TESTOSTERONE ACETATE
TESTOSTERONE ACETATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 21/3/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
acétate de (17 bêta)-17-hydroxyandrost-4-èn-3-oneEnsemble des dénominations
BANM : TESTOSTERONE ACETATE
CAS : 1045-69-8
DCIMr : ACETATE DE TESTOSTERONE
autre dénomination : ACETATE DE TESTOSTERONE
autre dénomination : ANDROSTENOLONE ACETATE
bordereau : 617
rINNM : TESTOSTERONE ACETATE
sel ou dérivé : TESTOSTERONE CYCLOHEXYLMETHYLCARBONATE
sel ou dérivé : TESTOSTERONE CIPIONATE
sel ou dérivé : TESTOSTERONE ENANTATE
sel ou dérivé : TESTOSTERONE HEXAHYDROBENZOATE
sel ou dérivé : TESTOSTERONE ISOHEXANOATE
sel ou dérivé : TESTOSTERONE PHENYLPROPIONATE
sel ou dérivé : TESTOSTERONE PROPIONATE
sel ou dérivé : TESTOSTERONE CYCLOHEXYLPROPIONATE
sel ou dérivé : TESTOSTERONE DECANOATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : TESTOSTERONE
- ANDROGENE (principale certaine)
- ANABOLISANT (principale certaine)
- STEROIDE ANABOLISANT (principale certaine)
- ANTIGONADOTROPE (secondaire certaine)
- ANTIDEPRESSEUR (secondaire certaine)
PAR INHIBITION DE LA MONOAMINE OXYDASE
Mécanismes d’action
- principal
Contrôle l’apparition et le maintien des caractères sexuels secondaires mâles.
Stimule la synthèse protéique: accroit la masse musculaire, stimule la croissance de la matrice osseuse, s’oppose aux effets catabolisants des corticoïdes, positive la balance azotée. - secondaire
Entraine une rétention hydrosaline.
A fortes doses, inhibe la secrétion des gonadotrophines hypophysaires: entraine une atrophie testiculaire et ovarienne.
- ANDROGENE (principal)
- ANABOLISANT (principal)
- STIMULANT DE L’HEMATOPOIESE (accessoire)
CETTE STIMULATION S’EXERCE SUR L’ERYTHROPOIESE, LES EFFETS SUR LA GRANULOPOIESE ET LA THROMBOPOIESE SONT PLUS INCONSTANTS. - ANTIGONADOTROPE (accessoire)
- HYPOGONADISME MASCULIN (principale)
Hypogonadotrope (origine haute) ou hypergonadotrope (origine testiculaire) si son étiologie permet un traitement substitutif.
Etude pilote par voie transdermique (sel de testostérone non précisé) :
– Drugs 1998;55:253-259.
Chez les hommes hypogonadiques atteints d’infection à VIH, l’administration de testostérone (sel non précisé) améliorerait l’état nutritionnel et la qualité de vie en cas de cachexie (wasting syndrome):
– Ann Intern Med 1998;129:18. - APLASIE MEDULLAIRE (secondaire)
- OSTEOPOROSE (à confirmer)
Dans les ostéoporoses cortisoniques, permettrait d’améliorer l’état osseux (étude pilote, sel de testostérone non précisé) :
– Arch Intern Med 1996;156:1173-1177.
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Lié à l’effet anabolisant et à la rétention hydrosodée, surtout fréquent en cas de traitement à doses supra-physiologiques. - OEDEME (CERTAIN )
Lié à la rétention hydrosodée, surtout en cas de traitement à dose supraphysiologique. - ACNE (CERTAIN )
Fonction de la réceptivité cutanée aux androgènes. - ALOPECIE (CERTAIN )
De type masculin. - HYPERTROPHIE CLITORIDIENNE (CERTAIN )
- HIRSUTISME (CERTAIN )
Pouvant être définitif, même après l’arrêt du traitement. - RAUCITE DE LA VOIX (CERTAIN )
Chez la femme, pouvant être définitif. - TROUBLE DE LA PUBERTE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGEChez le garçon, risque de pseudopuberté précoce.
Chez la fille, risque de prématuration hétérosexuelle. - RETARD DE CROISSANCE (CERTAIN )
Risque d’arrêt de la croissance par soudure prématurée des cartilages de conjugaison après une accélération passagère.
Ces troubles sont en rapport avec la prescription de fortes doses. - AMENORRHEE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSEFréquente en cas d’utilisation de fortes doses.
- SPANIOMENORRHEE (CERTAIN )
Fréquent en cas d’utilisation de fortes doses. - OVULATION(ARRET) (CERTAIN )
Fréquent en cas d’utilisation de fortes doses. - METRORRAGIE (CERTAIN )
Due à la conversion partielle des androgènes en estrogènes pouvant entraîner une prolifération de l’endomètre. - ARRET DE LA LACTATION (CERTAIN )
- LIBIDO(AUGMENTATION) (CERTAIN )
- GYNECOMASTIE (CERTAIN )
- AZOOSPERMIE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSESDue à l’effet antigonadotrope.
- OLIGOSPERMIE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES - PRIAPISME (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES - POLYGLOBULIE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES - CALCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - IRRITABILITE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
Risque de décompensation lié à la rétention hydrosodée. - HYPERTENSION ARTERIELLE
En raison du risque de rétention hydrosodée. - ANTECEDENTS HEPATIQUES
- SYNDROME NEPHROTIQUE
- SPORTIFS
Substance interdite :
– Journal Officiel du 7 Mars 2000.
La présence d’un rapport testostérone/épitestostérone supérieur à six dans l’urine constitue une infraction à moins qu’il ne soit établi que ce rapport est dû à une condition physiologique ou pathologique, par exemple, une faible excrétion d’épitestostérone, la production d’androgènes par une tumeur ou des déficiences enzymatiques.
- CANCER HORMONODEPENDANT DE L’HOMME
Sein, testicule, prostate. - CANCER DE LA PROSTATE
- CANCER DU TESTICULE
- ADENOME PROSTATIQUE
- GROSSESSE
Risque de virilisation d’un foetus féminin. - ALLAITEMENT
- ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
Risques de troubles de la puberté et de la croissance. - FEMME
En dehors des indications exceptionnelles, en raison des risques de virilisation. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- HYPERCALCEMIE
- ETAT D’AGRESSIVITE
- POLYGLOBULIE
Posologie et mode d’administration
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénale
– 2 –
REPARTITION
laitAbsorption
Résorption lente par voie parentérale
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques.
Cycle entérohépatique.
Passe dans le lait.
Métabolisme
Voie hépatique:
Formation de 17 cetostéroïdes neutres conjugués par réduction de la fonction cétone en 3, double liaison en 4-5 , et oxydation de la fonction alcool en 17, puis glycuro et sulfoconjugaison.
Elimination
Voie rénale:
Sous forme de 17 cétostéroïdes.
Bibliographie
– Therapie 1962;27:827.
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ACETO-STERANDRYL (BELGIQUE)
- ACETO-STERANDRYL (PAYS-BAS)