CORTIVAZOL

CORTIVAZOL

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/3/2000
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    11 bta,17 alpha,21-trihydroxy-6,16 alpha-dimthyl-2′-phnyl-2’H-prgna-2,4,6-trino[3,2-c]pyrazol-20-one 21-actate

    Ensemble des dénominations


    CAS : 1110-40-3
    DCIR : CORTIVAZOL

    USAN : CORTIVAZOL

    autre dnomination : CORTIVAZOL ACETATE

    bordereau : 1672

    code exprimentation : H-3625

    code exprimentation : MK-650

    code exprimentation : NSC-80998

    rINN : CORTIVAZOL

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. ANTIINFLAMMATOIRE STEROIDIEN (principale certaine)
    2. ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
    3. IMMUNOSUPPRESSEUR (secondaire certaine)
    4. GLUCOCORTICOIDE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      L’hormone :
      – diffuse travers la membrane cellulaire.
      – se lie un rcepteur cytosolique formant un complexe avec des protines de chocs thermiques (HSP 90 et 70) et une immunophiline p59. Aprs dimrisation, le complexe strode rcepteur se lie des squences de DNA spcifiques (lments de rponse aux corticodes ou GRE).
      – module la transcription des gnes sensibles aux corticodes par une interaction avec des facteurs de transcription (protines cytoplasmiques ou nuclaires).
      – augmente la transcription et/ou la stabilit du RNAm codant pour des protines responsables de l’action des glucocorticodes.
      – rprime certains gnes au niveau transcriptionnel en interagissant avec les facteurs nuclaires ncessaires l’activation de ces gnes.
      – augmente la dgradation du RNAm ou inhibe la synthse ou la scrtion des protines ou des cytokines.

      Les effets bilogiques de l’action anti-inflammatoire se traduisent par :
      – inhibition de la permabilit vasculaire qui permet le recrutement des globules blancs vers le site de l’inflammation.
      – inhibition des vnements molculaires lis l’activation des globules blancs et leur adhsion aux cellules endothliales :
      * expression du complexe majeur d’histocompatibilit type II,
      * expression des molcules d’adhsion cellulaire (ELAM 1, ICAM 1),
      * la scrtion des protines du complment C3 et le facteur B,
      * l’activit de l’IL1,
      * l’expression des cycloexognases de type 2 (cox2) prvenant ainsi la production de prostaglandines,
      * la production des mtabolites de l’acide arachidonique pro-inflammatoire (inhibe l’activit de la phospholipase A2 en stimulant la synthse de lipocortine ou annexine I).
      – blocage de la scrtion d’IL 1, IL 6, TNF alpha.
      – diminution de la production et du largage des leucotrines.
      – dpression de l’activit tumoricide et bactride des macrophages et leur diffrenciation.
      – effet immunosuppresseur sur les lymphocytes T et inhibition de la scrtion des cytokines par ces lymphocytes T.
      – inhibition de la prolifration des lymphocytes B et des cytokines impliques dans la synthse des immunoglobulines(IL 1 IL 6).
      Rfrences bibliographiques :
      – J Neuroimmunol 1992;40:281-286.
      – Am Rev Respir Dis 1990;141,Suppl:18-21.
      – Proc Natl Acad Sci USA 1992;89:3917-3921.
      – Science 1992;258:1598-1604.
      – Med Sci 1990,10:1003-1006.
      – Ann Intern Med 1993;119:1198-1208.
      – Immunol Rev 1980;51:337-357.
      – J Immunol 1980;124:2828-2833.
      – Eur J Immunol 1990;20:2439-2443.
      – Prog Biochem Pharmacol 1985;20:55-62.

    2. secondaire
      * activit granylate cyclase du rcepteur qui altre le potentiel lectrique des cellules.
      * stimulation de la reproduction des cellules alvolaires de type II augmentant la production de surfactant pulmonaire :
      – J Clin Invest 1980;66:504-510.
      – Radiat Res 1988;115:543-549.
      – Radiat Res 1988;113:112-119.

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
    2. ANTIALLERGIQUE (principal)
    3. IMMUNOSUPPRESSEUR (principal)

    1. ARTHRITE (principale)
      – Arthrite chronique
      – Arthrite post-infectieuse.
    2. PERIARTHRITE SCAPULOHUMERALE (principale)
    3. PERIARTHRITE DE LA HANCHE (principale)
    4. ARTHROSE (principale)
      Arthrose en pousse.
    5. ACROPARESTHESIE (principale)
      Acroparesthsies des membres suprieurs.
    6. SYNDROME DU CANAL CARPIEN (principale)
    7. EPICONDYLITE (principale)
    8. TENDINITE (principale)
    9. TENOSYNOVITE (principale)
    10. BURSITE (principale)
    11. MALADIE DE DUPUYTREN (principale)
    12. DOULEUR LOMBAIRE (principale)
    13. SCIATALGIE (principale)
    14. RADICULALGIE (principale)
    15. CHONDROCALCINOSE (principale)
    16. HEMARTHROSE (secondaire)
      Hmarthrose de l’hmophile.

    1. ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN ASSOCIE
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT PROLONGE
      ULCERE GASTRO-DUODENAL ANCIEN
      ULCERE GASTRO-DUODENAL RECENT
    2. GASTRODUODENITE (CERTAIN FREQUENT)
    3. INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
    4. KALIEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
    5. RETENTION HYDROSODEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
    6. ATROPHIE MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
    7. RETARD DE CROISSANCE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
    8. RESISTANCE AUX INFECTIONS(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
    9. HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
    10. SYNDROME CUSHINGOIDE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
    11. CATABOLISME AZOTE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      VOIE GENERALE
    12. OSTEOPOROSE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
    13. TROUBLE PSYCHIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
    14. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
    15. PSYCHOSE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
    16. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (CERTAIN TRES RARE)
    17. GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DIABETE SUCRE LATENT
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    18. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Quatre cas rapports :
      – Presse Med 1985;14:1432.
    19. ULCERE GASTRODUODENAL(AGGRAVATION) (CERTAIN RARE)
    20. HYPERCORTICISME (CERTAIN FREQUENT)
    21. ARTHRITE AIGUE (CERTAIN RARE)
      Pousse inflammatoire locale
    22. ARTHRITE SEPTIQUE (CERTAIN )
      Voie intra-articulaire
    23. ARTHRITE MICROCRISTALLINE (CERTAIN RARE)
      Voie intra-articulaire
    24. GLAUCOME CHRONIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE LOCALE
      TRAITEMENT PROLONGE

      En instillation oculaire et pommade ophtalmique.
      Traitement prolong d’un an environ.
      Disparat habituellement l’arrt du traitement.

    25. CATARACTE (A CONFIRMER )
    26. MALADIE THROMBOEMBOLIQUE (A CONFIRMER )

    1. TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Chez l’animal, l’exprimentation met en vidence un effet tratogne variable selon les espces.
    2. NON TERATOGENE CHEZ L’HOMME
      Aucun risque malformatif li la prise de corticodes n’a t signal (mme lors du premier trimestre).
      Lors de maladies chroniques, ncessitant un traitement tout au long de la grossesse, un lger retard de croissance intra-utrin est possible. Une insuffisance surrnale nonatale transitoire a t exceptionnellement observ aprs une corticothrapie doses lves.

    1. NON

    1. SPORTIFS
      Substance soumise certaines restrictions :
      – Journal Officiel du 7 Mars 2000.
      L’administration des corticostrodes par voie orale, par voie rectale et par injection systmique est interdite.
      L’administration par inhalation et par voies anale, auriculaire, dermatologique, nasale et ophtalmologique n’est pas interdite.
      Les injections locales et intra-articulaires de corticostrodes ne sont pas interdites mais, lorsque le rglement d’une autorit responsable le prvoit, une notification peut s’avrer ncessaire.
    2. TRAITEMENT ANTICOAGULANT
    3. HEMOPHILIE
    4. ULCERE GASTRIQUE(ANTECEDENT)
    5. ULCERE DUODENAL(ANTECEDENT)
    6. TROUBLES PSYCHIQUES
    7. HYPERTENSION ARTERIELLE
    8. GROSSESSE
      Aucun risque malformatif li la prise de corticodes n’a t signal (mme lors du premier trimestre).
      Lors de maladies chroniques, ncessitant un traitement tout au long de la grossesse, un lger retard de croissance intra-utrin est possible. Une insuffisance surrnale nonatale transitoire a t exceptionnellement observ aprs une corticothrapie doses lves.
    9. ALLAITEMENT
      Dconseill pendant la dure du traitement.
    10. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    11. DIABETE
    12. GLAUCOME
      En raison de l’augmentation de la pression intra-oculaire.
      Terrain : sujets gntiquement prdisposs.
      Surveillance ophtalmologique rgulire en cas de traitement prolong, surtout chez les sujets gs:
      – Lancet 1997;350:979-982.

    1. ARTHRITE INFECTIEUSE
    2. ETAT INFECTIEUX
      Non contrl par un traitement spcifique.
    3. INFECTION VIRALE
      Virose en volution, notamment, herps et zona manifestations oculaires.
    4. KERATITE HERPETIQUE

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAARTICULAIRE

    – 2 – PERIARTICULAIRE

    – 3 – EPIDURALE

    Posologie et mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Equivalence antiinflammatoire (quipotence) pour cinq milligrammes de prednisone = zro trois milligrammes (0.3) de cortivazol.
    Utilisation d’une solution 3;75 mg pour 1 ml
    La posologie habituellement utilise est de zro cinq (0.5)
    un millilitre selon la localisation, en injection intra-articulaire, priarticulaire ou pidurale, unique ou renouvele (habituellement intervalles d’une trois semaines).
    Remarques :
    – ne pas utiliser plus d’un millilitre cinq (1.5) par sance,
    quelque soit le nombre d’articulations infiltres.
    Il est inutile :
    – de faire plus de deux injections dans la premire semaine,
    – de pratiquer des sries de plus de quatre injections.
    L’injection ne sera rpte qu’en cas de rapparition ou de
    persistance des symptmes.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Donnes en date de janvier 2000.

    • DILASTER (ESPAGNE)
    • IDALTIM (AUTRES PAYS)

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