CHLORAMBUCIL
CHLORAMBUCIL
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
acide bis-(chloro-2 éthyl) amino-4 phényl-4 butyriqueEnsemble des dénominations
BAN : CHLORAMBUCIL
CAS : 305-03-3
DCF : CHLORAMBUCIL
DCIR : CHLORAMBUCIL
autre dénomination : CHLORAMINOPHENE*
bordereau : 868
code expérimentation : CB-1348
code expérimentation : NSC-3088
code expérimentation : WR-139013
dci : chlorambucil
rINN : CHLORAMBUCIL
sel ou dérivé : PREDNIMUSTINEClasses Chimiques
- ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)
- AGENT ALKYLANT (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Subit une transposition intramoléculaire avec libération d’un ion chlorure et formation d’un dérivé éthylène imonium cyclique pouvant se combiner avec les groupements nucléophiles (SH, NH2, COOH, OH, phosphate).
Etablit ainsi au niveau des nucléoprotéines des ponts stables empêchant la réplication de l’ ADN d’où effet cytostatique par blocage de la mitose.
- ANTICANCEREUX (principal)
- IMMUNOSUPPRESSEUR (principal)
- LEUCEMIE LYMPHOIDE CHRONIQUE (principale)
Efficace à fortes doses dans la leucémie chronique lymphocytaire à cellules B; étude multicentrique dans 228 cas; 90% de réponses, complètes ou partielles:
– Cancer 1997;79:2107-2114.
N’améliore pas le pronostic s’il est donné à une phase précoce de la maladie:
– N Engl J Med 1998;338:1506-1514. - LYMPHOME NON HODGKINIEN (principale)
De bas grade histologique. - MALADIE DE HODGKIN (principale)
En polychimiothérapie (protocole LOPP). - MALADIE DE WALDENSTROM (principale)
En association avec la prednisone. - CHORIOEPITHELIOME (secondaire)
- SYNDROME NEPHROTIQUE (secondaire)
Syndrome néphrotique corticorésistant ou corticodépendant (altérations glomérulaires minimes ou hyalinose segmentaire et focale).Syndrome néphrotique des glomérulonéphrites extramembraneuses. Essai randomisé positif. En association avec la prednisone :
– N Engl J Med 1992;327:599-603. - CIRRHOSE BILIAIRE PRIMITIVE (à confirmer)
Essai contrôlé :
– Gastroenterology 1986;91:1327-1334. - POLYARTHRITE RHUMATOIDE (secondaire)
– Semin Arthritis Rheum 1985;15:106.
- LEUCOPENIE (CERTAIN )
- THROMBOPENIE (CERTAIN )
- APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN )
- NAUSEE (CERTAIN )
- VOMISSEMENT (CERTAIN )
- CRISE CONVULSIVE (CERTAIN )
Deux cas décrits et 28 cas cités :
– Cancer 1997;79:1009-1013.
Quatre cas décrits dont 2 avec récidive lors de la réintroduction :
– Cancer 1997;79:1009-1013. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
Rash maculo-papulaire :
– Aust N Z J Med 1987; 17:600-601.
– Cancer 1973;31:502.
Rash papulaire morbilliforme et prurigineux :
– Presse Med 1967:75:2527.
– Arch Dermatol 1971;104:77-79.
– Cancer 1973;31:502-508. - AMENORRHEE (CERTAIN FREQUENT)
- ATTEINTE COCHLEAIRE (CERTAIN )
- ALOPECIE (CERTAIN TRES RARE)
Réversible :
– Presse Med 1967:75:2527. - LEUCEMIE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
TRAITEMENT PROLONGETraitement de durée supérieure à 6 mois, dose totale supérieure à 1 gramme.
Dans ces conditions, le risque est d’environ 1% :
– Presse Med 1979;8:1393.
Leucémie aiguë myéloblastique :
– Presse Med 1978;7:756.
Leucémie aiguë :
– Lancet 1994;343:1298-1299. - ATROPHIE TESTICULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE– J Pediatr 1978;92,2:299-303.
- FSH(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
– J Pediatr 1978;92,2:299-303. - AZOOSPERMIE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGESurvient pour des doses de 0,1 à 0,2 mg/kg/j pendant 10 mois.
Observée même si le traitement a eu lieu dans la période prépubertaire :
– J Pediatr 1978;92,2:299-303. - STERILITE MASCULINE (CERTAIN )
Le plus souvent définitive :
– Concours Med 1980;102:1591. - OLIGOSPERMIE (CERTAIN RARE)
– J Pediatr 1978;92:2.
– J Pediatr 1980;97:653. - ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN TRES RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Toxicité indépendante de la dose. - HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
Toxicité indépendante de la dose.
Un cas d’hépatite mixte aiguë après 3 semaines de traitement. Retour à la normale en 6 semaines après arrêt du traitement :
– Am J Kidney Dis 2000;36:401-404. - CIRRHOSE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - PNEUMONIE INTERSTITIELLE (CERTAIN TRES RARE)
– Am J Med 1980;68:259.
– Am Rev Respir Dis 1986;133:121. - FIBROSE PULMONAIRE (CERTAIN TRES RARE)
– Cancer 1978;41:455-459.
Un cas fatal après une dose cumulée de 20 et 16 grammes :
– Acta Haematol 1990;83:156. - PNEUMONIE (A CONFIRMER )
Un cas fatal après plusieurs années de traitement :
– Acta Haematol 1990;83,156-158. - OEDEME PAPILLAIRE (A CONFIRMER )
– Cancer 1982;49:1999. - ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
Un cas :
– Br Med J 1993;306:109. - KERATITE (CERTAIN )
– Cancer 1982;49:1999. - HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
Hypersensibilité retardée type1 avec angioedème, urticaire :
– Arch Dermatol 1971;104:77-79.
– Arch Dermatol 1977;113:1298.
– Arch Dermatol 1986;122:1358-1360. - HEMOLYSE (CERTAIN )
Un cas certain :
– Am J Hematol 1989;32:230-231. - NECROSE CUTANEE (A CONFIRMER )
Un cas :
– Cancer Lett 1990;54:109-111. - DIPLOPIE (CERTAIN RARE)
– Bull Soc Belge Ophtalmol 1972;1960:507-569. - HEMORRAGIE RETINIENNE (CERTAIN RARE)
– Bull Soc Belge Ophtalmol 1972;1960:507-569. - MYOCLONIE (A CONFIRMER )
Deux cas débutant après 3 et 5 jours de traitement chez des sujets sans antécédent neurologique :
– Ann Pharmacother 1997;31:171-174.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie orale :
Adultes : cent à deux cents microgrammes par kilo et par jour (0,1 à 0,2 mg/kg/j).
Enfants : cent microgrammes par kilo et par jour (0,1mg/kg/j).
.
Surveillance clinique rigoureuse, hématologique en particulier.
Pharmaco-Cinétique
Absorption
Bonne résorption par le tube digestif.
Bibliographie
– Brit Med J 1970; 4:259.- Dossier CNHIM 2001;22:131
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- LEUKERAN (BELGIQUE)
- LEUKERAN (PAYS-BAS)
- LEUKERAN (ANGLETERRE)
- LEUKERAN (ALLEMAGNE)
- LEUKERAN (ESPAGNE)
- LEUKERAN (SUISSE)
- LEUKERAN (USA)
- LEUKERAN WELLCOME (ITALIE)