AMINOGLUTETHIMIDE
AMINOGLUTETHIMIDE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 15/1/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
2-(p-aminophényl)-2-éthylglutarimideEnsemble des dénominations
BAN : AMINOGLUTETHIMIDE
CAS : 125-84-8
DCF : AMINOGLUTETHIMIDE
DCIR : AMINOGLUTETHIMIDE
bordereau : 2700
code expérimentation : Ba-16038
dci : aminoglutéthimide
rINN : AMINOGLUTETHIMIDEClasses Chimiques
- ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)
- INHIBITEUR DE LA STEROIDOGENESE SURRENALIENNE (principale certaine)
- INHIBITEUR DE L’AROMATASE (principale certaine)
- ANTICONVULSIVANT (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Inhibe la conversion du cholestérol en 20 alpha hydroxycholestérol.
Bloque la conversion du cholestérol en androgènes dans la surrénale en inhibant la desmolase.
S’oppose à l’aromatisation des androgènes (androstènedione) en oestrogènes (estrone et oestradiol) au niveau des tissus périphériques et dans le sein.
Inhibe la synthèse de la triiodothyronine et de la tyrosine.
- ANTICANCEREUX (principal)
- BLOCAGE DES SECRETIONS SURRENALIENNES (principal)
- CANCER DU SEIN (principale)
Avec métastases chez la femme ménopausée :
– Lancet 1984;II:604. - HYPERCORTICISME (principale)
- MALADIE DE CUSHING (principale)
- ADENOME SURRENALIEN (principale)
- CANCER DE LA SURRENALE (secondaire)
N’inhibe pas la croissance tumorale, contrôle uniquement les symptomes. - SYNDROME DE CUSHING PARANEOPLASIQUE (principale)
- SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
Donner la plus forte dose le soir. - ATAXIE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - RASH (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
DEBUT DE TRAITEMENTHabituellement réversible sans arrêt du traitement.
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN RARE)
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- HYPOTHYROIDIE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTES DOSESRéférences :
– Arch Intern Med 1994;154:1023-1025.
– N Engl J Med 1995;133:1688-1694. - VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- HYPERCHOLESTEROLEMIE (CERTAIN )
L’augmentation de la cholestérolémie est d’environ 30 % après 8 semaines de traitement :
– Lancet 1984;1912. - ICTERE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Accompagné d’éruption et de fièvre:
– Ann Intern Med 1982;97:138.
– Ann Intern Med 19874;100:160. - CHOC ANAPHYLACTIQUE (A CONFIRMER )
Un cas :
– Presse Med 1986;15:34. - AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
– Cancer Treat Rep 1985;69:1003-1004. - THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
– Cancer Treat Rep 1985;69:1003-1004.
Un cas après utilisation de faibles doses :
– Tumori 1990;76:511-512. - SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
Br Med J;1980:291:1254 - KALIEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
– Br J Clin Pharmacol 1988;43:263. - NATREMIE(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
- PURPURA VASCULAIRE (A CONFIRMER )
Un cas par capillarite, après sept jours de traitement, accompagné d’un rash cutané, spontanément réversible malgré la poursuite du traitement :
– Am J Hosp Pharm 1994;51:2589-2591. - PNEUMONIE A EOSINOPHILES (A CONFIRMER )
Pneumonie à eosinophiles: un cas chez une patiente âgée après 2 mois de traitement:
– Austr New Zeal J Med 1998;28:670-671. - ALVEOLITE PULMONAIRE (A CONFIRMER )
- TERATOGENE CHEZ L’HOMME
Quelques cas de pseudohermaphrodisme. - TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
- SPORTIFS
Substance interdite :
– Journal Officiel du 7 Mars 2000.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie orale :
Adultes : deux cent cinquante milligrammes deux fois par jour à deux cent cinquante milligrammes quatre fois par jour.
S’assurer de la réponse en surveillant le cortisol plasmatique.
Nécessite d’associer trente à quarante
milligrammes par jour d’hydrocortisone (ne pas utiliser de déxaméthasone).
Nécessite de surveiller l’apparition d’un déficit minéral qui sera alors traité par cinquante à cent cinquante microgrammes par jour de fludrocortisone.
En cas de traitement
chronique, surveiller la fonction thyroïdienne.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
13
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
35
à 55
%
voie rénaleAbsorption
Résorption rapide par le tractus gastro-intestinal.
Taux plasmatique maximum voisin de six microgrammes par millilitre une à deux heures après une prise orale de cinq cents milligrammes.
Répartition
Fixation aux protéines plasmatiques : 23 %.
Demi-Vie
13 heures.
L’aminoglutéthimide induit son propre métabolisme.
Sa demi-vie est réduite de moitié lors de traitements chroniques :
J Clin Pharmacol 1979;19:704.Métabolisme
Une fraction est transformée en acétaminoglutéthimide.
Elimination
(VOIE RENALE)
35 à 55 % de la dose administrée sont éliminés par les urines sous forme inchangée en 48 heures.
Bibliographie
– Pharmacotherapy 1981;1:95.
– New Engl J Med 1981;30:545.
– Ann Intern Med 1982;96:94.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- CYTADREN (NOUVELLE-ZELANDE)
- CYTADREN (AFRIQUE DU SUD)
- CYTADREN (USA)
- CYTADREN (CANADA)
- ORIMETEN (SUISSE)
- ORIMETEN (AUTRICHE)
- ORIMETEN (ITALIE)
- ORIMETEN (ANGLETERRE)
- ORIMETEN (FINLANDE)
- ORIMETEN (DANEMARK)
- ORIMETEN (ESPAGNE)
- ORIMETEN (BELGIQUE)
- ORIMETEN (SUEDE)