DESIPRAMINE CHLORHYDRATE
DESIPRAMINE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
(METHYLAMINO-3 PROPYL)-5 DIHYDRO-10,11 5H-DIBENZO(B,F)AZEPINE CHLORHYDRATEEnsemble des dénominations
CAS : 58-28-6
bordereau : 211
rINNM : DESIPRAMINE HYDROCHLORIDEClasses Chimiques
Molécule(s) de base
- PSYCHOANALEPTIQUE (principale certaine)
- ANTIDEPRESSEUR (principale certaine)
- THYMOANALEPTIQUE (principale certaine)
- ANTIDEPRESSEUR TRICYCLIQUE (principale certaine)
- ANTICHOLINERGIQUE CENTRAL (secondaire certaine)
- PARASYMPATHOLYTIQUE (secondaire certaine)
- ANTIARYTHMIQUE (secondaire certaine)
Efficacité sur les extrasystoles ventriculaires :
– J Clin Pharmacol 1989;29:114-117. - SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2D6 (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYP 2D6 (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Inhibiteur du recaptage de la serotonine et de la noradrénaline; anticholinergique central et périphérique, faiblement antihistaminique. - secondaire
Serait capable de supprimer la résistance à la chloroquine de certaines souches de Plasmodium falciparum (in vitro et in vivo chez le singe), à des concentrations compatibles avec les concentrations plasmatiques humaines.
– Science 1988;242:1301-1303.
– Lancet 1989;ii:334-335.
– Lancet 1989;ii:1282-1283.
– Lancet 1990;335:164-165 et 422.
- PSYCHOANALEPTIQUE (principal)
- ANTIDEPRESSEUR (principal)
- DEPRESSION (principale)
Dépression chez les patients alcooliques, usage controversé, essai randomisé faiblement positif :
– JAMA 1996;275:761-767. - NEUROPATHIE DIABETIQUE (secondaire)
– Br J Clin Pharmacol 1990;30:683-691.
Réduction des douleurs (équivalent à amitriptyline) :
– N Engl J Med 1992;326:1250-1256. - ENURESIE (secondaire)
- MALADIE DE PARKINSON (secondaire)
Action sur la composante dépressive et sur l’akinésie. - DOULEUR REBELLE (secondaire)
Douleurs des cancéreux, douleurs post-zostériennes; dans cette dernière indication, l’activité apparaitrait pour des doses moyennes de 160 mg par jour:
– Clin Pharm Ther 1990;47:305-312.
- GYNECOMASTIE (CERTAIN )
– Concours Med 1989;111:1171-1176. - MORT SUBITE (CERTAIN )
Trois cas décrits aux USA chez des enfants :
– Med Letter (France) 1990;12:81.
Un cas, chez un adolescent traité depuis plus d’un an, 4 autres cas ont déjà été rapportés chez des jeunes, l’imputabilité paraît incertaine :
– J Child Adolesc Psychopharmacol 1995;5:283-300. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas :
– Drug Intell Clin Pharm 1987;21:510-512. - ANXIETE (CERTAIN TRES RARE)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
- ACCES MANIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
- RAPTUS SUICIDAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- EUPHORIE (CERTAIN TRES RARE)
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
- HYPERSUDATION (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN RARE)
- TREMBLEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN TRES RARE)
- EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas décrit, apparu après trois mois de traitement :
– Pharmacopsychiatry 1993;26:130-131. - PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN )
- CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas à la suite d’un effort physique prolongé (hyperthermie et température ambiante élevée) :
– Clin Pediatr 1992;31:635-636.
Publication sur les convulsions sous antidépresseurs :
– J Clin Psychiatry 1993;54:289-299. - GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN RARE)
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Par hypersensibilité.
Neuf cas rapportés :
– J Hepatol 1993;19:470-474. - HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN )
Chez des enfants énurétiques, non corrélée à l’augmentation de la noradrénaline plasmatique :
– Clin Pharm Ther 1979;26:647. - ANGOR (A CONFIRMER )
Un cas présentant un ECG simulant un infarctus :
– Am Heart J 1990;119:1413-1414. - GALACTORRHEE (A CONFIRMER )
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
- HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
Un cas :
– JAMA 1968;206:642. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE (A CONFIRMER )
- ICTERE GRAVE (A CONFIRMER )
Un cas :
– JAMA 1968;206:642.
Autre publication :
– Therapie 1981;36:299. - HEPATITE MIXTE (A CONFIRMER )
– Therapie 1981;36:299. - DEPRESSION (A CONFIRMER )
Aggravation de la dépression. Quatre cas réversibles à l’arrêt du traitement :
– J Clin Psychopharm 1988;8:347-349. - SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (A CONFIRMER )
Premier cas publié :
– Neurology 1990;40:1797-1798. - PSORIASIS (A CONFIRMER )
Deux cas :
– DICP Ann Pharmacother 1992;26:211-212. - PNEUMONIE INTERSTITIELLE (A CONFIRMER )
Un cas, lentement réversible en 2 mois :
– Med J Aust 1992;156:364-365. - MYOCLONIE (A CONFIRMER )
Myoclonies du maxilaire associées à un bégaiement. Un cas :
– J Clin Psychopharmacol 1992;12:444-445. - COLORATION DE LA PEAU (A CONFIRMER )
Un cas de coloration bleu-gris sur les surfaces exposées au soleil :
– Arch Dermatol 1993;129:474-476.
- UTILISATEUR DE MACHINE
- ANXIETE
- ETAT MANIAQUE
- ANTECEDENTS CARDIOVASCULAIRES
Infarctus du myocarde récent, troubles de conduction, insuffisance cardiaque. - ANESTHESIE GENERALE
Par le chloroforme ou les barbituriques. - EPILEPSIE
Renforcer le traitement anticomitial. - SUJET AGE
- CONDUCTEUR DE VEHICULE
- ASSOCIATION A L’ALCOOL
- IMAO(TRAITEMENT RECENT)
Respecter un délai suffisant (2 semaines) entre la fin d’un traitement par les IMAO et le début d’un traitement par un tricyclique. - GLAUCOME A ANGLE FERME
- ADENOME PROSTATIQUE
Avec dysurie : risque de rétention urinaire aiguë. - GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
- ALLAITEMENT
- HYPERSENSIBILITE
Hypersensibilité connue à un tricyclique.
Voies d’administration
– 1 – ORALE
– 2 – INTRAMUSCULAIRE
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
Commencer par cinquante à soixante quinze milligrammes par jour pour atteindre progressivement cent cinquante à deux cents milligrammes par jour, puis après stabilisation de l’humeur, relayer par un traitement
d’entretien de cent à cent cinquante milligrammes par jour.
Dose maximale: cinquante milligrammes par prise, trois cents milligrammes par 24h.Dose usuelle par voie intramusculaire:
Commencer par vingt cinq à cinquante milligrammes par jour pour
atteindre cent cinquante à deux cents milligrammes par jour, à doses progressives et fractionnées, passer ensuite à la voie orale à la dose d’entretien.
Dose maximale:
Cinquante milligrammes par prise, trois cents milligrammes par 24h.Nécessité d’une
surveillance clinique étroite.
Hospitalisation systématique dans les états dépressifs sévères ou s’il existe le moindre risque suicidaire.
Prévenir le patient et son entourage du risque d’hypotension orthostatique.
Le traitement doit, en règle, être
prolongé plusieurs mois.
Si une anesthésie générale est prévue, arrêter le traitement 3 jours avant.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
REINAbsorption
Bonne résorption par le tube digestif.
Répartition
Dans le foie, les poumons, le cerveau.
Liaison aux protéines plasmatiques.
Passe dans le lait.
Métabolisme
Hépatique.
Démethylation, hydroxylation, glycuroconjugaison.
Elimination
Rein.
Sous forme de métabolites déméthylés et glycuroconjugués.
Bibliographie
– Clin Pharmacokin 1990;18:346-64. (PHARMACOCINETIQUE)
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- DEPREXAN (ISRAEL)
- NORPRAMIN (USA)
- NORTIMIL (ITALIE)
- PERTOFRAN (BELGIQUE)
- PERTOFRAN (PAYS-BAS)
- PERTOFRAN (ANGLETERRE)
- PERTOFRAN (ALLEMAGNE)
- PERTOFRAN (SUISSE)
- PERTOFRANE (USA)