plus efficace que le bêta bloquant seul:
– Drugs 1995;50:560-586. - HYPERTENSION ARTERIELLE (principale)
– Am Heart J 1993;125:1704.
L’étude PRAISE a montré que l’amlodipine chez des patients en insuffisance cardiaque (stade III et IV) n’augmente pas la mortalité et peut être utilisée pour traiter une HTA ou un angor chez ces patients :
– N Engl J Med 1996;335:1107-1114. - PROTEINURIE (à confirmer)
Condition(s) Exclusive(s) :
DIABETERéduction de la microalbuminurie chez des diabétiques hypertendus :
– Curr Ther Res Clin Exp 2000;61:163-173. - DIABETE (à confirmer)
Réduction de la microalbuminurie chez des diabétiques hypertendus :
– Curr Ther Res Clin Exp 2000;61:163-173. - INSUFFISANCE CARDIAQUE (à confirmer)
– J Am Coll Cardiol 1992;17 suppl A:274.
– Inpharma 1995;980:3-5. - HYPERTENSION ARTERIELLE POSTOPERATOIRE (à confirmer)
HTA post transplantation, induite ou non par la cyclosporine:
– Hypertension 1994;24:297-300.
– Hypertension 1995;25:77-81. - HEPATITE ALCOOLIQUE (à confirmer)
Essai randomisé: pas d’effet clinique en cas de forme grave:
– J Hepatol 1998;28:194-198.
- CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
- HYPERTENSION INTRACRANIENNE (A CONFIRMER )
Un cas d’aggravation:
-Arch Intern Med 1999;159:1011 - SENSATION DE CHALEUR (CERTAIN FREQUENT)
- ROUGEUR DE LA FACE (CERTAIN FREQUENT)
- OEDEME (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES6,3%:
– Eur J Clin Pharmacol 1995;48:1-7. - NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- PALPITATION (CERTAIN TRES RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
Deux cas décrits de prurit généralisé (48 autres cas auraient été rapportés à la pharmacovigilance britannique depuis juin 1996) :
– BMJ 1997;315:463. - VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR THORACIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERPLASIE GINGIVALE (CERTAIN TRES RARE)
Trois cas, dont deux après séquestration locale d’amlodipine :
– Lancet 1993;341:1102-1103.
Autre publication :
– Drug Newletter 1993;12:93-94. - ERYTHEME POLYMORPHE (A CONFIRMER )
Un cas après trois jours de traitement :
– BMJ 1993;307:241. - GYNECOMASTIE (A CONFIRMER )
Un cas, réversible à l’arrêt du traitement :
– Med J Aust 1994;160:887. - PURPURA VASCULAIRE (A CONFIRMER )
Un cas :
– Therapie 1994;49:515-517. - HEMORRAGIE POSTOPERATOIRE (A CONFIRMER )
Augmenterait les pertes sanguines au cours de la chirurgie de la hanche. La fréquence des transfusions seraient multipliée par deux (étude menée chez des patients recevant tous du kétorolac) :
– BMJ 1997;314:643-644. - PORPHYRIE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
Un cas :
– Ann Intern Med 1997;31:253. - TELANGIECTASIE (A CONFIRMER )
Un cas au niveau de la face chez un sujet âgé. Lentement réversible à l’arrêt :
– Br J Dermatol 1997;136:974-975. - DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN )
Avec myalgie et faiblesse musculaire:
– Ann Pharmacother 1998;32: 1165-1167.
Un cas chez une femme, réversible à l’arrêt du traitement mais avec réintroduction positive. Même effet indésirable lors de la prise de vérapamil ou de diltiazem :
– Am J Health Syst Pharm 2000;57:55-57. - TENDINITE (CERTAIN )
Un cas bilatéral affectant les tendons d’achille après 6 mois de traitement. Réversible à l’arrêt et positif lors d’une réintroduction :
– J Hum Hypertens 1999 ; 13 : 565-556. - DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN )
Avec faiblesse musculaire et arthralgies:
– Ann Pharmacother 1998;32: 1165-1167. - FAIBLESSE MUSCULAIRE (CERTAIN )
Avec myalgies et arthralgies:
– Ann Pharmacother 1998;32: 1165-1167. - THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
Un cas débutant après 3 jours de traitement et réversible à l’arrêt :
– Ann Pharmacother 1999;33:1126-1127.
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
Augmentation de la demi-vie.
- GROSSESSE
Information manquante. - ALLAITEMENT
Information manquante. - HYPERSENSIBILITE
Aux dihydropyridines.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par jour chez l’adulte pour la voie orale :
Cinq à dix milligrammes en une prise unique.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
35
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Pic plasmatique 6 à 12 heures après administration orale, de 1,2 à1,4 nanogramme par ml.
Biodisponibilité par voie orale voisine de 65%.
Chaque augmentation de la concentration plasmatique de 1 microgramme par litre diminue la pression artérielle de 3,1
mm Hg:
– Clin Pharmacokinet 1994;26:472-485.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques : 97.5%.
Volume de distribution: 21 l/kg.Demi-Vie
35 à 50 heures.
Allongée en cas d’insuffisance hépatique, non modifiée en cas d’insuffisance rénale.
Métabolisme
Hépatique:
Métabolisée en métabolites inactifs.Elimination
(RENALE)
Sous forme métabolisée; moins de 5% du produit est retrouvé sous forme inchangée dans les urines.
Bibliographie
– Drugs of Today 1991;27:367-370.
– Drugs 1991;41,3:478-505. (Revue générale)
– Facts and Comparisons Drug Newletters 1993;12:18-19. (Toxicologie)
– Am J Hosp Pharm 1994;51:59-68. (90 réf.)
– Drugs 1995;50:560-586.
– Clin Toxicol 1995;33:253-256.
–
Postgrad Med J 1991;67, Suppl 3:S20-S23.
– Drugs 2000;59,suppl 2:1-46.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ISTIN (ANGLETERRE)
- NORVASC (USA)
- NORVASC (ANGLETERRE)
- NORVASC (SUISSE)