AURI-TETRA-HYDROXY-8 QUINOLEINESULFONATE-5 DE TRIMETHYLAMINE
AURI-TETRA-HYDROXY-8 QUINOLEINESULFONATE-5 DE TRIMETHYLAMINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/3/1998
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
auri-tétra-8-oxyquinoléine-5-sulfonate de triméthylamineEnsemble des dénominations
autre dénomination : AURI-TETRA 8-OXYQUINOLEINE-5 SULFONATE DE TRIMETHYLAMINE
bordereau : 1514
sel ou dérivé : HYDROXY-8 QUINOLEINATE D’ALUMINIUM
sel ou dérivé : HYDROXYCUPRI-DI-HYDROXY-8 QUINOLEINE SULFONATE-5 DE TRIMETHYLAMINEClasses Chimiques
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Action antiinflammatoire dans la polyarthrite rhumatoïde.
Au niveau du lyzosome : inhibition chimique des enzymes et inhibition de leur sortie du lyzosome. Nécessite une certaine concentration dans les tissus.
L’action est indépendante de la concentration sérique.
Action antibactérienne faible et non utilisé en pratique vis à vis des mycobactéries, staphylocoques, streptocoques hémolytiques, pneumocoques, leptospires et mycoplasmes.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- ANTIRHUMATISMAL (principal)
Dans la polyarthrite rhumatoïde, l’effet se manifeste dans un délai de 3 à 6 mois.
- POLYARTHRITE RHUMATOIDE (principale)
- STOMATITE (CERTAIN RARE)
- GOUT METALLIQUE (CERTAIN RARE)
Impose l’arrêt du traitement. - PRURIT (CERTAIN RARE)
Impose l’arrêt du traitement.
Référence :
– Presse Med 1996;25:1555-1558. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN )
– Presse Med 1996;25:1555-1558. - ECZEMA (CERTAIN )
– Presse Med 1996;25:1555-1558. - DERMATITE EXFOLIATRICE (CERTAIN TRES RARE)
Impose l’arrêt du traitement. - PITYRIASIS ROSE (CERTAIN )
– Presse Med 1996;25:1555-1558. - ERUPTION LICHENOIDE (CERTAIN )
– Presse Med 1996;25:1555-1558. - ERUPTION PSORIASIFORME (CERTAIN TRES RARE)
Impose l’arrêt du traitement. - PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN TRES RARE)
- GLOSSITE (CERTAIN RARE)
- CHEILITE (CERTAIN RARE)
- EOSINOPHILIE (CERTAIN RARE)
Impose l’arrêt du traitement. - AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
- GRANULOPENIE (CERTAIN RARE)
- THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
La thrombopénie peut apparaître brutalement ou après un long traitement. - APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN )
- ANEMIE APLASTIQUE (CERTAIN )
Relation effet-dose, réversible à l’arrêt du traitement. - PROTEINURIE (CERTAIN RARE)
Plus fréquente dans les polyarthrites rhumatoïdes séro-négatives.
La découverte d’une protéinurie au cours du traitement impose son arrêt à moins qu’une autre cause puisse être formellement impliquée. - SYNDROME NEPHROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- GLOMERULONEPHRITE EXTRAMEMBRANEUSE (CERTAIN TRES RARE)
Réaction d’hypersensibilité de type 3. - REACTION VASOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
Survient dans les minutes qui suivent l’injection. - ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN TRES RARE)
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Probablement par hypersensibilité. - COLITE HEMORRAGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
La colite fulminante hémorragique touche les femmes d’âge moyen et est mortelle dans la moitié des cas. - THESAURISMOSE (CERTAIN )
- DEPOT CORNEEN (CERTAIN )
- FIBROSE PULMONAIRE (CERTAIN )
– N Engl J Med 1976;294:919.
- NEPHROPATHIE
Hématurique et protéinurique. - INSUFFISANCE RENALE
- STOMATITE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
- TROUBLES HEMATOLOGIQUES
- DERMATOSE EVOLUTIVE
- ECZEMA
- GROSSESSE
- ALLAITEMENT
- LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
- ANTECEDENTS ALLERGIQUES
Aux sels d’or. - ASSOCIATION A RADIOTHERAPIE
Synergie d’effet dépresseur sur les organes hématopoïétiques.
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
– 2 – RECTALE
Posologie et mode d’administration
N’est plus spécialisé en France.
Voie intramusculaire et voie rectale.Surveillance du traitement :
Avant le début du traitement, faire un bilan hépatique, rénal et hémétologique.
Toutes les 2 à 3 semaines, faire un bilan hématologique : numération de
la formule sanguine, plaquettes, vitesse de sédimentation et urée (en cas de modification d’un des éléments, surveillance hebdomadaire).
Une éosinophilie à 12%, une leucopénie à 2000, une thrombopénie à 100 000 nécessitent l’arrêt du traitement.
Une
fièvre ou une tendance diarrhéique persistante impose un arrêt momentané.
Une albuminurie persistante (> 0,3 g/l) nécessite un arrêt momentané du traitement, sa persistance à la reprise impose l’arrêt définitif.
Avant chaque injection, rechercher les
signes d’intolérance : prurit, aphte, diarrhée…
Bibliographie
– Med J Aust 1984;74.
– Schattenkirchner et Muller : Modern aspects of gold therapy. Volume 8 de la série ‘Rheumatology’ 1 Vol. 232 pages,1983, Karger edit.
– Drug Saf 1993;8:99-127. (INTERACTIONS)* Revue des interactions avec les AINS.Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- CHRYSOXANE SOLUTE INJECTABLE (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))
- CHRYSOXANE SUPPOSITOIRES (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))