ISOXICAM
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ISOXICAM
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/7/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
HYDROXY-4 METHYL-2 N-(METHYL-5 ISOXAZOLYL-3)2H-BENZOTHIAZINE-1,2 CARBOXAMIDE-3 DIOXYDE-1,1Ensemble des dénominations
CAS : 34552-84-6
DCF : ISOXICAM
DCIR : ISOXICAM
autre dénomination : W-8495
bordereau : 2680
sel ou dérivé : PIROXICAM
sel ou dérivé : TENOXICAMClasses Chimiques
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)
- ANALGESIQUE (principale certaine)
- ANALGESIQUE PERIPHERIQUE (principale certaine)
- ANTIPYRETIQUE (principale certaine)
- INHIBITEUR DE LA SYNTHESE DES PROSTAGLANDINES (principale certaine)
Par inhibition de la cyclo-oxygénase. - ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Inhibition de la cyclo-oxygénase;
Inhibition de la synthèse des prostaglandines.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- ANTALGIQUE (principal)
- ANTIPYRETIQUE (accessoire)
- RHUMATISME INFLAMMATOIRE (principale)
Traitement symptomatique des poussées aiguës. - ARTHROSE (principale)
Traitement symptomatique des poussées aiguës. - RHUMATISME ABARTICULAIRE (principale)
Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigües. - GOUTTE(TRAITEMENT DE LA CRISE) (secondaire)
Traitement symptomatique de courte durée de la crise de goutte.
- ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
- OEDEME (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGEChez environ 3 % des patients, lié à la rétention hydrosodée.
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
En rapport avec une rétention hydrosodée. - UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Modérée et transitoire. - INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
DESHYDRATATION
CIRRHOSE DECOMPENSEE
SYNDROME NEPHROTIQUE
TRAITEMENT DIURETIQUE
INSUFFISANCE CARDIAQUE
NEPHROPATHIE PREEXISTANTE
LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINEGénéralement oligoanurie en rapport avec l’effet inhibiteur sur la synthèse des prostaglandines qui empêche l’adaptation circulatoire rénale à l’hypoperfusion; elle est favorisée par les états d’hypoperfusion rénale et/ou d’hypovolémie.
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
Réaction d’hypersensibilité, elle nécessite l’arrêt du traitement. - URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN TRES RARE)
Deux cas graves rapportés :
– Presse Med 1985;14:841. - SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN TRES RARE)
Un cas :
– Presse Med 1985;14:791.
Plusieurs cas, dont certains mortels, ont conduit au retrait de l’Autorisation de Mise sur le Marché. - SYNDROME DE LYELL (CERTAIN TRES RARE)
Un cas mortel :
– Lancet 1985;2:499.
Plusieurs cas, dont certains mortels, ont conduit au retrait de l’Autorisation de Mise sur le Marché. - PURPURA (CERTAIN TRES RARE)
Lié à une thrombopénie. - STOMATITE (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS ULCEREUX
GASTRITE
HERNIE HIATALE - DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- GASTRITE (CERTAIN TRES RARE)
- ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS ULCEREUXNécessite l’arrêt du traitement.
- HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent saignement digestif occulte, parfois hématémèse ou melena.
Nécessite l’arrêt immédiat du traitement. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Isolée, modérée et transitoire. - PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Isolée, modérée et transitoire. - THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Modérée et transitoire. - TEMPS DE SAIGNEMENT(ALLONGEMENT) (CERTAIN RARE)
Effet lié à la diminution de l’agrégabilité plaquettaire. - CEPHALEE (CERTAIN RARE)
Concerne environ 2 % des patients. - SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
- INSOMNIE (CERTAIN TRES RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
Essentiellement à type de manifestation cutanées, généralement bénignes, qui nécesitent l’arrêt du traitement; exceptionnellement éruptions bulleuses, à type d’érythème polymorphe, d’ectodermose pluriorificielle ou de nécrolyse épidermique. - ANEMIE HEMOLYTIQUE (A CONFIRMER )
Un cas d’imputabilité douteuse rapporté au laboratoire.
- NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etude chez le rat, le lapin. - TOXICITE FOETALE
Au cours du troisième trimestre de grossesse, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel).
- ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
- GASTRITE(ANTECEDENT)
- HERNIE HIATALE
- ETHYLISME CHRONIQUE
- SYNDROME NEPHROTIQUE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
Risque de décompensation. - LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
- SUJET AGE
- ALLAITEMENT
Absence d’informations sur le passage éventuel de la substance dans le lait. - STERILET
Risque d’inefficacité. - ASSOCIATION AUX ANTICOAGULANTS
Risque hémorragique accru. - ASSOCIATION AU LITHIUM
Risque d’intoxication par le lithium.
- ULCERE GASTRODUODENAL
- HEMORRAGIE DIGESTIVE
- GASTRITE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- GROSSESSE
- HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
Il existe une allergie associée entre l’aspirine et les antiinflammatoires non stéroïdiens chez les sujets présentant un syndrome de Fernand Widal (asthme, rhinite vasomotrice, polypes nasaux) déclenché par l’aspirine. - HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
Absence d’études contrôlées chez l’enfant.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
En raison de sa toxicité cutanée (syndromes de Lyell et de Stevens Johson), le produit n’est plus commercialisé après suspension de l’autorisation de mise sur le marché.
Posologies anciennement utilisées:Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
Cent
à deux cents milligrammes par jour.
Dose maximale: Trois cents milligrammes par jour.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
30
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Résorption lente par le tractus gastro-intestinal.
Pic plasmatique atteint 6 à 8 heures après administration.
Biodisponibilité par voie orale proche de 70% chez un sujet à jeun.
La résorption est accélérée et augmentée lors d’une prise au cours d’un
repas.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques: 95 à 98%.
Demi-Vie
30 heures.
Variable de 21 à 70 heures.
Métabolisme
Métabolisé principalement par hydroxylation sur le groupe méthyl du cycle isoxazole.
Elimination
Voie rénale.
Principalement sous forme métabolisée.
Bibliographie
– Semin Arthritis Rheum 1982;12,Suppl:153-183.
– Clin Rheum Dis 1984;10:385-399. (REVUE GENERALE)*
– Am J Med 1985;79,Suppl4B. (Symposium)
– Drug Saf 1993;8:99-127. (INTERACTIONS)* Revue des interactions avec les AINS.Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- FLOXICAM (ITALIE)
- MAXICAM (ITALIE)
- PACYL (RFA)
- VECTREN (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))
- VECTREN (BELGIQUE)