PHENYLEPHRINE CHLORHYDRATE
PHENYLEPHRINE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/12/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
chlorhydrate de (-)-1-(3-hydroxyphényl)-2-méthylaminoéthanolEnsemble des dénominations
BANM : PHENYLEPHRINE HYDROCHLORIDE
CAS : 61-76-7
DCIMr : CHLORHYDRATE DE PHENYLEPHRINE
autre dénomination : CHLORHYDRATE DE NEOSYNEPHRINE
autre dénomination : CHLORHYDRATE DE PHENYLEPHRINE
autre dénomination : NEOSYNEPHRINE CHLORHYDRATE
bordereau : 438
dcim : chlorhydrate de phényléphrine
rINNM : PHENYLEPHRINE HYDROCHLORIDEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : PHENYLEPHRINE
- SYMPATHOMIMETIQUE (principale certaine)
- SYMPATHOMIMETIQUE DIRECT (principale certaine)
- ALPHA STIMULANT (principale certaine)
- VASOCONSTRICTEUR (principale certaine)
- MYDRIATIQUE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Présente une sélectivité pour les récepteurs alpha1.
Action périphérique :
– hypertension artérielle par vasoconstriction périphérique.
Action cardiaque :
– pas d’action directe sur le coeur, mais bradycardie réflexe à l’hypertension.
- SYMPATHOMIMETIQUE (principal)
- VASOCONSTRICTEUR (principal)
- COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (principale)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (principale)
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (principale)
- TACHYCARDIE PAROXYSTIQUE SUPRAVENTRICULAIRE (principale)
- CONGESTION NASALE (principale)
- HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
VOIE GENERALEUn cas chez un nourrisson de 2 mois traité par un collyre au cours d’une opération de chirurgie ophtalmique :
– Anesthesiology 1998;88:1394-1396. - BOURDONNEMENT D’OREILLE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
VOIE GENERALE - CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
VOIE GENERALE - FRISSON (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
VOIE GENERALE - IRRITATION LOCALE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
VOIE LOCALE - GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - BRADYCARDIE (CERTAIN )
- PALPITATION (CERTAIN )
- VOMISSEMENT (CERTAIN )
- TACHYCARDIE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
SURDOSAGE - CRISE HYPERTENSIVE (CERTAIN )
Décrit avec un collyre à 10 %. - HEMORRAGIE MENINGEE (CERTAIN )
Décrit avec un collyre à 10 %. - ARYTHMIE VENTRICULAIRE (CERTAIN )
Décrit avec un collyre à 10 %. - HEMORRAGIE SOUS-CONJONCTIVALE (CERTAIN )
Décrit avec un collyre à 10 %. - GLYCEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
- INFARCTUS DU MYOCARDE (A CONFIRMER )
Quinze cas rapportés, chez des sujets âgés :
– Am J Ophtalmol 1978;89,4:447. - DERMATITE DE CONTACT (A CONFIRMER )
Un cas après utilisation en gouttes auriculaires :
– Contact Dermatitis 1991;24:56.
Trois cas après utilisation en collyre :
– Ann Allergy Asthma Immunol 1997;78:569-572. - OEDEME AIGU DU POUMON (A CONFIRMER )
Un cas chez un nourrisson de 2 mois traité par un collyre au cours d’une opération de chirurgie ophtalmique :
– Anesthesiology 1998;88:1394-1396.
- SPORTIFS
Substance interdite mais les préparations à usage local (par exemple, nasales et ophtalmologiques) de phényléphrine sont autorisées :
– Journal Officiel du 7 Mars 2000. - HYPERTHYROIDIE
- INSUFFISANCE CORONARIENNE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
- NOURRISSON
Même sous forme de collyre car puissants effets généraux. - DIABETE INSULINODEPENDANT
EN CAS DE NEUROPATHIE VEGETATIVE QUELQUES CAS DE CRISES HYPERTENSIVES DECRITS LORS DE L’UTILISATION DE COLLYRE .
AM.J.OPHTALM.1978,85,6:862
- HYPERTENSION ARTERIELLE
- GLAUCOME A ANGLE FERME
- GROSSESSE
Peut provoquer une hypoxie foetale. - ANEVRISME AORTIQUE
Risque de rupture secondaire à une crise hypertensive en cas d’administration sous forme de collyre à 10%:
– Am J Ophtalm 1978;85,4:447.
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale:
– chez l’adulte:
Trente milligrammes par jour en 3 prises.
– chez le nourrisson:
Deux à sept milligrammes en 3 prises.
– chez l’enfant:
Cinq à quinze milligrammes en 3 prises.Dose usuelle par voie intramusculaire chez
l’adulte:
CInq milligrammes, renouvelables.Utilisable par voie intraveineuse lente ou en perfusion dans l’hypotension artérielle sévère, sous surveillance clinique rigoureuse.
Pharmaco-Cinétique
Absorption
Irrégulière par le tube digestif.
Environ 10% de la dose adminsitrée sous forme de collyre peut être résorbé.
Répartition
Temps de latence de l’effet par voie IM: 10 à 15 minutes.
Durée d’action par voie IM ou SC: 1 h, par voie IV: 20 minutes.
Métabolisme
Métabolisée par la monoamine oxydase.
Bibliographie
– Annu Rev Pharmacol 1969;9:119.
– Physiol Rev 1959;39:751.
– Am J Ophtalm 1978;85,4:447 Et 1978;85,6:862-
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ADRIANOL (ALLEMAGNE)
- ADRIANOL (PAYS-BAS)
- BORALINE (PAYS-BAS)
- BRONKOSOL (USA)
- CONSDRIN (USA)
- DERIZENE (USA)
- FENOX (ANGLETERRE)
- NEOPHRIN (ANGLETERRE)
- NEOPHRYN (PAYS-BAS)
- NEOSAL (USA)
- NEOSYNEPHRIN (SUISSE)
- NEOSYNEPHRIN POS (ALLEMAGNE)
- NOSTRIL (USA)
- PHENISTAN (USA)
- PYRISTAN (USA)
- VISADRON (PAYS-BAS)
- VISADRON (BELGIQUE)
- VISADRON (ALLEMAGNE)
- VISADRON (ITALIE)
- VISADRON (ESPAGNE)
- VISADRON (AUTRICHE)
- ZEPH (ANGLETERRE)