HALOPERIDOL DECANOATE
HALOPERIDOL DECANOATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/12/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
décanoate de 4-[4-(4-chlorophényl)-4-hydroxypiperidino]-4′-fluorobutyrophénoneEnsemble des dénominations
BANM : HALOPERIDOL DECANOATE
CAS : 74050-97-8
DCIM : DECANOATE D’HALOPERIDOL
USAN : HALOPERIDOL DECANOATE
autre dénomination : DECANOATE D’HALOPERIDOL
bordereau : 2677
code expérimentation : R-13672
rINNM : HALOPERIDOL DECANOATE
sel ou dérivé : HALOPERIDOLClasses Chimiques
Molécule(s) de base : HALOPERIDOL
- PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
- NEUROLEPTIQUE (principale certaine)
- ANTIEMETIQUE (principale certaine)
- ADRENOLYTIQUE ALPHA (secondaire certaine)
- SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 1A2
- SUBSTRAT DU CYP1A2 (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Blocage des récepteurs dopaminergiques centraux de type D1 et D2.
L’activité antipsychotique pourrait venir du blocage des récepteurs dopaminergiques meso-limbiques.
Les symptomes extrapyramidaux proviendraient du blocage de récepteurs dopaminergiques striataux.
L’hypersécrétion de prolactine aurait pour origine le blocage de récepteurs dopaminergiques du système tubero-infundibulaire.
L’activité anti-émétique serait dûe à une action au niveau des chemorécepteurs de la Trigger zone.
- PSYCHOLEPTIQUE (principal)
- NEUROLEPTIQUE (principal)
- ANTIHALLUCINATOIRE (principal)
- ANTIEMETIQUE (accessoire)
- ANTALGIQUE (accessoire)
J. CLIN. PSYCHIATRY. 1979, 40, 7 : 323.
- PSYCHOSE CHRONIQUE (principale)
Syndromes psychotiques chroniques: délire chronique, schizophrénie.
Poussées psychotiques aigües : bouffées délirantes, états maniaques. - CHOREE DE HUNTINGTON (secondaire)
- PREMEDICATION ANESTHESIQUE (principale)
- SYNDROME DE GILLES DE LA TOURETTE (principale)
Posologie réduite: 1,5 à 10 mg par jour, car apparition d’effets secondiares chez 60% des sujets , dûs à une plus grande sensibilité à l’halopéridol:
– Biol Psychiatry 1981;16:79. - DYSKINESIE TARDIVE (secondaire)
– Drug and Therapeutic Bull 1978;16:14. - DOULEUR REBELLE (secondaire)
– J clin Psychiatry 1979;40,7:323.
- SOMNOLENCE (CERTAIN )
- SEDATION (CERTAIN )
- INDIFFERENCE (CERTAIN )
- SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (CERTAIN )
La fréquence des syndromes extrapyramidaux est 3 fois plus élevée en cas d’utilisation dans le cadre d’une encéphalopathie HIV :
– Am J Psychiatry 1991;148:1558-1561. - DYSREGULATION THERMIQUE (CERTAIN )
- ASTHENIE (CERTAIN )
- DEPRESSION (CERTAIN )
- PALEUR (CERTAIN )
- FIEVRE (CERTAIN )
- INSOMNIE (CERTAIN )
- HYPERSUDATION (CERTAIN )
- SIALORRHEE (CERTAIN )
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN )
- VERTIGE (CERTAIN )
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN )
- POIDS(DIMINUTION) (CERTAIN )
- HYPERALGIE (CERTAIN )
- PARESTHESIE (CERTAIN )
- TACHYCARDIE (CERTAIN )
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN )
- PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN )
- MONOCYTOSE (CERTAIN )
- GALACTORRHEE (CERTAIN TRES RARE)
- IMPUISSANCE (CERTAIN )
- FRIGIDITE (CERTAIN )
- AMENORRHEE (CERTAIN )
- GYNECOMASTIE (CERTAIN )
- PROLACTINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
- DYSKINESIE (CERTAIN )
Torticolis spasmodiques, trismus, crises oculogyres. - DYSKINESIE TARDIVE (CERTAIN RARE)
Survenant à l’arrêt d’un traitement au long cours :
– Arch Neurol 1980;37:780.
Acathisie, un cas lors de la réduction de posologie de l’haloperidol (sel non précisé) :
– Mov Disord 1994;9:188-192. - SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSE– DICP 1989;23:712-713.
Un cas après administration unique d’une faible dose (0.5 mg en IM) :
– Am J Psychiatry 1992;149:844. - TORSADE DE POINTES (A CONFIRMER )
Un cas :
– Chest 1990;98:482-487. - FIBROSE RETROPERITONEALE (A CONFIRMER )
Survient lors d’une association avec le buzépide métiodure, elle régresse à l’arrêt du traitement :
– J Chol Nephrol 1978;84:676. - SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH (A CONFIRMER )
Un cas décrit :
– Clin Pharmacol Ther 1979;26:442.
Autre référence :
– Nouv Presse Med 1981;305:1392. - NATREMIE(DIMINUTION) (CERTAIN )
Neuf cas probablement dûs à un syndrôme de Schwartz Barter :
– Ann Pharmacother 1995;29:663-666. - ICTERE CHOLESTATIQUE CHRONIQUE (A CONFIRMER )
– Gastroenterology 1982;85:694. - PNEUMONIE INTERSTITIELLE (A CONFIRMER )
Un cas :
– Gen Hosp Psychiatry 1990;12:341-343. - BRONCHOSPASME (A CONFIRMER )
Un cas :
– Can J Psychiatry 1991;36:525-526. - RHABDOMYOLYSE (A CONFIRMER )
Indépendamment du syndrome malin des neuroleptiques (sel d’halopéridol non précisé) :
– Presse Med 1994;23:1493.
- SUJET AGE
- EPILEPSIE
Abaissement du seuil épileptogène. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- INSUFFISANCE RENALE
- GROSSESSE
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE
- ARTERIOPATHIE CEREBRALE SEVERE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
- SYNDROME PYRAMIDAL
- SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
- ALLAITEMENT
– Am J Psych 1980;137:849. - MALADIE DE PARKINSON
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie intramusculaire, exprimée en halopéridol:
Cinquante à trois cents milligrammes toutes les 4 semaines.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
500
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie biliaireAbsorption
Injecté par voie intramusculaire toutes les 4 semaines.
Hydrolyse lente de la fonction ester, libérant l’halopéridol.
Un état d’équilibre au niveau plasmatique est atteint en 3 mois.Les concentrations plasmatiques sont alors voisines de 4 à 8 nanogrammes
par ml pour l’administration de doses de 100 milligrammes.
Répartition
Existence d’un cycle entéro-hépatique.
S’accumule dans les cheveux, permettrait de suivre la compliance au traitement:
– Ther Drug Monitor 1990;12:582-583.
Demi-Vie
500 h.
Environ 3 semaines.
Métabolisme
Après hydrolyse en halopéridol, subit une déalkylation oxydative au niveau hépatique.
Elimination
Voie biliare.
L’élimination est principalement biliaire.
Bibliographie
– Clin Pharmacokinet 1989;17:396-423.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- HALDOL DECANOAS (ITALIE)
- HALDOL DECANOAS (SUISSE)
- HALDOL DECANOAT (RFA)
- HALDOL DECANOATE (ANGLETERRE)
- HALDOL DECANOATE (USA)