TOLBUTAMIDE
TOLBUTAMIDE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/6/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
BUTYL-1(TOLY-4 SULFONYL)-3 UREEEnsemble des dénominations
DCF : TOLBUTAMIDE
DCIR : TOLBUTAMIDE
autre dénomination : BUTYL-1 TOSYL-3 UREE
autre dénomination : BUTYL-3 (METHYL-4 PHENYLSUFONYL)-1 UREE
autre dénomination : D-860
autre dénomination : HLS-831
autre dénomination : TOLGLYBUTAMIDE
autre dénomination : U-2043
bordereau : 11Classes Chimiques
- HYPOGLYCEMIANT (principale certaine)
- SULFAMIDE HYPOGLYCEMIANT (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2C9 (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYP 2C9 (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Augmente la libération d’insuline par le pancréas.
En provoquant la fermeture au niveau des cellules bêta pancréatiques d’un canal potassique ATP dépendant, le glimépiride induit une dépolarisation membranaire et l’ouverture de canaux calciques. L’entrée de calcium dans la cellule déclenche la libération d’insuline par exocytose.
Pourrait également posséder une activité hypoglycémiante extrapancréatique, indépendante de la libération d’insuline et impliquant notamment une augmentation de la capture de glucose au niveau des cellules musculaires et adipeuses. - secondaire
Inhibition de la sécrétion de glucagon (à confirmer).
Possède un effet inotrope positif, qui serait responsable d’une élévation de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle.
- HYPOGLYCEMIANT (principal)
L’effet maximum est atteinr en 3 à 4 heures après l’administration et dure 8 à 10 heures. - ANTIDIABETIQUE (principal)
- DIABETE NON INSULINODEPENDANT SANS OBESITE (principale)
- GLYCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
FORTE DOSE
SUJET MAIGRE
SUJET DENUTRI - TROUBLE DIGESTIF (CERTAIN RARE)
- ANOREXIE (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
- TROUBLE HEMATOLOGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
- THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
DEFICIT EN G6PDD’origine immunologique ou en rapport avec un déficit en G6PD.
- APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- FIBRINOLYSE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE (CERTAIN RARE)
- RASH (CERTAIN TRES RARE)
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- ERYTHEME (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME DE LYELL (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN TRES RARE)
- PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN )
- ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN TRES RARE)
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESProbablement par hypersensibilité.
- POLYNEVRITE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- EFFET ANTABUSE (CERTAIN TRES RARE)
Moins fréquent qu’avec le chlorpropamide.
Débute 3 à 10 minutes après ingestion d’alcool, même en faible quantité. Atteint un maximum d’intensité en 20 minutes et s’atténue en une heure. Certaines formes plus sévères sont prolongées et marquées par des céphalées, des nausées une tachycardie et une tachypnée. - EFFET CARDIOVASCULAIRE (A CONFIRMER )
Selon une enquête de l’UGDP on retourvr une élévation de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle qui pourrait jouer un rôle dans l’augmentation de la mortalité chez les patients traités par la tolbutamide. - NATREMIE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
Même aux doses usuelles.
Elle cède à l’arrêt du traitement, quatre cas décrits :
– JAMA 1978;240:2443. - BLOC NEUROMUSCULAIRE (A CONFIRMER )
- HYPOTHYROIDIE (A CONFIRMER )
Surtout chez les sujets ayant déjà une hypothyroïdie.
Cet effet est controversé :
– Lancet 1968;1:252.
– Lancet 1968;1:681.
Référence :
– N Engl J Med 1995;133:1688-1694. - CIRRHOSE BILIAIRE PRIMITIVE (A CONFIRMER )
– Arch Pathol 1967;84:194. - ERYTHROBLASTOPENIE (A CONFIRMER )
– Clin Haematol 1978;7:431.
- TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etude chez des rates ayant reçu des doses considérables de sulfamides hypoglycémiants, sans rapport avec les doses thérapeutiques. - HYPOGLYCEMIE NEONATALE
Risque d’hypoglycémie néonatale sévère par stimulation excessive des cellules bêta de Langerhans du foetus lors de l’administration à la mère, en fin de grossesse, de sulfamides hypoglycémiants.
Hypoglycémie persistant plusieurs jours après la naissance chez un enfant exposé in utero:
– Eur J Endocrinol 1998;138:698-701.
- INSUFFISANCE RENALE
- ANESTHESIE GENERALE PAR BARBITURIQUES
- ALLAITEMENT
Bien qu’aucun accident n’ait été décrit. - SUJET AGE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
Allongement de la demi-vie plasmatique (2 fois la normale environ).
– Nouv Presse Med 1977;6:3209. - DEFICIT EN G6PD
- HYPOGLYCEMIE
- DIABETE INSULINODEPENDANT
- GROSSESSE
- INSUFFISANCE MEDULLAIRE
- ALLERGIE AUX SULFAMIDES
- PORPHYRIE
- PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE
- PORPHYRIE CUTANEE
- DIABETE DE LA MATURITE AVEC OBESITE
- ACIDOCETOSE
- INFECTION INTERCURRENTE
Relais thérapeutique par insuline. - INTERVENTION CHIRURGICALE
Relais thérapeutique par insuline. - TROUBLES HEMATOLOGIQUES
Voies d’administration
– 1 – ORALE
– 2 – INTRAVEINEUSE
Posologie et mode d’administration
* Avant traitement:
Contrôler la numération formule sanguine, les fonctions hépatiques et l’albuminémie.
S’il y a une hypoalbuminémie, réduire la posologie dans les mêmes proportions que l’albumine.
Toujours accompagner le traitement d’un régime
hypoglucidique.* Equilibrage de la posologie:
Posologie progressive par paliers de cinq cents milligrammes à un gramme, en restant au même palier quelques jours avec contrôle de la glycosurie post-prandiale,et en augmentant la posologie tant que la
glycosurie persiste.
Néanmoins, si la glycosurie persiste avec une dose de deux grammes, il est inutile, voire dangereux de dépasser cette posologie, ainsi que d’associer un autre sulfamide hypoglycémiant.
Lorsque la glycosurie devient nulle, pratiquer
le lendemain matin, à jeun, une glycémie qui doit être comprise entre 0,8 et 1,20 gramme.
Si la glycémie est <0,8 g, diminuer la posologie quotidienne de 500 mg à 1 gramme. * Surveillance d’un traitement au long cours:
– Glycosurie des 24 heures
hebdomadaire,
– Glycémie à jeun et 2 heures après le repas tous les 2 mois.
Surveiller l’apparition d’une éventuelle cétonurie, pouvant traduire une acido-cétose, nécessitant alors le passage à l’insuline.
– NFS tous les 6 mois.Prévenir le patient
des risques d’hypoglycémie, notamment dans les situations suivantes:
– Prise simultanée d’autres médicaments;
– Apport glucidique insuffisant.
– Effort physique intense.
– Intoxication alcoolique aigüe.L’informer également de la conduite à tenir lors
d’apparition de signes d’hypoglycémie (2 à 4 morceaux de sucre, à renouveler toutes les demi-heures pendant 2 heures.Dose par voie intraveineuse : utilisation diagnostique:
Un gramme.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
6
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
voie fécale
– 4 –
REPARTITION
laitAbsorption
Résorption intestinale rapide (3 à 4 heures), et pratiquement totale;
La résorption n’est pas modifiée lors de la prise au cours d’un repas.
– Eur J Clin Pharmacol 1982;22:459.
Répartition
Diffusion principalement dans les liquides extracellulaires et interstitiels.
Concentrations tissulaires relativement faibles, sauf dans le foie.
Concentrations plasmatiques relativement élevées,principalement sous forme liée aux protéines plasmatiques
(97%).
Concentration plasmatique moyenne pour des doses de 1 à 2 grammes par jour: 78 mg par litre:
– N Eng J Med 1977;296,9:493.
passe dans le lait;
Passe la barrière foetoplacentaire.Demi-Vie
6 heures:
4 à 10 heures.
Demi-vie augmentée en cas d’insuffisance rénale: 26 à 48 heures.
Allongée en cas d’insuffisance hépatique.
Métabolisme
Transformation hépatique de 100% de la dose administrée en métabolites carboxylés et hydroxylés inactifs.
Elimination
Voie rénale:
85% en 2 jours, sous forme de métabolites.
Voie fécale:
9% en 2 jours, sous forme de métabolites.
Bibliographie
– Drugs 1977;13:24.
– Drugs 1977;14:41.
– N Eng J MEd 1977;296,9:493 et 14:787.
– Drugs 1977;17:134.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ARTOSIN (PAYS-BAS)
- ARTOSIN (ANGLETERRE)
- ARTOSIN (ALLEMAGNE)
- ARTOSIN (SUISSE)
- IPOGLICONE (ITALIE)
- ORABET (AUTRES PAYS)
- ORINASE (PAYS-BAS)
- ORINASE (USA)
- ORSINON (ISRAEL)
- RASTINON (ITALIE)
- RASTINON (PAYS-BAS)
- RASTINON (ALLEMAGNE)
- RASTINON (SUISSE)
- RASTINON (ANGLETERRE)
- TOLUINA (ITALIE)
- TOLUVAN (ITALIE)