CEFIXIME

CEFIXIME

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 17/11/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    [(2 AMINO-4-THIAZOLYL)[(CARBOXYMETHOXY)-IMINO) ACETYL]AMINO)-3- ETHENYL-8-OXO-5-THIA-1-AZA BICYCLO [4.2.0.] OCT-2-ENE-2CARBOXYLIQUE ACIDE

    Ensemble des dénominations

    autre dénomination : FK 027

    autre dénomination : RP 51202

    bordereau : 2822

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      Spectre d’activité antibactérienne determiné par la commission d’AMM:

      1 / Espèces habituellement sensibles :
      Streptocoques, Streptococcus pneumoniae peni-S.
      Haemophilus influenzae bêta- lactamase positif ou négatif, Branhamella catarrhalis, Neisseria gonorrhoeae, Pasteurella,
      Escherichia coli, Salmonella, Shigella, Citrobacter diversus, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, Providencia.
      .
      2 / Espèces résistantes :
      Staphylocoques méti-S ou méti-R,Streptococcus pneumoniae peni I ou R,
      Entérocoques, Listeria, Corynebacterium diphteriae,
      Enterobacter, Serratia, Citrobacter freundii,
      Pseudomonas sp., Acinetobacter, autres bacilles à Gram négatif non fermentants,Bacteries anaérobies (sauf Prevotella et fusobacterium).
      .
      3 / Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      Klebsiella,Prevotella, fusobacterium.
      NB : Certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, au moins 10 à 30 % des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline ( CMI > 0.12 mcg / ml ). Cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêta-lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité et des otites aiguës moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut dépasser 20 %.

    2. ANTIBACTERIEN
    3. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Cephalosporine de 3 ème génération active par voie orale et présentant une grande résistance vis-à-cis des bêta lactamases.
      Agit par fixation sur les penicillin binding proteins.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)

    1. INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
    2. INFECTION URINAIRE (principale)
      Chez le nourrisson, aussi efficace par voie orale que le céfotaxime par voie IV :
      – Pediatrics 1999;104:109-111.
    3. GONOCOCCIE (principale)
      Par voie orale :
      – N Engl J Med 1991;325:1337-1341.
    4. INFECTION ORL (principale)
    5. INFECTION BRONCHOPULMONAIRE (principale)
    6. INFECTION A HELICOBACTER PYLORI (à confirmer)
      Probablement inefficace en monothérapie (essai randomisé négatif) :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1994;6:33-36.
    7. MALADIE DE WHIPPLE (à confirmer)
      En cas d’atteinte cérébrale :
      – Gastroenterology 1994;106:782-786.
    8. DYSENTERIE BACILLAIRE (à confirmer)
      Serait inefficace (essai randomisé) :
      – Ann InternMed 1995;123:505-508.
    9. NEUTROPENIE POST-CHIMIOTHERAPIE (à confirmer)
      Neutropénie fébrile. Le céfixime par voie orale est aussi efficace que l’association ceftriaxone+amikacine et est bien tolérée dans un essai randomisé :
      – Cancer 2000;88:2848-2852.

    1. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    2. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    3. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    4. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
      Chez 30% des patients. Chez 2% des patients, la diarrhée peut être sévère et prolongée, nécessitant une réhydratation :
      – Clin Pharm 1993;12:881.
    5. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    6. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    7. TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
    8. RASH (CERTAIN RARE)
    9. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas 15 minutes après une première prise chez une femme sans antécédents allergiques :
      – Allergy 1999;54:901-902.
    10. ANEMIE HEMOLYTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas débutant après 3 jours de traitement chez un nourrisson qui a présenté 3 mois plus tard la même réaction à la suite de la prise de céfotaxime :
      – Eur J Haematol 1999;63:362-363.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE GRAVE

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. HYPERSENSIBILITE AUX BETALACTAMINES

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale:
    – chez l’adulte:
    Quatre cents milligrammes par jour en 2 prises.
    – chez l’enfant:
    Huit milligrammes par kilo et par jour en 2 prises.

    Dose usuelle dans les uréthrites gonococciques:
    Une prise unique de 2 comprimés à deux
    cents milligrammes.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    3
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    Absorption
    Biodisponibilité par voie orale voisine de 40 à 50%.
    Pic plasmatique voisin de 3 microgrammes par ml 3 heures après une prise de 200mg; retardé mais non réduit par la prise d’aliments, Biodisponibilité en partie liée à un mécanisme de transport actif au
    niveau de la partie proximale de l’intestin grêle.

    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques:63%, réduite en cas d’insuffisance rénale.

    Demi-Vie
    3 à 4 heures.

    Elimination
    Voie rénale:
    40 à 50% de la dose est éliminé par les urines sous forme active, inchangée.
    Voie biliaire:
    50 à 60% est éliminé par voie biliaire.

    Bibliographie

    – Presse Med 1989;18:1540-1631.
    – Drugs 1989,38:524-550.
    – DICP 1990;24:489-495. (Revue sur les effets secondaires des céphalosporines de troisième génération)
    – Am J Med 1990,88:Suppl 4A:38-44.
    – Drugs 1995;49:1007-1022.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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