BECODISKS 200 mcg poudre pr inhalation buccale (arrêt de commercialisation)
BECODISKS 200 mcg poudre pr inhalation buccale (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/1/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : POUDRE POUR INHALATION EN RECIPIENT UNIDOSE
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : GLAXO – WELLCOMEProduit(s) : BECODISKS
Evénements :
- octroi d’AMM 1/3/1988
- publication JO de l’AMM 31/5/1988
- mise sur le marché 1/1/1991
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 330644-9
7
plaquette(s) thermoformée(s)
8
dose(s)
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Matériel de dosage : unidose
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
Régime : liste IConditionnement 2
Numéro AMM : 330640-3
7
plaquette(s) thermoformée(s)
8
dose(s)
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Matériel de dosage : unidose
Matériel complémentaire : 1 diskhaler
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
Régime : liste I
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- BECLOMETASONE DIPROPIONATE 0.20 mg
- LACTOSE excipient
- ANTIASTHMATIQUE INHAL. (GLUCOCORTICOIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : R03B-A01.
Sous forme de poudre pour inhalation, le dipropionate de béclométasone exerce un effet anti-inflammatoire local marqué sur la muqueuse bronchique. L’effet freinateur du dipropionate de béclométasone sur l’axe hypophyso-surrénalien, chez l’adulte, ne se manifeste, qu’à une posologie égale ou supérieure à 2 000 microgrammes (2mg) ; soit 4000 microgrammes de cette forme poudre en raison de l’équipotence des doses dans un rapport de 2/1 entre cette présentation et la forme aérosol (déperdition de 50% de la dose).
-
L’administration de DPB au moyen du diskhaler est réservée :
– lorsque l’inaptitude à utiliser un aérosol à été mise en évidence, traitement de fond de l’asthme :
– asthme à dyspnée paroxystique mal équilibre par les thérapeutiques usuelles ou dépendant de doses excessives de sympathomimétiques.
– asthme cortico-dépendant accessoirement, le DPB peut être utile dans les affections suivantes :
– formes spastiques des broncho-pneumopathies chroniques obstructives
– toux et laryngotrachéite spasmodiques.
Non indications :
– crise d’asthme isolée,
– état de mal asthmatique.
- COMMENTAIRE GENERAL
Aucun signe d’accoutumance n’a été signalé jusqu’ici ; au contraire, il a souvent été possible de diminuer les doses du DPB après plusieurs mois de traitement. - GENE PHARYNGEE
En début de traitement, comme pour tout corticoïde en inhalation, et occasionnellement chez certains sujets sensibles à l’inhalation d’une poudre sèche, peut survenir une gène pharyngée avec raucite de la voix ou toux. Il s’agit de phénomènes irritatifs sans conséquence. - TOUX
En début de traitement, comme pour tout corticoïde en inhalation, et occasionnellement chez certains sujets sensibles à l’inhalation d’une poudre sèche, peut survenir une gène pharyngée avec raucite de la voix ou toux. Il s’agit de phénomènes irritatifs sans conséquence. - RAUCITE DE LA VOIX
En début de traitement, comme pour tout corticoïde en inhalation, et occasionnellement chez certains sujets sensibles à l’inhalation d’une poudre sèche, peut survenir une gène pharyngée avec raucite de la voix ou toux. Il s’agit de phénomènes irritatifs sans conséquence. - CANDIDOSE
La fréquence de survenue, en cours de traitement, de candidoses limitées à l’oro-pharynx est très diversement appréciée. Elles semblent en rapport avec la dose utilisée, cedent le plus souvent spontanément ou à un traitement approprié (nystatine). Il est exceptionnel qu’elles aient nécessité l’arrêt du DPB.
Les candidoses oro-pharyngées comme les troubles liés à l’inhalation d’une poudre sont souvent prévenus par un rincage de la bouche à l’eau.
- MISE EN GARDE
– Prévenir le malade que le DPB n’est pas un traitement de la crise d’asthme, et que ses effets ne se feront sentir qu’au bout de quelques jours, le traitement devant être poursuivi régulièrement, et aux doses prescrites. - HYPERSECRETION BRONCHIQUE
L’action locale du DPB ne peut s’exercer que sur une bronche sèche.
Les malades hypersécrétants devront donc être préalablement soumis à une brève corticothérapie générale pour assécher leurs bronches. - ASTHMATIQUES CORTICO-DEPENDANTS
Chez les asthmatiques corticodépendants, les doses de corticostéroïdes administrées par voie générale seront diminuées très progressivement et le sevrage sera effectué sous surveillance médicale attentive (à la recherche de l’apparition de signes d’insuffisance surrénale aiguë ou subaiguë) se prolongeant au-delà de l’arrêt des corticoïdes administrés par voie générale. - INFECTION BRONCHOPULMONAIRE
Chez tous les malades sous DPB, la survenue d’une infection bronchopulmonaire bactérienne, virale ou mycosique, impose l’arrêt de la corticothérapie locale et l’instauration d’un traitement adéquat. - INFECTION
Toute agression (infection, traumatisme, opération chirurgicale) survenant chez les malades en cours de sevrage ou récemment sevrés exige la reprise temporaire d’une corticothérapie générale parallèlement aux autres thérapeutiques nécessaires. - TRAUMATISME
Toute agression (infection, traumatisme, opération chirurgicale) survenant chez les malades en cours de sevrage ou récemment sevrés exige la reprise temporaire d’une corticothérapie générale parallèlement aux autres thérapeutiques nécessaires. - INTERVENTION CHIRURGICALE
Toute agression (infection, traumatisme, opération chirurgicale) survenant chez les malades en cours de sevrage ou récemment sevrés exige la reprise temporaire d’une corticothérapie générale parallèlement aux autres thérapeutiques nécessaires. - GROSSESSE
Chez l’animal, l’expérimentation met en évidence un effet tératogène variable selon les espèces. Dans l’espèce humaine, les études rétrospectives n’ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre. Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néo-natale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à dose élevée. - ALLAITEMENT
Par prudence, comme pour tous les corticoïdes, il est préférable de ne pas administrer le DPB au cours de l’allaitement.
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- TUBERCULOSE PULMONAIRE
Evolutive ou latente non traitée. - ULCERE DIGESTIF EN EVOLUTION
Non traité et non surveillé. - ENFANT
Forme non indiquée chez l’enfant en raison de son dosage unitaire.
Traitement
Il ne peut entraîner qu’une freination hypophyso-surrénalienne et, s’il se prolonge, des signes cliniques d’hypercorticisme.
Ces symptômes disparaîtront après l’arrêt du traitement qui doit être progressif.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Une bouffée, trois à quatre fois par jour.
Des doses plus fortes peuvent être nécessaires dans les asthmes sévères, mais il est recommandé de ne pas dépasser 10 bouffées par jour.
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Mode d’Emploi :
Cette forme est réservée à
l’adulte.
L’appareil (diskhaler) fonctionne avec un disque (rotadisk) et permet l’inhalation du DPB sous forme de poudre. Le rotadisk se compose de 8 cupules, de chacune 200 microgrammes de DPB, ce qui correspond à l’administration de 100 microgrammes,
les doses équipotentes étant dans un rapport de 2/1 entre cette présentation et l’aérosol doseur.
Technique :
Il est souhaitable que le médecin s’assure, par lui-même, du bon usage de l’appareil. pour une bonne utilisation, se reporter au mode d’emploi
de la notice.
Après avoir chargé le diskhaler avec le rotadisk, soulever le couvercle au maximum jusqu’à la position verticale pour percer la cupule du rotadisk puis refermer ce couvercle. La poudre ainsi libérée de sa cupule est prête à être
inhalée.
Inhalation :
Tenir le diskhaler horizontal, expirer complétement.
Porter le diskhaler à la bouche et placer l’embout buccal entre les lèvres ne pas recouvrir les arrivées d’air situées de chaque côté de l’embout buccal.
Inspirer par la bouche
rapidement et aussi profondément que possible, retenir ensuite brièvement sa respiration. Se rincer la bouche après inhalation (prévention de l’irritation liée à l’utilisation d’une poudre sèche ainsi que des candidoses oro-pharyngées).