IPRONIAZIDE PHOSPHATE
IPRONIAZIDE PHOSPHATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 15/1/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
isopropyl-2 hydrazide de l’acide isonicotiniqueEnsemble des dénominations
BANM : IPRONIAZID PHOSPHATE
CAS : 305-33-9
DCIM : PHOSPHATE D’IPRONIAZIDE
autre dénomination : PHOSPHATE D’IPRONIAZIDE
rINNM : IPRONIAZID PHOSPHATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : IPRONIAZIDE
- PSYCHOANALEPTIQUE (principale certaine)
- ANTIDEPRESSEUR (principale certaine)
- THYMERETIQUE (principale certaine)
- IMAO NON SELECTIF (principale certaine)
Action sur les monoaminoxydases A et B irréversible. - ANTIHYPERTENSEUR (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Niveau terminaison sympathique, l’inhibition de la monoamine oxydase entraîne :
– une diminution du catabolisme des amines biogènes,
– une augmentation de la noradrénaline libre intra-neurale (d’où inhibition de la biosynthèse de la noradrénaline par rétrocontrôle)
– l’inhibition de la désamination de la tyramine d’où accumulation d’octopamine, faux neurotransmetteur expliquant l’effet sympathectomisant, l’hypotension et l’action sensibilisante adrénergique.
L’action antidépressive serait liée soit à la variation qualitative ou quantitative des médiateurs au niveau du système nerveux central, soit à l’apparition de catabolites inhabituels. - secondaire
Niveau myocardique : action antiangoreuse due à la diminution du besoin du muscle cardiaque en oxygène et à l’augmentation de sa résistance à l’hypoxie due à la constriction des vaisseaux coronaires.
- PSYCHOANALEPTIQUE (principal)
- ANTIDEPRESSEUR (principal)
En deuxième intention.
- DEPRESSION (principale)
- EUPHORIE (CERTAIN RARE)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
- INSOMNIE (CERTAIN TRES RARE)
- ANXIETE (CERTAIN TRES RARE)
- TREMBLEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERREFLECTIVITE OSTEOTENDINEUSE (CERTAIN TRES RARE)
- ACCES MANIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERSUDATION (CERTAIN RARE)
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
- TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN TRES RARE)
- DYSURIE (CERTAIN TRES RARE)
- IMPUISSANCE (CERTAIN TRES RARE)
- INSUFFISANCE CARDIAQUE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
- TACHYCARDIE (CERTAIN TRES RARE)
- POLYNEVRITE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - ICTERE (CERTAIN RARE)
- HEPATOMEGALIE (CERTAIN RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
- HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
INDUCTEUR ENZYMATIQUE ASSOCIEMétabolite réactif ?
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- ICTERE GRAVE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
INDUCTEUR ENZYMATIQUE ASSOCIE - HEPATITE CHRONIQUE ACTIVE (CERTAIN TRES RARE)
Evolution rapide : nécrose hépatique subaiguë. - CIRRHOSE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- ANTICORPS ANTIMITOCHONDRIES (CERTAIN RARE)
Conséquence de la toxicité hépatique.
De type M6 :
– Presse Med 1984;13:2755-2760.
- ETAT D’EXCITATION PSYCHOMOTRICE
- HYPERTENSION ARTERIELLE
- ATHEROSCLEROSE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
- SUJET AGE
Risque de convulsion. - GLAUCOME A ANGLE FERME
Car risque de glaucome aigu.
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- ARTERIOPATHIE CEREBRALE SEVERE
- EPILEPSIE
- PHEOCHROMOCYTOME
- ANESTHESIE GENERALE
L’iproniazide doit être supprimé 15 jours avant une anesthésie générale. - ALIMENTS
Aliments riches en tyramine (banane, café, chocolat, thé, fromages fermentés, certains alcools, hareng-saur, foie de volaille…) :
Ces aliments doivent être proscrits chez les patients sous IMAO en raison du risque de poussée hypertensive par accumulation de tyramine. - GROSSESSE
- ALLAITEMENT
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale :
Adultes :
– traitement d’attaque : cinquante à cent milligrammes par jour.
– traitement d’entretien : vingt-cinq milligrammes tous les jours ou tous les deux jours.
Surveillance périodique de la numération formule sanguine,
des fonctions hépatiques.
Ne jamais associer un antidépresseur imino-dibenzylique et respecter un délai d’au moins 15 jours après la fin d’un traitement par un IMAO.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Résorption rapide par le tube digestif.
Répartition
Taux plasmatique maximum en 1 à 2 heures.
Métabolisme
Donne l’acide isonicotinique et isopropylhydrazine (serait le métabolite actif).
Elimination
(VOIE RENALE)
Elimination lente sous forme d’acide isonicotinique, d’acétylisoniazide et de produits de dégradation de l’isopropylhydrazine.
Bibliographie
– J Therapeutique 1970;1.
– Médicaments organiques de synthèse 1970;2:179.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :